jeudi 16 février 2012

A Qi-empowered Address Given par Yan Xin


Texte d’Audrey Boivin


A Qi-empowered Address Given par Yan Xin, dans "The Qigong Boom", Chinese Sociology and Anthropology.


Le texte « A Qi-empowered Address Given » est écrit par le Dr. Yan Xin, lui-même grand maître de qigong. Il aurait à son actif plusieurs miracles effectués grâce à la manipulation du qi. Au fil du temps, il a développé un type de qigong dérivant de la pratique traditionnelle, et portant son nom d’ailleurs : le Yan Xin Qigong.


Le texte en question traite de l’importance de la moralité comme principe fondamentale de la pratique du qigong et peut être vu comme un petit guide de ce qu’il faut et ce qu’il ne faut pas faire afin d’obtenir et de préserver cette moralité. Selon l’auteur, la moralité nécessaire à la pratique du qigong se divise en trois catégories ; la moralité mentale, personnelle ainsi que comportementale. Puis chacune de ces trois catégories est séparée en 10 sous-divisions ; les manières, la conduite éthique, la bienveillance, la justice, l’équité, la charité, le souci pour les autres, la sincérité, la persévérance et la droiture. 



Dans le texte, l’auteur insiste surtout sur l’importance de ne pas seulement mettre en pratique ces aspects de la moralité lors des séances de pratique mais de les appliquer à la vie de tous les jours, dans les activités et gestes quotidiens. En effet, leur rigoureuse mise en pratique permettrait de libérer l’esprit de tout élément nuisant au développement du qigong. Ce faisant, il est possible pour le pratiquant d’ouvrir son système nerveux central et d’utiliser le 80 à 90% du cerveau qui n’est pas normalement utilisé. C’est de cette façon que le gongfu, l’habilité, peut se manifester au bout d’un long entrainement si le pratiquant persévère à se corriger et à se repentir de ses erreurs. Au contraire, si le pratiquant du qigong ne parvient pas à préserver cette moralité, il verra son gongfu cesser d’évoluer ou pire, il finira par le perdre complètement. De la même façon, un patient désirant qu’un maître exerce son qigong sur lui afin d’être guéri d’une maladie doit aussi pratiquer cette moralité afin d’être réceptif au traitement. 


Pour appuyer son point, l’auteur parle ensuite de comportements qui compromettent la pratique du qigong. Entre autre, puisque pour préserver sa moralité le maître doit utiliser son gongfu sans s’attendre à aucune gratitude en retour, il doit absolument refuser de recevoir tout cadeau en guise de remerciement. Le simple geste d’accepter une telle manifestation de gratitude aurait non seulement un impact négatif sur le gongfu du maître mais aussi sur la guérison du patient.


Pour terminer, il est expliqué que le pratiquant du qigong doit donner de l’importance à trois autres éléments. D’abord l’histoire, puisqu’elle est l’héritage des grands maîtres du passé. Puis le matérialisme, puisque le qigong n’est pas qu’une simple pensée mais bien la manipulation d’une substance. Et finalement le principe dialectique, puisqu’il est important de discerner entre les méthodes de pratique adéquate selon les situations.


À la lumière de mes connaissances, toute cette importance donnée à l’aspect moral de la pratique du qigong ressemble beaucoup à une technique de marketing en vu d’attirer de nouveaux adhérents. Il me semble aussi que, sans même avoir recours au qigong, la mise en pratique de cette moralité permettrait à n’importe qui d’obtenir des résultats positifs et de vivre une vie plus saine.  

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