dimanche 19 février 2012

Questions Concerning Qigong


Texte de Nadine Mouhajer


Questions Concerning Qigong




L’article se présente sous la forme d’une entrevue avec un des représentants du bureau du « National Administrative Bureau of Chinese Traditional Medicine». Xing Sishao le chef du département de régulation au « National Administrative Bureau of Chinese Traditional Medicine» répond aux différentes interrogations du journaliste de «People’s Daily» concernant le Qigong en 1990.


Le Qigong n’est pas vraiment classé dans une catégorie particulière, certains pensent qu’il s’agit d’un mode de vie, d’autre d’une médecine. Xing Sishao nous explique où l’État classe le Qigong. 


Le Qigong est une thérapie qui vise à travailler l’auto-discipline, l‘équilibre de la santé mentale et l’équilibre entre le Ying et le Yang. Le Qi permet d’obtenir une meilleure circulation du sang, guérit les maladies et permet d’avoir un corps en meilleure santé. Le Qigong ne pose aucun problème lorsqu’il est utilisé de manière personnelle. C’est lorsque le Qigong est utilisé à des fins médicales que l’État se doit de placer un contrôle sur son utilisation. L’État veut mettre en place des règles strictes concernant le Qigong.



En Chine, les bienfaits du Qigong sont très popularisés. De nombreuses personnes pensent que le Qigong est plus efficace que la médecine occidentale. Ce que l’État n’aime pas c’est que les cliniques présentent le Qigong comme la solution miracle aux maladies. Or, sans l’autorisation au préalable du « National Administrative Bureau of Chinese Traditional Medicine» ceux qui pratiquent le Qigong n’ont aucun droit de l’exercer. Il faut avoir une certaine maîtrise et une technique avancée pour avoir la possibilité de pratiquer le Qigong, explique Xing Sishao.


En 1986, une loi est établie : “The rules for determining professional and technical po-sitions are established by the relevant administrative department of the State Council and are based on the specific needs of the profession. The rules drawn up are then checked by a special nomenclature reform subcommittee of Party Central, and then sent back to the State Council for approval. . . .» En résumé, toutes personnes qui veut pratiquer le Qigong doit avoir un niveau valable selon l’État et un permis afin de le pratiquer de manière légale.


Pour évaluer qui est en mesure de pratiquer le Qigong, l’État se base sur le modèle de médecine occidentale et classe les pratiquants du Qigong par position. Pour pratiquer le Qigong, il faut être considéré comme médecin selon les critères occidentaux. Xing Sishao estime que le fait de projeter du «Qi» est un sujet qui reste à vérifier. Pour lui, le Qi est plus psychologique que physique.


En conclusion, l’entrevue nous informe énormément sur l’avis de l’État sur la pratique du Qigong. Le point principal est que l’État veut réguler les pratiques du Qigong en Chine. Si certains estiment que le Qigong est une médecine, d’autres ne le considère que comme une activité. L’opinion sur le Qigong est énormément partagée. L’article est donc écrit d’un point de vue occidentale et n’expose pas le point de vue de ceux qui pratiquent le Qigong sur une base régulière. Les informations données sur le Qigong sont des informations que l’on peut retrouver dans les livres. En bref, personne ne connaît réellement les bienfaits du Qigong mais, il est clair qu’il permet d’être plus en équilibre avec soi-même.

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