samedi 18 février 2012

Two Case Histories of Illness Treated by Qigong


Billet de Marie-Claire Deland


 Ming Zhen, « Two Case Histories of Illness Treated by Qigong »



L’article traité ici a été écrit par Ming Zhen, témoin de nombreux « miracles » du maître de Qigong Xin Yan. L’article se concentre sur deux cas particuliers d’individus ayant connu la « magie » du Qigong : un vieil homme qui souffrait de dommage aux poumons et un jeune garçon qui approchait dangereusement de la mort. Avant de commencer le récit, il est mentionné que le contenu a été vérifié à plusieurs reprises et que les cas suivants sont véridiques. On remarque aussi que Ming Zhen, qui a personnellement connu Xin Yan, le présente comme étant une personne de grande envergure dans le domaine « scientifique du corps humain ». 



Dans le premier cas, le Dr Yan vient aider un vieil homme en chaise roulante, branché à des tubes qui l’aide à respirer. Il converse avec la famille sur l’importance de se réunir près du malade pour lui transmettre leurs énergies vitales. L’auteur met l’accent sur le lien génétique qui existerait entre les enfants et leurs parents et mentionne que cette technique est négligée par les médecins occidentaux. Ici, on a l’impression que l’auteur veut vendre les bienfaits du Qigong et qu’il ne sait pas trop comment s’y prendre puisqu’il n’expose pas d’arguments tangibles. Le parti pris de Ming Zhen est évident; il  n’est pas objectif, ce qui enlève beaucoup de crédibilité au récit. Outre l’importance de la proximité des gens et du code génétique, la capacité du cerveau à retenir des informations passées est illustrée par Yan comme étant l’aspect central de la vie. Zhen parle aussi de l’optimisme qui est considéré comme un point de départ dans la guérison (chose assez convenable). Le maître Yan recommande aussi au patient d’adopter un régime alimentaire constitué de maïs sucré, de haricots, de nouilles blanches et de riz traité (un régime alimentaire qui ne semble pas plus pratique qu’un autre). Bref, après deux mois de traitements par projection du gong du maître, le vieil homme malade guérit miraculeusement, ce qui lui permettra d’assister au congrès du Parti communiste (autre passage qui utilise un ton subjectif, voire propagandiste). Pour le cas du jeune garçon, le processus n’est pas différent : utilisation du gong du Dr Xin Yan et sauvetage miraculeux du mourant. Ici aussi, l’auteur laisse paraître ses idéologies personnelles au sujet de la « malfaisance » des superstitions. Par l’entremise de l’histoire d’une femme chamane qui utilisait des techniques néfastes, les superstitions sont réprimées et dévalorisées. Comme si ce n’était pas assez, la femme en question va finalement se convertir au Qigong et reconnaître la supériorité du maître Yan.
Enfin, le récit de Ming Zhen est loin d’être aussi avant-gardiste et véridique qu’il ne le prétend au départ. Il est entaché de subjectivité et de favoritisme envers le régime communiste et envers le Qigong qui semble être la seule pratique acceptable. L’article ne semble rien apporter de vraiment concret ou de nouveau sur la pratique du Qigong et sert plutôt de campagne de recrutement. 



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