lundi 23 janvier 2012

1898 : The Beginning of the End for Chinese Religion ?


Texte de Sandra Bazelais Blog1 


Vincent Goossaert, «1898 : The Beginning of the End for Chinese 
Religion ?» Journal of Asian Studies, 65-2, 2006, p. 307-336.


Vincent Goossaert est historien et chercheur au CNRS au « Groupe Sociétés, Religions, Laïcités ».
Tout d’abord, Vincent Goossaert consacre une toute petite partie de son ouvrage à distinguer la différence du terme religion du point de vue occidental de ce qu’elle représentait en Chine.
Dans son texte, l’auteur parle du point tournant de la Chine moderne dans sa gestion de la religion. Le 10 juillet 1898, s’amorce une loi sur la confiscation des temples dans le but de reformer les institutions. Bien qu’on parle des temples, il faut préciser que ceux en question sont les monastères Bouddhiste et taoïste qui sont considérés comme impropres qui vont être particulièrement touchés. Ce n’était pas l’idée que prônaient ces  religions qui étaient mauvaises en soi, mais plutôt la tournure que prenait la pratique de ceux-ci qui tournait à l’idolâtrie, violence dû à l’enseignement des ‘clergés’. La destruction des temples et de leurs effets serviraient d’autant plus comme moyen de financement, à la construction d’institut pour l’éducation  en premier lieu par la suite des bureaux administratives en autres et du même coup, faire disparaître les religions qui influençaient le peuple vers le mauvais penchant pour prôner la  `’vrai’ religion de  la Chine ; le confucianisme.

Bien qu’on parle de destruction, l’idée n’a pas été unanime dans la société. Premièrement, par les institutions religieuses et même ceux de l’éducation. D’une part, il y a ceux qui parlent de destruction totale de tous les temples et d’autres de la réduction en nombre de ceux-ci. L’ampleur et l’intérêt de cette réforme marqua les tribunes chinoises en particulier les éditoriaux Shenbao, qui criait haut et fort leur point de vue et désaccord.
Il aborde par la suite la naissance de l’antisuperstition après 1898. L’apparition de nouveau terme dans le discours religieux amène une distinction entre l’acceptable et inacceptable dans la pratique religieuse tant que ce soit le confucianisme, bouddhisme ou taoïsme. Le confucianisme qui prenait une grande place viendra à le perdre et le bouddhisme finira par se frayer un chemin pour survivre. Bien que l’antisuperstition se veuille d’abord le début de la fin de la religion en Chine, l’éradication totale  de la religion, elle survivra et cela jusqu’à nos jours.

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