dimanche 22 janvier 2012

Civic faith and hybrid ritual in nationalist China


Texte de Julie-Pier St-Georges


Civic faith and hybrid ritual in nationalist China 


Le texte suivant; Civic faith and hybrid ritual in nationalist China, a été réalisé par Rebecca Nedostup et publié en 2007. Nedostup s’intéresse aux interactions entre la population et le gouvernement au vingtième siècle. De plus, elle est la directrice du programme des études asiatiques au collège de Boston. Elle a publié plusieurs textes dont le plus récent date de 2009 et s’intitule Supertitious regimes : religion and the politics of Chinese modernity. 


Cet article a pour principal objectif d’établir les relations entre les pratiques populaires et celles politiques à travers le parti nationaliste, le Kuomintang. Cette étude se fait lors de la fin des années 20 et lors des années 30. Le corps de l’article est divisé en quatre grandes sections; The origins of faith, building the national pantheon, spreading the cult of sun et civic faith and hybrid ritual. Tout au long de ce texte, l’auteure appuie ses arguments sur d’autres auteurs ainsi que sur des éléments tirés du Kuomintang. 



Le fait religieux lors de ces années est marqué par un mélange entre une lutte aux éléments de superstition ainsi que par l’implantation d’éléments relevant de la Chine ancienne. L’objectif ultime du parti en transformant le fait religieux en un fait national. Pour ce faire, le régime a créé une religion dite acceptable. 


The origins of faith : Pour le parti, l’extinction d’éléments de superstitions permettrait la cohésion. Pour créer une société moderne, il devait sélectionner les éléments essentiels de la culture chinoise. Malgré la promesse de « liberté de religion » (Rebecca Nedostup, p.34), le parti va tenter de la limiter en la transformant en « liberté de foi » (idem). Ce contrôle vise l’adhérence totale à la nation. L’élément de foi combinait société et politique.


Building the national pantheon : Entre 1926-1928, lors de l’expédition du Nord, les cérémonies permettaient de faire avancer les troupes et l’on commémorait les martyrs révolutionnaires. Ceci illustre une utilisation de la religion au militaire. Par contre, il est difficile de distancer le nouveau de l’ancien. De cette difficulté apparaissent de nombreuses contradictions qui se répercutent sur la lutte que mène le parti aux superstitions. 


Spreading the cult of Sun : À l’origine, Sun avait développé une théorie basée sur les trois principes de la personne . Ces trois principes étaient les suivants : le nationalisme, les droits populaires et le gagne-pain des gens (Rebecca Nedostup,p.35). Plus tard, il devient une icône du gouvernement. Ceci a lieu la construction de monuments afin d’honorer sa mémoire ainsi que de consolider l’emprise du régime en place. Cette icône permet aussi d’instaurer une cérémonie ayant une double fonction soit celle de commémorer la mémoire du père de la nation tout en confirmant la prédominance du Kuomintang. De plus, il y a la volonté de transmettre les valeurs de Sun à la population. 


Ce texte de Rebecca Nedostup aux capacités de l’État chinois d’appliquer sur le terrain sa politique religieuse puisqu’il est à l’origine des transformations qui ont eu lieu à la fin des années 1920-30 pour modifier le fait religieux en une religion civile en exterminant les différents éléments de superstitions. 



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