Politique religieuse depuis la révolution culturelle

Texte de Nadine Mouhajer


"Politique religieuse depuis la révolution culturelle (1966-1976)". Politique officielle de la République Populaire de Chine, disponible sur le site de l'Ambassade de Chine en France.


La Chine détient une grande richesse au niveau de ses traditions et dans son immense diversité religieuse. Au cours des années, plusieurs régions en Chine ont développées une religion spécifique. On y retrouve cinq principalement religions approuvées par l’État chinois. Le bouddhisme, le taoïsme, le protestantisme, le catholicisme et l’islam. Toutes ses religions cohabitent en harmonie dans un même pays sous la surveillance de ce même État.
La question de religion est très importante en Chine, selon l’article: « Politique religieuse depuis la révolution culturelle (1966-1976) » publiée sur le site de l’Ambassade de Chine en France,  l’État chinois tient à préserver la richesse religieuse que la Chine détient. 

Or, dans la Constitution de la République populaire de Chine, il est fait mention que tous les citoyens ont une liberté de croyance religieuse et qu’aucune loi ne peut obliger un citoyen à adopter une religion particulière. Le 1er mars 2005, l’État chinois décide de mettre en place des lois afin de préserver la liberté de religion en Chine. Il offre donc la possibilité de publier des textes religieux, la possibilité d’ouvrir des écoles et instituts confessionnels et de faire des échanges religieux avec l’étranger et ce bien sûr sans infraction à une autre loi. Ces lois protègent donc les citoyens de la discrimination, mais surtout leur offrent une meilleure liberté religieuse. 
La Chine comportent sept organisations religieuses : l’Association des bouddhistes de Chine, l’Association des taoïstes de Chine, l’Association islamique de Chine, l’Association patriotique des catholiques de Chine, l’Épiscopat chinois, le Comité national du Mouvement patriotique pour la triple autonomie des protestants chinois et l’Association des protestants de Chine.
Pour mieux comprendre les différentes religions, l’article nous fait un survol de chacune des religions présentent en Chine. Tout d’abord, le bouddhisme qui vient de l’Inde s’est divisé en 3 écoles : le bouddhisme en langue chinoise, le bouddhisme en langue tibétaine et le bouddhisme en langue palie qui à elle seule comporte 1.5 million de fidèles. Ensuite, en retrouve le taoïsme qui a été crée en Chine, en compte 1 500 temples taoïstes jusqu’à ce jour. Puis, le catholicisme qui est revenu plusieurs fois en Chine, il compte maintenant environ cinq millions de catholiques en Chine. L’islam se compose de deux écoles : le sunnisme et le chiisme. Il y a 30 000 mosquées en Chine. Pour finir, les protestants ont publié environ 30 millions d’exemplaires de la Bible et 14 millions d’exemplaires de recueils de cantiques.
L’article nous expose une série de chiffres qui concernent le nombre de livres religieux publiés, le nombre d’églises, mosquées ouvertes et le nombre de fidèles pour nous montrer à quel point l’État chinois est ouvert aux différentes religions de son pays. L’article est donc écrit d’un point de vue occidentale et plutôt éloigner de la véritable réalité des citoyens pratiquants chinois. L’État chinois offre une plus grande liberté à ses citoyens qu’autrefois. Cependant, ceci est fait afin de maintenir l’ordre dans la population et de garder leur place au sommet. Les lois mises en places ne sont qu’une façon de masquer ce qui se fait en Chine. Toute pratique religieuse doit être conforme aux lois de la société chinoise. En conclusion, la religion en Chine n’est qu’une question de politique où seul l’image projetée est pris en considération.