A trail of
blood
Texte publié
sur le site de l'ambassade de Chine aux États-Unis
http://www.china-embassy.org/eng/zt/ppflg/t36585.htm
Texte d'Alexandre St. Pierre
Le texte
nous provient de la page internet de l'ambassade de Chine aux États-Unis. Ce
site contient plusieurs autres documents expliquant à la population les dangers
du Falungong et ce à quoi sa pratique peut mener. Dans le texte choisi, les
autorités relatent 14 histoires impliquant des incidents des personnes
pratiquant le Falun Gong. Le but est de laisser le lecteur juger par lui-même si
le mouvement devrait continuer d'exister sans surveillance. Le ton utilisé dans
l'introduction suggère déjà un certain point de vu par rapport au mouvement.
La première
histoire est celle d'une femme qui attaqua un homme âgé seul en l'assaillant de
deux coups de couteau au visage. Selon le texte, elle pratiquait le Falun Gong
depuis 4 ans au moment de l'incident et son état mental s'était détérioré à un
point tel qu'elle restait isolée dans sa chambre à s'exercer. Puis lui vinrent
des visions dans lesquelles elle se voyait dans un monde parallèle où se
trouvaient d'autres hommes, dont Li Hongzhi et le vieillard, qui la menaçaient
de la décapiter si elle refusait de leur rendre des faveurs sexuelles. Étant
donné cette hallucination, elle croyait que l'homme était un démon et méritait
donc de mourir et tenta de mettre son plan exécution.
Le texte est
rempli d'histoires aussi invraisemblables les unes que les autres. Le but est
de décourager ceux qui seraient tentés de pratiquer le Falungong de le faire. En
ce sens, on peut remarquer plusieurs éléments intéressants. Tout d'abord, 8 des
14 histoires sont de meurtres perpétrés avec des couteaux, le plus souvent de
cuisine. Aussi, près de la moitié se déroulent dans la seconde demie de 1999 ou
au début de 2000. Ceci peut nous amener à réfléchir si, dans l'éventualité où
ces cas seraient véridiques, les actions étaient motivées par la pratique du
Falungong ou que l'individu croyait déjà à l'imminence de la fin du monde et
que son adhérence au mouvement n'était qu'une simple justification. En ce sens,
deux histoires ouvrent la porte à une telle possibilité. Malheureusement, les
autres récits ne contiennent pas assez d'informations pour pouvoir établir un
lien avec de possibles maladies mentales.
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