jeudi 20 septembre 2012

A trail of blood



A trail of blood
Texte publié sur le site de l'ambassade de Chine aux États-Unis
http://www.china-embassy.org/eng/zt/ppflg/t36585.htm

Texte d'Alexandre St. Pierre

Le texte nous provient de la page internet de l'ambassade de Chine aux États-Unis. Ce site contient plusieurs autres documents expliquant à la population les dangers du Falungong et ce à quoi sa pratique peut mener. Dans le texte choisi, les autorités relatent 14 histoires impliquant des incidents des personnes pratiquant le Falun Gong. Le but est de laisser le lecteur juger par lui-même si le mouvement devrait continuer d'exister sans surveillance. Le ton utilisé dans l'introduction suggère déjà un certain point de vu par rapport au mouvement.
La première histoire est celle d'une femme qui attaqua un homme âgé seul en l'assaillant de deux coups de couteau au visage. Selon le texte, elle pratiquait le Falun Gong depuis 4 ans au moment de l'incident et son état mental s'était détérioré à un point tel qu'elle restait isolée dans sa chambre à s'exercer. Puis lui vinrent des visions dans lesquelles elle se voyait dans un monde parallèle où se trouvaient d'autres hommes, dont Li Hongzhi et le vieillard, qui la menaçaient de la décapiter si elle refusait de leur rendre des faveurs sexuelles. Étant donné cette hallucination, elle croyait que l'homme était un démon et méritait donc de mourir et tenta de mettre son plan exécution.

Le texte est rempli d'histoires aussi invraisemblables les unes que les autres. Le but est de décourager ceux qui seraient tentés de pratiquer le Falungong de le faire. En ce sens, on peut remarquer plusieurs éléments intéressants. Tout d'abord, 8 des 14 histoires sont de meurtres perpétrés avec des couteaux, le plus souvent de cuisine. Aussi, près de la moitié se déroulent dans la seconde demie de 1999 ou au début de 2000. Ceci peut nous amener à réfléchir si, dans l'éventualité où ces cas seraient véridiques, les actions étaient motivées par la pratique du Falungong ou que l'individu croyait déjà à l'imminence de la fin du monde et que son adhérence au mouvement n'était qu'une simple justification. En ce sens, deux histoires ouvrent la porte à une telle possibilité. Malheureusement, les autres récits ne contiennent pas assez d'informations pour pouvoir établir un lien avec de possibles maladies mentales.
En résumé, ces articles sont visiblement le fruit de la propagande anti-Falungong du PCC et il est impossible de distinguer les éléments pouvant être possiblement vrais du reste texte. 

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