dimanche 16 septembre 2012

Anatomy of regime repression in China


Anatomy of regime repression in China
Un texte de James Tong
Par Alexandre P. St-Pierre
James Tong est directeur du centre d’études de l’Asie de l’est à UCLA. Il travaille en politique comparative et est spécialisé en politique chinoise et violence politique. Il publia des ouvrages couvrant divers sujets variant des révoltes paysannes du XIVe au XVII siècles aux relations fiscales intergouvernementales. Un de ses ouvrages, Disorder Under Heaven, fut nominé pour le Joseph Levenson Best Book Award par l’Association of Asian Studies. 
L’auteur débute en décrivant la situation globale et le climat politique dans lequel se trouve la Chine au moment de la manifestation du 25 avril 1999 devant le Zhongnanhui. Il examine ensuite trois théories afin d’établir pourquoi le PCC n’intervint pas immédiatement lors de l’imposante démonstration publique. Tout d’abord, il analyse si les délais était occasionné par un manque de cohésion au sein du Politburo sur les politiques à adopter, ensuite si l’agenda politique de PCC ne permettait pas d’intervenir avant cette date, ou finalement était-ce seulement le temps requis par l’appareil bureaucratique pour gérer cette crise.

 De ces trois théories il écarte celle de la dissidence des membres dirigeants du Parti comme ce fut le cas en 1989. Tous les membres s’accordaient su le fait qu’une réponse rapide et radicale était nécessaire. 
Il évalue l’impact des autres évènements politiques concernant la Chine dont les dates pourraient coïncider avec une possible intervention. Il porte aussi une attention aux évènements qui touchèrent le pays à l’étranger et l’importance qui fut donné à ces sujets dans les journaux. Certaines dates entre deux anniversaires ou autre évènements demeuraient « disponibles » pour intervenir sans trop attirer le regard des journalistes étrangers mais selon Tong, le Parti préféra ne pas se montrer trop expéditif. 
Puis, il mentionne que l’arrestation de 2.3 millions de personnes était du jamais vu et qu’une telle procédure surchargerais le système judiciaire. C’est sur ce fait qu’il développe son texte et regardant qui fut arrêté, relâché, emprisonné, et comment tout le système se mit en place. 
Deuxièmement, il examine en profondeur le fonctionnement du système bureaucratique chinois avec tous les joueurs clefs du démantèlement du Falungong. Il dresse un portrait des agences gouvernementales impliquées dans le processus de surpression et la création du groupe de travail qui eut la tâche de tout coordonner. Il porte un regard sur la composition de diverses agences qui furent impliqués dans le dossier et les raisons pour lesquelles ces groupes étaient structurés de façon à pouvoir gérer habilement le problème plutôt que de gérer le fait sur l’aspect socio-légal plus large. 
Enfin, étudie pourquoi le système judiciaire en place était incapable de prendre en charge intervention aussi massive et les solutions que le Parti adopta pour traiter les 2.3 millions de cas. Selon l’auteur, si les dossiers avaient été étudiés conventionnellement par le système pénal, la procédure aurait durée 33 ans. Pour cette raison, le régime adopta une méthode par vague, appréhendant les leaders avant même que l’opération ait débuté, minimisant ainsi les risques de fuite. La sévérité de la peine était basé sur l’implication de l’individu dans le mouvement et si l’individu demandait pardon et s’engageait à ne plus participer à ces activités. Selon certaines sources internes, la majorité des individus arrêtés furent relâchés après avoir écrit un document de repentance.  
En conclusion, l’auteur mentionne qu’une des principales raisons pourquoi le mouvement fut si résolument démantelé est que le président Jiang Zenmin considérait intolérable et troublant que le Falungong ait pénétré le Parti jusqu’aux plus hautes sphères. 

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