lundi 17 septembre 2012

Traditional Medecine and Pseudoscience in China


Traditional Medecine and Pseudoscience in China: A Report of the Second CSICOP Delegation (Part 1)
Special Report 
auteur: Barry L. Beyerstein et Wallace Sampson 
Volume 20.4, July/Auguste 1996
Par: Daphnée Roy-Langelier 

Ce texte divisé en deux parties fait un bref historique de la médecine traditionnelle en Chine par une explication son retour institutionnel. Le second volet traite du voyage de Barry L. Beyerstein et Wallace Sampson en Chine, tout deux chercheurs membres du CSI (committee for Skeptical Inquiry). Ils  tentent de faire le point et la critique sur les effets de la pratique de la médecine traditionnelle chinoise. 

Barry Lee Beyerstein est professeur en psychologie employé à Fraser University. Il  est co-fondateur de la tente de  Canadian for Rational Health Policy, de plus il est membre Advisory Board of the Drug Policy Foundation of Washington D.C. et il est fondateur de l’équivalent au Canada. Il a pour objectif de mettre pousser la méthode scientifique dans les phénomènes dit: «hors de la norme». 

Wallace Sampson pour sa part est membre directeur du comité National Council Against Health Fraud. Il enseigne la critique et l’analyse des médecines complémentaires et alternatives à  Stanford University. 



La rapport débute avec la description d’un événement vécu par la première délégation  du CSICOP s’étant rendu en Chine en 1988. On parle des miracles du Qigong, mais de l’incapacité de ces miraculés de reproduire leur dit miracle devant une observation pointue. 

Malgré l’incapacité du Qigong de se tailler une place dans la médecine traditionnelle chinoise.  On observe une montée de la popularité de la médecine chinoise en Chine et dans l’Occident depuis la révolution communiste. Les lacunes médicales auxquelles devaient faire face le PCC (parti communiste chinois) étaient sans contre dire monstrueuses, ainsi le Parti s’est tournée vers cette médecine peu couteuse et présente pour vaquer à ce problème. L’affiliation de la médecine traditionnelle avec les lignes du PCC est aussi avancé comme agent de motivation pour avoir recours à cette «science». 

Dans l’article on nous mentionne la conjoncture des approches médicales, donc les patients ont recours au deux médecines simultanément pour se curer. Il est aussi question des différents type de maux associés à différents type de traitement; soit provenant de la médecine traditionnelle chinoise (maux de dos, problème de digestion...ect.) ou de la médecine occidentale (cancer...). On signale de facto que les maux associés à la médecine traditionnelle passe généralement avec le temps, ou que l’effet placebo dans ces cas là peut être très plausible.  

L’article apporte le cas controversé de l’acupuncture. Cette approche a probablement favorisé la vague d’engouement pour le recours aux médecines traditionnelles chinoises en Occident. Une expérience douteuse au point de vue de ces résultats a été effectué pour prouver la véracité du traitement de l’acuponcture; des traitements d’acuponcture ont été réalisé sur des animaux pour se défaire de l’élément placebo, par contre la position et le stress des animaux n’ont pas été pris en  compte. Néanmoins, l’acuponcture est maintenant reconnue comme médecine officielle par le Congrès américain. 

La deuxième partie du texte est sensiblement la lecture d’un carnet anecdotique de voyage. Les deux universitaires parlent du Qi par une tentative de remettre le souffle divin dans son contexte. Ils donnent une explication que je trouve des plus intéressante sur la durée de ces pratiques; les croyances envers la médecine traditionnelle chinoise sont possiblement restées les mêmes par faute d’avancé technologique. Il était impensable de disséquer un cadavre en Chine traditionnel, par conviction religieuse. Cette constatation est particulièrement perturbante, démontrant que les chinois ne préfèrent pas nécessairement la médecine traditionnelle, mais plutôt que pendant des millénaires ils n’ont connus que ça. 

Avec la rencontre du Docteur Xie Zhu-fan les deux septiques vont visiter des cliniques, croiser des praticiens sur le terrain. Ils visitent une institue de TMC complex . Un étage est réservé aux livres anciens et une autres aux 8000 plantes répertoriés ayant des propriétés curatives, le tout chapeauté par l’organisation mondiale de la santé (OMS).


Le texte n’apporte pas tellement d’éléments nouveaux, Les questions dont traitent le texte ne sont pas nécessairement poussées autant qu’elles ne pourraient l’être, on sent plus au fil de la lecture, que c’est un blog de voyage que les auteurs tiennent pour leurs entourages qu’un article scientifique. L’ambiguité entourant la question de l’acupuncture relève plus d’une revue des opinions et de la littérature présente sur la question qu’une véritable conclusion sur le sujet. Étant donné que l’humain est humain et que la question de l’effet placebo n’est pas encore totalement contrôlable, il est difficile de se prononcer sur cette question. Néanmoins, des situations de magies comme le Qigong sont pour leur part vérifiable et critiquable. 

Le rapport, selon moi aurait du paraître dans une revue grand public, comme le National Géographie ou Science et Vie au lieu de se retrouver dans un rapport spécialement demandé pour l’occasion. Le sujet n’a pas été exploité à son plein potentiel. Ils auraient pu faire des ethnographies de profondeurs ou bien une revue littéraire de la situation, mais pas un demi projet comme ce fut le cas ici, surtout provenant de deux personnes clairement éduquées et alertes dans le domaine. 

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