Texte de Rémi Langevin sur
“Anatomy of Régime Repression in China: Timing, Enforcement Institutions,and Target Sélection in Banning the Falungong.” par James Tong
James Tong est professeur à University of California, Los Angeles (UCLA) et travaille dans la politique comparative, se spécialisant dans la politique Chine et la violence politique. De 1994 à 1997, Il était directeur du département de Science Politique au premier cycle et est présentement le directeur du département d'Études Est-Asiatiques.
C'est après une semaine, le 29 juillet 1999, que le ministère de la sécurité publique à établi sa victoire sur le Falungong de Li Hongzhi. Cette destruction du mouvement envoya entre autres deux millions de personnes en rééducation et mit fin a toute pratique, si un petit groupe de personne décidait de pratiquer le qigong dans un parc, la police intervenant rapidement pour les disperser. C'est essentiellement l'action du 25 avril 1999, le moment où 18 000 pratiquants du Falungong qui ont assiégé Zhongnanhai pendant six heures. Le texte est séparé en trois sections : « Si la réponse 3 mois plus tard au 25 avril est le résultat d'une indécision politique, le calendrier d'affaires du Politburo ou la vitesse normale bureaucratique. », « l'examen des institutions que le régime à utilisé pour élaborer et exécuter son plan d'action; si la tâche a été assignée à un comité ad hoc ou une institution déjà existante et le rôle de l'organisation du parti contre les agences publiques fonctionnelles. » et « Vu qu'il fallait gérer 2,3 millions de pratiquants, ce qui était un trop grand nombre pour le système pénal, l'article s'attarde sur qui devait être interrogé et relâchés, ceux qui ont été arrêté et détenus et quels sont ceux poursuivis et emprisonnés ».
Il y avait déjà eu des précédents d'inaction du Politburo face à des groupes qui posaient une opposition au parti, par exemple le mouvement étudiant du « Printemps de Beijing » de Tiananmen en 1989. La parti était loin d'être indécis ou inactif face à cette crise, il fallait à tout prix réagir. Il fallait veiller à ce que la répression ne soit pas exécutée trop proche d'événements importants qui attirerait la presse internationale. Il a aussi fallu lancer une enquête autant à l'international qu'en Chine, le caractère international du Falungong était apeurant pour le Politburo.
Il semble que la situation ait évoluée en deux étapes, lors de la première le parti était en mode réactif et utilisait plusieurs agences gouvernementales réunies rapidement. Au delà du 10 juin, le processus était d'avantage institutionnalisé dans le but de réagir de manière plus proactive dans la répression. La deuxième phase a permis de choisir les gens plus apte par leur expérience et capacités utile à combattre le mouvement du Falungong. Les institutions déjà existantes, n'avaient généralement pas d'expertise dans pour agir dans une telle situation.
Le nombre de pratiquants du Falungong variait de 2 à 40 millions ou 70 à 80 millions, selon les sources. Le comité pour gérer la crise utilisait le nombre de 2.3 millions. En 1999, pour le système de justice chinoise il était tout simplement impossible de gérer un tel nombre de personnes. La justice pouvait traité 6000 cas par mois, à cette vitesse et en considérant que cela fait 2.3 millions de cas, la Chine aurait passé 33 ans à juger tous les membres. Il était impératif de choisir qui viser. Fallait-il viser les zones urbaines qui étaient plus actives et étaient là où était basé leurs organisations ou la campagne qui avait 70% des pratiquants? Les arrestations ont été faites en trois vagues, le 20 juillet 5 600 membres furent arrêtés et la majorité fut relâchée après avoir écrit un document de repentance et juré leur retrait de l'organisation. La vague d'octobre fut encore plus grande avec 20 000 arrestations, les deux premières vagues représentaient moins de 1% du Falungong en Chine. Les actions disciplinaires variaient selon le rang de la personne dans le groupe, un simple pratiquant ne devait que dire qu'il se retirait du Falungong et que c'était mal pour pouvoir retourner à la maison. Les gens plus haut placés devaient se retirer du groupe, confesser ses crimes et dire des informations à la police. Les gens très haut placés perdaient leur place au parti communiste. Un fonctionnement quand même équitable, il est tout à fait normal que ceux à la tête du groupe soient plus sévèrement punis.
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