jeudi 25 avril 2013

The emergence of a new type of christians in China


Renaud Lalonde-Dolbec

The emergence of a new type of christians in China today      Chen Cunfu

Chen Cunfu, l’auteur de ce texte, cherche à mettre en lumière l’apparition d’une nouvelle classe sociale au sein de la communauté chrétienne en Chine. Son analyse est quantitative, il forme donc sa recherche sur des statistiques formées lors de ses recherches.

Cette communauté, que l’on surnomme les «boss christians», est selon lui issue de nouvelles zones économiques développées. Elle devient donc la principale source de support économique des églises. Ces nouveaux Chrétiens sont éduqués et peuvent alors argumenter avec le gouvernement et coordonner des mouvements de masse internationaux. L’apparition de ces «boss christians» illustre une nouvelle direction que prend le développement du christianisme à travers une Chine en essor économique. 
Chen Cunfu commence par nous expliquer comment cette communauté se forma : À la base, 90% des Chrétiens en Chine faisaient partie de la classe paysanne. Suite à l’établissement d’une économie de marché, certaines zones se développèrent très vite et cela changea le portrait du paysage chrétien.  Une autre raison de leur propagation rapide fut la répression des églises lors de la révolution culturelle. Cette attaque poussa les croyant à prêcher illégalement dans les églises souterraines. Suite au boom économique que vécu la Chine, la formation d’une nouvelle classe marchande au sein des communautés chrétiennes «enfouies» aida énormément la situation des églises. C’est par leur force économique qu’ils purent donner un poids au mouvement chrétien.

mardi 23 avril 2013

To Deeply Implement theScientific Coutlook on Development in Religious Administration Work


Texte de Alex Renaud

Xiaowen, Ye. «To Deeply Implement theScientific Coutlook on Development in Religious Administration Work». 2008

Ye Xiaowen est le directeur du bureau des affaires religieuses, ou administration d’état des affaires religieuses, sous le conseil d’état de Chine. Il est souvent reconnu pour avoir eu une participation active concernant le bannissement du Falun Gong ainsi que pour avoir choisit le onzième Panchen Lama. Il a aussi essayé de réduire l’influence du quatorzième Dalai Lama.

Le texte est en fait trois discours distinct que Ye Xiaowen à fait. Dans son premier discours, il commence par expliquer un des grands fondements de sa philosophie, c'est-à-dire de prendre le peuple comme base. Il explique qu’en fait, il ne faut pas voir la religion comme profondément négative. La religion a des points négatifs oui, mais aussi des points positifs. Il spécifie que nous devrions regarder la religion d’un côté positif  pour pouvoir mettre l’emphase sur ceux-ci et ainsi augmenter l’image de la religion. Cette manœuvre est dans le but de se rapprocher de son but principal étant de prendre les masses et les masses religieuses comme base. À un point dans son discours, Ye Xiaowen pointe avec des exemples que ceux ayant poussés à la révolution socialiste se sont servis de la religion pour contrôler les masses. Il croit que justement, à la place d’un contrôle, il serait préférable pour les deux partis de simplement travailler ensemble.
Le deuxième discours porte plus sur la compréhension des autorités, l’harmonie sociale et les temps de guerre. Il commence par dire que pour prendre les gens comme la base, il faut porter plus grande valeur aux masses croyantes. Il enchaine en citant Hu, pour démontrer que l’harmonie sociale ainsi que la balance sont dut à la compréhension au niveau religieux et au socialisme. Il continu par dire que la religion à changé au travers des années et s’est complexifiée. Suite à cela, Ye Xiaowen commence à parler des temps de guerre.

lundi 22 avril 2013

To Deeply Implement theScientific Coutlook


Ye Xiaowen,  "To Deeply Implement theScientific Coutlook on Development in Religious Administration Work”.  Speical issue of Zhongguo zongjiao, 2008-3.


Billet de Philippe Savard C.

Le texte ici traité, est un cours essai rédigé par Ye Xiaowe , qui fut publié en 2008 dans une édition spécial de « Zhongguo Zongjiao ».  L’auteur de ce billet est directeur des affaires religieuses  dans le partie communiste, on le connais notamment grâce aux événements reliés au Falun Gong ainsi qu’au quatorzième Dalai Lama.  Le texte en question rapporte de trois discutions qui cherchent à  développer une vision scientifique du fait religieux en chine. 
L’objectif de la première discussion est de trouver plus d’éléments positifs dans la religion, à la manière du parti communiste, et cherche à en faire des fonctions utiles et « positives ».  L’auteur affirme que pour en arriver là il faut « concevoir le peuple, comme la base »  ou encore «  taking the people as the base ». Ye affirme clairement qu’il perçoit la classe dominante  ayant mené la révolution socialiste de 1911, comme utilisant la religion pour contrôler la classe dominée. Il avance que selon lui il serait préférable autant pour le parti que pour les organisations religieuses de travailler ensemble. En quelque sorte, on comprend que Ye cherche à faire travailler la « masse croyante » au bénéfice des objectifs du parti.

Boss Christians


Texte d’Alice KIPRE

Cao Nanlai, "Boss Christians: The Business of Religion in the "Wenzhou Model" of Christian Revival."The China Journal, No. 59 (Jan., 2008), pp. 63-8 

Cao Nanlai détient un doctorat en anthropologie de l’université de nationale australienne et travaille actuellement en tant que professeur assistant de recherche à l’université de Hong Kong, précisément pour le Hong Kong Institute for the Humanities and Social Sciences. Le texte dont il est question ici traite d’un phénomène qui prend de l’ampleur en chine, les églises protestantes. L’auteur ici nous présente l’exemple du christianisme dans la ville de Wenzhou.
La ville de Wenzhou est une ville portuaire de Chine qui ces dernières années s’est développée a une vitesse fulgurante dans plusieurs domaines. Le domaine qui nous intéresse particulièrement est celui des églises dites « Wenzhou model ». Ces églises ont accompagné l’ascension fulgurante de cette ville et sont comparées a de entreprises vu la manière dont elles sont dirigées. Pour expliquer le développement de ces églises de Wenzhou, il faut revenir à ses créateurs. Avec la vague de développement de la ville, de nouveaux riches sont apparus, ces riches reconnaissant la main de Dieu dans leur succès et étant reconnus comme « influential Christian leaders » décidèrent d’investir dans les églises, c'est-à-dire les bâtiments religieux. Pourquoi le nom « Wenzhou model » ? Dans la mesure où ces « laoban » investissaient dans les églises, il en devenait en quelque sorte les CEO, les rênes de l’église n’étaient plus tenues par un pasteur mais par un conseil d’administration bien sur supervisé par ces leadeurs. De cela découla alors l’apparition de tous les vices que l’on peut retrouver dans tout ce qui touche de prêt ou de loin a la gestion d’une entreprise, c'est-à-dire la corruption et la concurrence.

dimanche 21 avril 2013

Religious Administration Work

Texte de Gosselin Sirois, Sophie

To Deeply Implement the Scientific Outlook on Development in Religious Administration Work

Ye Xiaowen was born in 1950, in Guiyang, in the Guizhou province.  He is recognized as having excelled in the domains of philosophy and sociology. Early in the 1990's, he worked for the  All-China Youth Federation as Deputy Secretary-General, followed by his implication  as director of the Bureau of Religious Affairs under the state council.  Moreover, he has been active in  the Chinese Society of Human Rights,  the China Sociology Society, and was the director of the State Administration of Religious Affairs from 1998 to 2009.  He currently is a member of the central committee of the Communist Party of China, and is also the Vice-President of the Central Institute of Socialism.

This text focuses on three discussions that Ye Xiaowen had, with the idea of exploring religion by “taking people as the base”.  The main point of the first one is that it is in the government's best interest to strive to develop the positive impact and functions of the various religious elements, namely the religious leaders and the believing masses.  Using the “truce” of the socialist construction as an example, he states that it is possible for the religious organization and the Chinese Communist Party to work together, A.K.A. That the Chinese Communist Party could, and should, “join with the believing masses to and make a contribution to the development of the economy and the society”.  To put it shortly, the Communist Party should have the religious groups working toward their own goals rather than opposing them.

The Church as a Surrogate Family Working Class Immigrant ChineseYouth

Texte de Mélanie Gougeon

CAO, Nanlai. The Church as a SurrogateFamilyWorking Class Immigrant ChineseYouth : An Ethnography of Segmented Assimilation, Oxford UniversityPress, Sociology of Religion, vol. 66, no. 2 (été, 2005), pp. 183-200.

Nanlai Cao a étudié à l’Université national d’Australie. Il a un doctorat en anthropologie. Il est un assistant professeur de recherche à l’Institue de l’humanité et des sciences sociaux de l’Université de Hong Kong. Il a écrit plusieurs articles dont Christians, Power, and Place in Contemporary Wenzhou et ConstructingChina’sJerusalem. Il s’intéresse particulièrement aux aspects religieux et sociaux de la réforme de la mondialisation de la Chine sur le Wenzhou.

Aux États-Unis, le rôle de la religion d’en l’adaptation est expliqué dans plusieurs articles. La religion est très importante dans la vie des immigrants. L’étude de Nanlai Cao analyse si la religion serait un facteur à l’intégration et l’acclimatation des jeunes chinois immigrants dans Chinatown à New York.

Le Chinatown de New York est un sujet souvent abordé dans les études des ethnies. Dans son article, Nanlai Cao consacre une partie à décrire son histoire de 1852 à 1965.

Religious Administration Work

Texte de Mélanie Gougeon

YeXiaowen, "To DeeplyImplement the Scientific Outlook on Development in Religious Administration Work”

YeXiaowen est un politicien qui s’est occupé de la question de la religion entre 1995 et 2009. Il a étudié en sociologie à l’Académie Guizhou de sciences sociales. Il devient dans le Parti comuniste, le directeur du Bureau des Affaires Religieuses. Il a interdit le Falun Gong. Il a persécuté les groupes étrangers qui, selon lui, contrôlaient les Églises chinoises.YeXiaowen a tenté en 2007 de réduire l’influence du 14eDalai Lama. En 2009, il a commencé à diriger l’Institue Central du Socialisme.

L’article "To DeeplyImplement the Scientific Outlook on Development in Religious Administration Work” est un rapport de trois discussions sur une vision scientifique du développement de la religion.

La première discussion cherche à trouver plus d’éléments positifs dans la religion. Pour ce faire, on doit « taking the people as the base ». Selon Ye, les classes sociales exploitantes utilisent la religion pour manipuler la population pendant la révolution du socialisme. Dès 1949, le Parti communiste chinois a déclaré qu’il pouvait joindre la masse religieuse au Parti dans le but d’une unité et d’une coopération dans la politique. Au seizième congrès du Parti, les capacités positives de la religion est importantes et qu’elles stimulent l’économie de la Chine. La religion doit être regardée du côté positif et négatif pour prendre les gens comme base.

samedi 20 avril 2013

The red, black, and gray markets of religion in China

Texte de Fabrice Tô

YANG, Fenggang. The red, black, and gray markets of religion in China. The SociologicalQuarterly, 2006, vol. 47, no 1, p. 93-122.

Yang Fenggang est un sociologue des religions chinoises, formé d'abord à l'Université du Peuple (Renmindaxue) à Beijing puis aux États-Unis, où il s'est converti au protestantisme et a fait carrière. Il est maintenant professeur à l'Université Purdue où il a fondé un très actif centre de recherche sur la religion en Chine. Adepte convaincu du paradigme du marché religieux (ou rational choicetheory), il développe depuis la fin des années 1990 sa propre théorie sur cette base, et l'a déjà largement diffusée par un nombre important d'articles dans les grandes revues de sociologie des religions.

L’auteur décrit les religions chinoises comme faisant parti de trois catégories : les religions autorisées par l’État, les religions interdites officiellement et les religions avec un statut ambigu. Cette théorie, issu de l’auteur lui-même, s’appuie sur plusieurs textes provenant des États-Unis qui tente de comprendre comment les facteurs qui vont aider la propagation de la religion dans un pays. Il utilise en particulier l’approche économique de la religion, c’est-à-dire l’idée qu’il est important d’avoir un « marché » pour faciliter la propagation d’une idée théologique. L’auteur reproche cependant à cette théorie d’exclure des pays comme la Chine qui ont un « marché » complexe et très différent de ce qu’on peut retrouver en Occident. Il insiste en particulier sur les croyances populaires, qui sont souvent oubliées par les chercheurs théologiques puisqu’elles sont plus rares en Occident. On parle ici des shamans, gourous, sorcières, bref, des gens qui ne font pas parti d’un clergé ou d’une organisation en particulier. C’est pourquoi l’auteur explique que sa théorie des trois marchés permet à l’approche économique d’englober d’autres sociétés, particulièrement celles qui sont aux prises avec de fortes régulations religieuses.

Protestant Christianity in Reform-Era China

Texte de Nezly Esseghir

Ownby, David, “Protestant Christianity in Reform-Era China: Realities and Representations”, Article présenté durant la conférence “Negotiating the Global with the Local: Translating Christianity in Modern East Asia”, à Claremont McKenna College, Californie, 26 & 27 février 2010 

Détenteur d’un Baccalauréat en Histoire de l’Université Vanderbilt, ainsi que d’une Maîtrise et d’un Doctorat en Histoire et Études Est-Asiatiques de l’Université Harvard, David Ownby est actuellement professeur titulaire d'Histoire à l'Université de Montréal. Auteur de Brotherhoods and Secret Societies in Early and Mid-Qing China: The Formation of a Tradition (1996) et de Falun Gong and the Future of China (2008), ses intérêts de recherche sont centrés sur l'histoire de la religion en Chine moderne et contemporaine.

Dans le cadre d’une conférence ayant pour thème « Christianisme Protestant dans la Chine de l’ère de la réforme: réalités et représentations », l’auteur nous propose un état des lieux de l’expression du christianisme dans l’Asie moderne à l’ère de la globalisation et pose la question de la montée du protestantisme en Chine. En effet, sur la base des chiffres avancés par les statistiques officielles, complétés par ceux des « House Church Christians » et recoupés avec des informations internes attestées lors de rencontres de l’Administration des Affaires Religieuses de l’État chinois, l’ère post-Mao aurait vu naître un renouveau de la religiosité en Chine, pour les religions populaires traditionnelles, mais surtout pour le christianisme, principalement à travers le protestantisme. Après avoir atteint les presque un million de convertis en 1949  depuis l’arrivée des missionnaires, et après avoir parfois perdu des membres pendant l’ère Maoïste, la Chine compterait aujourd’hui 130 millions de chrétiens, dont seulement 20 millions de catholiques, incluant les églises officielles et celles non-agréées par les autorités chinoises. Ce qui placerait la Chine en troisième position mondiale en termes de nombre de chrétiens. Ceci met en lumière, selon l’auteur,  l’importance que prend l’expansion du protestantisme en Chine et l’importance d’étudier le phénomène tant pour les fidèles, les chercheurs dans le domaine du renouveau religieux, que pour les autorités chinoises.

Lost in the Market’s, Saved at McDonald’s

Texte de Benoit Desormeau

Lost in the Market’s, Saved at McDonald’s: Conversion to Christianity in Urban China (Fenggang Yang)

Ce texte, original dans son approche, provient d’un assistant professeur du Département de sociologie et d’anthropologie de l’Université Purdue aux États-Unis (Indiana). Cet immigrant chinois fait part de ses opinions sur les causes et les mécanismes expliquant la popularité croissante du Christianisme et en particulier du Protestantisme au près la population chinoise indigène. 

Son étude provient des entrevues qu’il a faites avec ses assistants de recherche auprès d’églises protestantes et de pratiquants dans plusieurs villes de Chine entre les années 2000 et 2003. Il a aussi colligé des informations provenant d’autres auteurs contemporains intéressés par le même sujet. 

Dans son texte, il développe plusieurs éléments de réflexion dont les théories de la conversion, la croissance de la chrétienté en Chine entre les années 1980 et 1990 (s’appuyant sur des données statistiques), les contraintes institutionnelles avant et depuis les événements de la Place Tiananmen en 1989, l’influence de la globalisation mondiale et en particulier de la montée de l’économie de marché qui a bouleversé le fonctionnement traditionnel en Chine, la répression politique et l’influence américaine symbolisée par la chaîne des restaurants McDonald’s. 

The Emergence of a New Type of Christians in China Today

Chen Cunfu and Huang Tianhai, "The Emergence of a New Type of Christians in China Today." Review of Religious Research, Vol. 46, No. 2 (Dec., 2004), pp. 183-200.

Par Catherine Forget

Les informations sur les auteurs sont plutôt difficiles à trouver.
 
Le texte de Chen Cunfu et de Huang Tianhai est séparé en 3 parties. La première consiste plutôt en une analyse  quantitative des résultats du changement de statut économique des catholiques en général. Beaucoup de référence sont fait avec le fait que la plus grande majorité des catholiques avant la Révolution culturelle n’était que de pauvres paysans et que maintenant ils sont de plus en plus présents dans le monde des affaires.  De nombreux exemples sont donnés.
 
Dans la deuxième partie, les trois caractéristiques principales des catholiques sont ressorties et expliqués. La première caractéristique est que la plus part proviennent de la génération née après le prise de contrôle du pays des communistes en 1949. De ce fait, ils seraient plus  instruits que la génération de catholique précédente. La deuxième caractéristique est qu’ils ont de l’argent et qu’ils contribuent monétairement au développement  de leurs églises. Enfin, la troisième caractéristique est qu’ils sont sensibles, énergique et qu’ils ont un esprit ouvert : « They conduct business the same way their non-Christian business counterparts do, but unlike them, they apply their religious faith in their activities. Bosses and employees work together for ``the glory of God`` as well as the benefits of others. »

Seeds of Blood

Texte de Eli-Anny Cianca M.

Documentaire « Seeds of Blood » par China Soul

China Soul est une fondation qui a été crée par Yuan Zhiming. Il a fallu qu’il quitte la Chine à cause des manifestions qui ont eu lieu en 1989. En 1992 il a participé au « Reformed Theological Seminary » au Mississippi. Aujourd’hui, il est le directeur de China Soul et se dédie à faire de vidéos et écrire des livres pour convertir les Chinois.

La vidéo commence par la narration de la vie de trois missionnaires chinois qui ont été emprisonné parce qu’ils avaient refusé de délaisser leur foi envers Jésus Christ. Le premier a été enfermé avec sa femme pendant 20 ans, le gouvernement lui a donné la possibilité de sortir de prison, cependant il ne voulait pas partir parce qu’il disait que c’était comme renier sa foi. Le deuxième avait été faire des études aux États-Unis, il venait d’obtenir son doctorat en chimie. Il s’est fait mettre en prison parce que le président de l’Union theological seminary of New York le trouvait fou. En 193 jours il a lu la bible quarante fois. De retour en Chine, il dédia le reste de sa vie propager la parole de dieu.  Le troisième s’est fait accuser d’anti révolution parce qu’il avait établi une église à Shanghai. Il est mort avant la fin de sa sentence.  Le documentaire continu par la narratrice qui raconte l’histoire religieuse de la Chine après la rébellion de boxers. Elle explique qu’au 20e siècle, les chrétiens sont plus forts et plus fidèles, le travail des missionnaires porte enfin fruit.  À l’arrivée du parti communiste, il eut un mouvement pour que l’Église soit sous le contrôle du parti (three self church movement). Tous les évangélistes qui refusaient de joindre le mouvement se faisait emprisonner ou se faisait envoyer dans les camps de travaille.

Boss Christians

Texte de Énora Gagné

Cao Nanlai, "Boss Christians: The Business of Religion in the "Wenzhou Model" of Christian Revival."The China Journal, No. 59 (Jan., 2008), pp. 63-8

Le Dr. Cao Nanlai est professeur adjoint de recherche à la Hong Kong Institute for Humanities & Social Sciences de l'Université de Hong Kong. Il a publié plusieurs articles sur les religions en Chine, mais surtout sur le Christianisme. Ayant obtenu un diplôme en Anthropologie, cela donne une autre perceptive des recherches qu'il fait sur le Christianisme en Chine et surtout dans la ville de Wenzhou.

Dans son texte, "Boss Christians: The Business of Religion in the "Wenzhou Model" of Christian Revival.", l'auteur décrit la recherche qu'il a fait sur la ville de Wenzhou, qui est considérée comme le centre du christianisme du pays et est appelé le Jérusalem de la Chine. Il y aurait dans les environs de un million de protestants dans cette ville et plus de 1200 églises. Cette entrer du protestantisme va amener cette ville rurale à un centre capitaliste régionale, à une croissance des petites et moyennes entreprises familiales, à devenir un noyau de ressources extérieurs et à créer une nouvelle classe d'entrepreneur. Cette nouvelle classe d'entrepreneurs chrétiens vont s'appeler les patrons chrétiens. Ces nouveaux patrons vont être à la tête d'un développement d'églises dans la ville et plus tard, dans le reste de la Chine et à l'extérieur du pays. Ces entrepreneurs ventent leurs fois chrétiens et le fait que leurs pratiques soient bénis par Dieu, pour justifié leurs pratiques. L'auteur fait références à Weber dans son teste en disant que les patrons chrétiens se servaient de son livre sur la relation entre le protestantisme et le capitalisme comme guide d'emploi dans leurs entrepeunariat. L'auteur mentionne aussi que le but de cette étude est de démontré que le Christianisme des patrons de Wenzhou sont un facteur social bien encré dans la société locale. Aussi l'élite que le Modèle Wenzhou à créer reflète leurs désir de pour un capital culturel et économique.

vendredi 19 avril 2013

Catholic Revival During the Reform Era

Texte par Catherine Gauthier

Madsen, Richard. “Catholic Revival During the Reform Era”. The China Quarterly. No. 174 (Juin 2003), 468-487.

Professeur dans le département de sociologie de l’Université de Californie et détenteur d’une maitrise en études asiatiques et d’un doctorat en sociologie, Richard Madsen se spécialise sur les questions d’idéologies morales, de religion chinoise et de sociologie comparative, religieuse et culturelle/idéologique. Dans l’article « Catholic Revival During the Reform Era », publié en 2003 dans la revue The China Quarterly, il traite du renouveau de la religion catholique en Chine en expliquant sa progression lente, l’intensité de ses conflits et le mélange entre l’antagonisme et la coopération entre celle-ci et le gouvernement chinois. Pour ce faire, il présente les aspects de ses sacrements religieux, sa représentation dans les communautés rurales et l’impact des relations conflictuelles entre la République populaire de Chine et le Vatican.

Madsen explique d’abord qu’on estime environ le nombre de catholiques en Chine entre 10 et 12 millions de membres, majoritairement très pieux par rapport à leurs confrères en Europe et en Amérique du Nord. En pleine période de renouveau religieux général en Chine, qui peut être attribué entre autre à l’effondrement de l’idéologie marxiste, à la mobilité sociale, à un relâchement du pouvoir répressif du gouvernement ou encore à la facilité d’accès au monde via les divers modes de communications, le catholicisme se voit aussi boosté, bien qu’on lui trouve aussi des facteurs distincts qui marquent son renouveau (469). En effet, alors que les autres religions en Chine voient leur nombre d’adhérents augmenter de façon parfois exponentielle, la religion catholique connait une hausse plus constante, suivant de façon générale la hausse démographique du pays. De plus, les confrontations entre les autorités chinoises et la religion catholique attirent l’implication d’un troisième parti, le Vatican, attachant ainsi une dimension externe au conflit. Cela ajoute aussi une dimension politique à l’évolution du catholicisme, alors que les relations entre le Vatican et la République alternent entre coopération et hostilité.

The Church as a Surrogate Family for Working Class Immigrant Chinese Youth

Billet rédigé par Caroline Flocari

CAO, Nanlai. «The Church as a Surrogate Family for Working Class Immigrant Chinese Youth:  An Ethnography of Segmented Assimilation.», Sociology of Religion, Vol. 66, No. 2, Oxford, Oxford University Press, Summer 2005, pp. 183-200.

Nanlai Cao a obtenu son doctorat  en anthropologie à l’Australian National University en 2008.  Il est maintenant un professeur assistant à l’université de Hong Kong.  C’est un chercheur en début de carrière dont les champs d’expertise sont la religion, l’ethnographie, l’anthropologie de la Chine contemporaine, la charité chrétienne et les communautés marchandes transnationales.  Il a déjà publié un livre ainsi que plusieurs articles. 

Dans son article intitulé The Church as a Surrogate Family for Working Class Immigrant Chinese Youth […[, M. Cao cherche non seulement à examiner le rôle de la religion dans l’adaptation et l’assimilation de jeunes immigrants Chinois dans le cadre d’une église protestante conservatrice à New York mais il souhaite également combler un fossé existant dans son domaine d’étude.  Selon lui, il y a des manques à combler concernant la littérature sur l’assimilation.  Il propose donc d’étudier cette église du Chinatown de New York, soit la Cantonese Church of the Lord (CCL), afin d’offrir des réponses au sujet des jeunes immigrants chinois qui sont de classe ouvrière et situés dans l’enclave ethnique que représente ce quartier.  Il expose son plan en trois parties : explorer le rôle de la religion dans le cas d’une assimilation qui est non traditionnelle (segmentée) chez de nouveaux et jeunes immigrants, la religion au sein de la communauté asiatique de classe ouvrière aux États-Unis et les groupes de jeunes immigrants convertis.

jeudi 18 avril 2013

Towards the Forging of a Chinese University Ethos


Ashley-Marie Maxwell


HAYHOE, Ruth, “Towards the Forging of a Chinese University Ethos: Zhendan and Fudan, 1903-1919”, 1983 

The author begins her article by explaining how the educational systems in China and in the West are fundamentally different and incompatible. Indeed, the systems differ so much that it is impossible to compare them on the same levels. During the XX century, the Chinese government found it imperial for the educational system to include Western teachings to their curriculums. This produced higher education institutions which taught a combination of western knowledge with ancient Chinese philosophy. Among famous schools, the Beiyang Gongxue, Nanyang Gongxue and the Imperial University (Beida) were created. However, the blend between Western and Chinese teachings didn’t always go as planned and, in 1902 students and professors from Nanyang Gongxue revolted against the system and left to create their own school: Aiguo Xueche (Patriotic School) and Zhendan (Aurore) (325). Protestants also tried their hand at creating colleges which catered a lot to Western ideologies. St. John’s University in Shanghai followed American education standards and boasted that its Chinese graduates were able to continue their studies in America due to their levels being sufficiently high (325). A third wave of institutions surfaced in China, this time promoting revolutionary activities and encouraging rebellion against the strict and rigid state. Aiguo Xueche might have been such a school where education was used as a front for other anti-government activities. The forth kind of emergence was based on the desire to produce private and public schooling where the focus of studies would be Chinese classical literature and philosophy.

The emergence of a new type of Christians in China


Ashley-Marie Maxwell

CUNFU, Chen, TIANHAI, Huang, “The emergence of a new type of Christians in China”, 2004.

This article, divided into two parts, discusses the resurgence of Catholicism and Protestantism in China after the foundation of the People’s Republic in 1949. The authors argue that Catholics had gone underground during the Cultural Revolution in order to safeguard their Church and their beliefs. After the crisis had passed, they resurfaced just as strong as before. While this remains unverified (due to the lack of research in this area), the authors believe that this contributed greatly to the strong presence of Christians in China today. Christian traditions are especially strong in the southeastern province of China such as Wenzhou, and the coastal provinces which border Shanghai on the East coast of the country. Demographically speaking, the churchgoing population of Wenzhou is made up of businessmen/businesswomen and professionals. The interesting part of the study however, deals with the demographics of the coastal city of Longgang, where the churchgoers are formerly peasants now turned successful businessmen, making Longgang the “first peasant city” of China (185). Beyond the rapid economic growth seen in Longgang, there is a staggering amount of Christians. The authors of the article expect that close to 4700 churchgoers practice their religion in this region however, the exact number is unknown because of the large turnover of faithfuls shuffling in and out on a regular basis, notwithstanding the underground population of ‘secret’ worshippers and unbaptized faithfuls.

An Unlikely Peace


Philippe Desrochers 

An Unlikely Peace: American Missionaries and the Chinese Communists, 1948-1950
Author(s): Nancy Bernkopf Tucker 
Reviewed work(s): Source: Pacific Historical Review, Vol. 45, No. 1 (Feb., 1976), pp. 97-116
Published by: University of California Press
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/3637302 .Accessed: 02/01/2012 16:30

Nancy Bernkopf Tucker joua plusieurs rôles importants dans sa carrière. Professeure à l’université de Georgetown, elle fut considérée comme une autorité du cas politique chinois et taiwanais. Elle occupa de nombreux postes gouvernementaux de haut niveau concernant les politiques étrangères, majoritairement celles se liant à l’Empire du Milieu.  

Ce texte traite des relations partagées entre les missionnaires religieux, particulièrement des Américains prêchant le christianisme, et l’instance gouvernementale chinoise. L’auteure indique d’abord qu’il est communément admis que la période de 1940 à 1950, sur ce cas précis, est très peu documentée, et que les documents s’y rapportant sont relativement vagues et traite souvent des mêmes sujets généraux, se concentrant sur des évènements marquants plutôt que des homologations relatant les activités et évaluant les performances et l’influence des différentes actions misent en place. L’influence de ces travaux sur les politiques américaines serait également presque totalement omise. Elle juge qu’un pan de cette dite période, soit celle s’étendant des années 1948 à 1950, est particulièrement mal représentée en lettres. Ce temps critique, durant lequel le Parti Communiste Chinois a fondé ses assises et monta au pouvoir officiel, fut tumultueuse et pleine de particularités historiques ayant éclipsé le travail des missionnaires étrangers en Chine.  C’est sur cette période qu’elle s’attarde davantage.  

The Challenge of Race Relations


Texte d’Alice KIPRE

Liping Bu, "The Challenge of Race Relations: American Ecumenism and Foreign Student Nationalism, 1900-1940."Journal of American Studies, Vol. 35, No. 2.2 (Aug., 2001), pp. 217-237 (Liping Bu).

Le docteur Liping Bu est professeur d’histoire respectivement. Elle est spécialisée dans l’histoire moderne de la Chine et du Japon, aussi dans l’histoire des relations étrangères américaines et de l’immigration. 
L’immigration dont l’auteur fait a spécialité est au cœur du texte que nous traitons. En effet,  nous avons un aperçu de l’Etat de l’immigration dans les années 1900-40. Des jeunes étudiants chinois quittent leur pays natal pour étudier le christianisme aux Etats-Unis. Nous relevons des informations sur les traitements qu’ils reçoivent, comment ils sont perçus par les citoyens américains et après qu’est ce que les étudiants étrangers acquièrent de leur expérience sur le sol américain.
Quelques années avant la première guerre mondiale, des missionnaires chrétiens, la plupart protestants trouvent un moyen pour évangéliser la population. Ils décident d’envoyer des étudiants chinois aux Etats-Unis se perfectionner dans une certaine éducation chrétienne. Ces étudiants qui reviendraient permettraient d’appuyer les missionnaires dans leur volonté d’inculquer les valeurs chrétiennes au peuple chinois. Cette expérience fonctionne et les étudiants ayant appris a l’étranger reviennent et certains devinrent ingénieurs ou techniciens. A partir de 1913, le nombre d’étudiants étrangers double et le revers de la médaille est que cette « intrusion » d’étrangers sur le sol américain déplait à certain citoyens, une certaine discrimination survient alors. Les étudiants étrangers ressentent alors cette discrimination et pour certains ne la comprennent pas : « They found that many Christian Americans did not practice the Christian love that American missionaries emphasized in their preaching. ». 

The Role of the YWCA in the Development of the Chinese Women’s Movement, 1890-1927



DRUCKER, Alison R.: “The Role of the YWCA in the Development of the Chinese Women’s Movement, 1890-1927”, Social Service Review, vol. 53, no 3, sep. 1979, pp. 421-440.

Par Romy Martel

Alison R. Drucker travaille pour le bureau des droits civils au ministère de la Santé, de l’Éducation et du Bien-être social américain. Elle a écrit quelques ouvrages portant sur l’influence de l’Occident dans des mouvements de libération de la femme en Chine, notamment “The influence of Western Women on the Anti-Footbinding Movement 1840-1911”.

Alison R. Drucker nous parle dans ce texte de la YWCA, la Young Women’s Christian Association, de sa naissance aux États-Unis et en Angleterre et de son importation en Chine, ainsi que comment ce groupe a rehaussé le statut de la femme en Chine, encore prise de son carcan traditionaliste, au début du XXe siècle. 

lundi 15 avril 2013


Sunday  March 31st 
Alexei Goncharenko
 Authors(s):  Ryan Dunch
Source: History and Theory, Vol.41, No 3. (Oct., 2002), pp. 301-305
Published by: Blackwell Publishing for Welesyan University

The author Ryan Dunch obtained a PhD in history at Yale university and also studied in British Columbia and finished his B.A in Asian studies in the Australian National university. Presently he is Chairman of the department of East Asian Studies at the university of Alberta. He had been awarded numerous research grants and also published numerous articles regarding the subject of East-Asia. Although he had finished his M.A in history in classical studies, his concentration subjects revolve mostly around religion in Asia, specifically, China and Tawain.
To present the subject the Author introduces the meaning of ''Cultural imperialism'' by portraying the problems that this term highlights and hides in the processes of cultural interaction.  He depicts of how this ''cultural imperialism'' term was always associated with the actions of Christian missionaries in the nineteen and twentieth century's in China's and other countries in general.


Sunday  April 14th 
Alexei Goncharenko
 Authors(s):  Ruth Hayhoe
Source: China quarterly, No. 94 (Jun., 1983), pp. 323-341
Published by:  Cambridge University Press on behalf of the School of Orient and African Studies

The author Professor Ruth Hayhoe is a specialist in Comparative Education and a Sinologist. From 1997 to 2002 she headed the Hong Kong Institute of Education , and is now Presidente merita. She is also a professor in the Department of Theory and Policy Studies in Education at the Ontario Institute for Studies in Education of the University of Toronto (OISE/UT), where she served from 1986 to 1997, including appointments as Chair of the Higher Education Group and Associate Dean. Before that she held teaching positions at Heep Yunn School in Hong Kong, at Fudan University in Shanghai and at the Roehampton Institute of Higher Education in London, as well as holding a diplomatic post at the Canadian Embassy in Beijing from 1989 to 1991.
Hayhoe starts off explaining that Fudan university became an important continuation of Chinese culture, education and tradition under the new peoples government.  The entire article is an explanation and critic of the Chinese educational system that underwent reforms, thus finally giving birth to a university of Fudan that represents the fight to keep Chinese traditions while integrating western and Jesuits teachings. 

Catholic revival During the Reform Era


Par Dominique Farley

Madsen, Richard, 2003, Catholic Revival during the Reform Era, The China Quaterly, no.174, Religion in China Today, pp.468-487

D’après une courte bibliographie sur l’auteur Richard Madsen fournie par le département de sociologie de l’Université de San Diego, celui-ci est titulaire d’une Maîtrise dans les études asiatiques ainsi que d’un doctorat en sociologie de Harvard. Il est professeur en sociologie de l’université californienne de San Diego. Madsen a été co-directeur du projet de base Ford qui avait comme objectif de faire revivre la discipline universitaire de sociologie en Chine. D’après des informations supplémentaires dans cette biographie, il est auteur et co-auteur de douze ouvrages portant sur la culture chinoise, la culture américaine et les relations internationales. Il a rédigé des articles intellectuels expliquant la manière de comparer les cultures et comment faciliter le dialogue entre eux. Il a aussi écrit des ouvrages sur la culture américaine en se penchant notamment sur l’individualisme et les institutions qui maintiennent cette culture. Parmi ceux-ci, l’ouvrage Habits of the heart  qui a gagné la récompense L.A Times Book. Madsen a été nommé jury au Prix Pulitzer. (source : chinesestudies.ucsd.edu/people/faculty/madsen.html)

dimanche 14 avril 2013

The Church as a Surrogate Family for Working Class Immigrant Chinese Youth


«The Church as a Surrogate Family for Working Class Immigrant Chinese Youth:  An Ethnography of Segmented Assimilation.»

Texte de Simon Laramée

CAO, Nanlai. «The Church as a Surrogate Family for Working Class Immigrant Chinese Youth:  An Ethnography of Segmented Assimilation.», Sociology of Religion, Vol. 66, No. 2, Oxford, Oxford University Press, Summer 2005, pp. 183-200.

Nanlai Cao est un assistant professeur en recherche de la Hong Kong Institute for the Humanities and Social Sciences de l’Université de Hong Kong. Il a obtenu son doctorat en anthropologie en 2008 à l’Australian Social University. Ses champs d’expertise sont entre autres l’ethnographie, les pratiques religieuses, la culture, l’économie et l’anthropologie de la Chine contemporaine. Bien qu’il soit encore en début de carrière, Cao a déjà un livre et plusieurs articles à son actif. L’article à l’étude ici s’insère bien dans son champ d’orientation puisqu’il soulève des sujet comme la religion et l’ethnographie. Plus spécifiquement, le texte se concentre sur la vie de jeune immigrés chinois.

The red, black and greymarkets of religion in China

Texte de Jérémie Dauphinais Tremblay

The red, black and greymarkets of religion in China

Le texte «The red, black and greymarkets of religion in China» fut écrit par Yang Fenggang en 2006. Celui-ci est professeur de sociologie à l’université de Purdue en Indiana et est directeur d’un centre de recherche sur la religion et la société chinoise.

Le texte mentionné traite d’une approche spécifique en ce qui attrait à l’analyse religieuse au sein d’une société, l’approche économique. En effet, l’économie religieuse est l’ensemble des activités religieuses dans un certain milieu : un «marché» de clients potentiels, une ou plusieurs organisations cherchant à obtenir ou maintenir des adhérents et la culture religieuse offerte par ses organisations, selon Stark et Finke. L’auteur, quant à lui, affirme que le modèle économique peut fonctionner avec la Chine, mais qu’il requière quelques nuances étant donné la complexité de la situation religieuse. De plus, ce dernier modèle ne tient pas en ligne de compte les formes de spiritualité non-institutionnalisées, typiques de la tradition chinoise, c’est pourquoi Fenggang propose une autre façon d’analyser la chose : un modèle tripartites définissant le «red, black and greyreligiousmarket».

Chinese Protestant ChristianityToday

Chinese Protestant ChristianityToday

BAYS, Daniel H.: “Chinese Protestant Christianity Today”, The China Quaterly, n°74, June 2003, pp. 488-504.

Par Romy Martel

Daniel H. Bays a fait ses études en Histoire, spécialité Asie de l’Est où il a obtenu un doctorat. Il est aujourd’hui professeur d’histoire au Calvin College au Michigan et il y a également été directeur du programme d’études asiatiques. Ses recherches se concentrent sur la politique et la société de la Chine moderne, ainsi que sur le christianisme en Chine. Il a écrit plusieurs ouvrages sur ce dernier et il a remporté en 2009 le prix de mérite de la Société pour l’Histoire du christianisme en Chine.

Le texte de Daniel H Bays fait le survol de la situation du protestantisme en Chine de sa forte montée dans les années 80 jusqu’à aujourd’hui.
En effet, dans les années 80, on voit une résurgence de la religion, et du même cas du protestantisme, qui commence alors à se voir étudier tout au long des années 80 et 90 et qui réunit un nombre toujours plus important de membres. Il est d’ailleurs impossible de connaître le nombre exact de protestants en Chine car il faut savoir que l’Église protestante y est morcelée. D’un côté, il existe des églises « officielles » qui sont rattachées au gouvernement et qui sont donc contrôlées par lui, avec des pasteurs éduqués dans des écoles spécialisées, d’un autre, nous trouvons les églises « à domicile » qui sont indépendantes du Parti communiste et qui ont donc une plus grande liberté, mais qui sont alors considérées comme illégales.

Chinese Protestant Christianity Today

Chinese Protestant Christianity Today par Daniel H. Bays,

Texte par Gabrielle Hui St-Aubin

Daniel H. Bays est membre de conseil consultatif et récipiendaire d’un doctorat sur l’histoire de la Chine à l’Université de Michigan. Professeur et directeur du département d’Études asiatiques au Collège Calvin en 2000, il a vécu à Taiwan pendant trois années et retourne fréquemment en RPC. Enfin, auteur de plusieurs recherches et écrits, il se spécialise surtout sur l’histoire Chrétienne en Chine moderne. 

Dans cet article, l’auteur trace d’abord le portrait de la montée fulgurante des chinois protestants et du  fait protestantisme en Chine, depuis les deux dernières décennies, pour enfin discuter des caractéristiques caractérisant le mouvement moderne d’aujourd’hui. Abordant statistiques, faits historiques, caractéristiques et conséquences reliés au mouvement, il décrit finalement  le 'phénomène' du protestantisme comme étant bien encré dans la société chinoise, reflétant à la fois des affinités avec la culture traditionnelle chinoise et celle plus moderne.

samedi 13 avril 2013

Rewriting Jesus in Republican China


Rewriting Jesus in Republican China : Religion, Litterature, and Cultural Nationalism

Texte de Myriam Lalonde

Ni Zhange. «Rewriting Jesus in Republican China : Religion, Litterature, and Cultural Nationalism», dans The Journal of Religion, Vol. 91, No. 2, avril 2011, pp. 223-252

Zhange Ni est une assistante professeure à l’Université VirginiaTEch au département de Religion et Culture. Quant à ses études, elle a reçu, en 2009, son doctorat en Religion et Littérature à l’Université de Chicago. Ses sujets de recherches portent sur la formation de la religion ainsi que sur des théories portant sur des sujets modernes et contemporains comme : le sexe, le genre et la sexualité.  Elle travaille présentement sur deux ouvrages : The Pagan Writes Back: Religion and Literature in Contemporary Novels and Women, Literature et Subterraneous History of Religion in Modern China.

Dans cet ouvrage, l’auteure explique comment le mouvement de la Nouvelle Littérature en Chine en est venu à intégrer et réécrire Jésus-Christ ainsi que son rôle dans la cultureau sein de la nation chinoise. L’auteure cite,tout au long de son article, des ouvrages occidentaux et chinois en faisant constamment référence à des personnes clés lors de l’évolution de ce mouvement en Chine.

American missionaries

Texte de Godon Sabrina
 
Titre: American missionaries, Sun Yat-Sen, and the Chinese Revolution

Parution: Pacific Historical Review, Vol. 47, No. 2, May, 1978, pp. 261-282

Michael V. Metallo, décédé en septembre 2007, enseignait à Providence College à Rhode Island, États-Unis, depuis 1967. Il a aidé à créer le programme d’études est-asiatiques dans ce collège il y a plus de vingt ans et se spécialisait en l’histoire de l’Asie du sud-est, en plus de parler couramment le mandarin. Avant sa carrière de professeur, Metallo a travaillé pour l’Agence Centrale d’Intelligence (CIA).  Il s’intéressait particulière à la Chine du 20e siècle et les relations entre l’Asie et les États-Unis, comme on peut le constater à travers son article intitulé « American missionaries, Sun Yat-Sen, and the ChineseRevolution ». Dans ce texte, l’auteur montre la relation changeante entre trois entités de 1911, le moment de la révolution chinoise, et la décennie qui a suivi. Les sources utilisées sont variées : rapports politiques, articles de revues spécialisées, lettres, entrevues, livres, etc.

Metallo débute l’article avec la fin de la dynastie Mandchoue et l’apparition d’un gouvernement provisoire, que le gouvernement américain soutenait tout en faisait preuve de prudence, tandis que les différentes groupes de missionnaires supportaient ouvertement la mise en place d’un gouvernement chinois républicain puisque les Mandchoues avaient mis des obstacles au travail des missionnaires. Malgré le peu d’attention que le gouvernement américain accordait aux missionnaires en Chine, ceux-ci ont quand même marqué l’attention du public avec l’enthousiasme qu’ils ressentaient visiblement envers les révolutionnaires à ce moment, voyant la Chine comme enfin prête à convertir et à s’ouvrir à une « moralité supérieure ». Ce rêve semblait d’autant plus possible que les chefs révolutionnaires tenaient des liens positifs avec les missionnaires à travers des missions éducatives comme le Y.M.C.A.

The Challenge of Race Relations

Texte rédigé par Gabrielle Maisonneuve

BU, Liping, The Challenge of Race Relations: American Ecumenism and Foreign Student Nationalism, 1900-1940, Journal of American Studies, 35 (2001), 2, 217-237

Docteur Liping Bu a quitté son poste d’enseignante à l’Université de Beijing en 1989 pour poursuivre ses études aux États-Unis. Elle obtint un doctorat en histoire et politique et s’intéresse de près aux études des relations culturelles entre puissances étrangères. Elle a publié quelques livres sur le sujet et a rédigé des articles pour des journaux tels que le Journal of American Studies et Peace& Change.

L’article Challenge of Race Relations est une étude de l’influence des groupes chrétiens américains sur les étudiants étrangers venus étudier aux États-Unis avant la Deuxième Guerre mondiale. Ces étudiants ont été marqués tant au niveau culturel, intellectuel et spirituel par une telle expérience, mais pas nécessairement de la manière que l’aurait souhaité les associations missionnaires. En effet, les étudiants venus de l’autre bout du monde pour connaitre le «rêve américain» furent rapidement confrontés à la dure réalité de l’époque et cette désillusion fit naître en eux un fort sentiment nationaliste et particulièrement à la veille de la Deuxième Guerre mondiale.

Rewriting Jesus in Republican China


Rewriting Jesus in Republican China: Religion, Literature, and Cultural Nationalism Author(s) : Zhange Ni, Reviewed work(s): Source: The Journal of Religion, Vol. 91, No. 2 (April 2011), pp. 223-252

Par Raphaël Lachkar

      Dans son essai, Zhang s’interroge sur le rôle du christianisme dans la construction culturelle nationaliste chinoise du début du siècle (1920-1940).
      En effet, selon l’auteur, la religion fut l’un des thèmes les plus abordés par les différentes affiliations intellectuelles (dont le mouvement pour la nouvelle culture) en 1910-1920. La Chine sortait d’une période d’inféodation impériale et occidentale qui plus que tout nourrit ses velléités de construction culturelle par le nationalisme. Il était entendu que la religion n’aurait plus lieu de s’exprimer dans l’appareil étatique, cependant, son implication dans la construction culturelle restait plus partagée.

      La nouvelle culture chinoise s’est bâtie en partie avec le célèbre mouvement littéraire du 4 mai, Zhang Ni comprend l’implication religieuse occidentale ici comme une réponse à la soif de modernité et d’inspiration spirituelle des jeunes auteurs de l’époque. Ainsi, la Bible et la mythologie grecque furent traduites et réinterprétées et Jésus indigènisé et tourné en héro nationaliste. L’ensemble du mouvement avait pour vocation d’asseoir une pensée rationnelle stable et novatrice afin de se détacher de son héritage soumis et traditionnel pour donner naissance à une nation forte. Paradoxalement c’est chez l’oppresseur occidental que les modernisateurs se tournèrent, d’où la recherche de symboles chrétiens.

The Emergence of a New Type of Christians in China Today

The Emergence of a New Type of Christians in China Today

Texte de Simon Deschênes

Source: CHEN Cunfu& Huang Tianhai, « The emergence of a new type of christians in China today », Review of religious research, vol.46, no 2, déc. 2004, p.183-200.

Les deux auteurs sont des enseignants à l’université de Zhejiang.
 
Dans cet article, les auteurs abordent l’émergence d’un nouveau type de chrétiens dans la Chine contemporaine. De façon générale, ces chrétiens n’ont rien à voir avec ceux des précédentes générations. Alors qu’auparavant les adeptes du christianisme étaient des paysans relativement pauvres, les nouveaux chrétiens, généralement connus sous le nom de « boss christians », sont tout le contraire de leurs ancêtres. Ces « boss christians » vivent dans les grandes villes du littoral, la plupart exercent des métiers demandant un haut niveau d’éducation, travaillent dans le secteur privé et sont ouvert d’esprit. À titre d’exemple, les auteurs soulignent que sur les 221 chrétiens de 18 à 60 ans dans la région du Wenzhou, 190 d’entre eux sont dans le milieu des affaires, 16 possèdent leur propre entreprise, 10 sont dans le milieu de la santé ou le corps professoral et seulement 5 sont des fermiers ou des pêcheurs.

Beyond Cultural Imperialism

Beyond Cultural Imperialism: Cultural Theory, Christian Missions, and Global Modernity

Texte de Simon Deschênes

Source : DUNCH, Ryan, « Beyond Cultural Imperialism: Cultural Theory, Christian Missions, and Global Modernity », History and theory, vol.41, no 3, oct.2002, p.301-325.

Ryan Dunch est présentement professeur au département des études est-asiatiques de l’Université de l’Alberta. Il concentre la plupart de ses recherches sur la place et le rôle du christianisme dans la Chine contemporaine. En ce moment, il rédige un livre sur le rôle des missionnaires en Chine vers la fin de la dynastie Qing.
 
Dans son article, l’auteur sépare sa recherche en trois parties. La première section servira de point de départ en remettant dans son contexte usuel le concept d’« impérialisme culturel ». Ensuite, il sera question de l’utilisation du concept d’« impérialisme culturel » dans le cadre des missionnaires. Finalement, Dunch établira une historiographie des missions dans la Chine moderne.
 
Tout d’abord, l’auteur considère qu’il est difficile de réellement bien définir ce qu’est l’impérialisme culturel puisqu’il a été utilisé de différentes manières. Néanmoins, la caractéristique qui ressort le plus est celle d’une domination culturelle. Cette domination se ferait grâce à un pouvoir coercitif, que ce soit par des jeux politiques ou des contraintes économiques. Dans le cas présent, Dunch se servira de ce concept pour illustrer la dynamique entre les missionnaires et les Chinois.

Chinese Protestant Christianity Today

Clémentine Cloutier

Daniel H. Bays, Chinese Protestant Christianity Today, The China Quaterly, 2003, pp.488-503

Après avoir obtenu son doctorat en histoire de la Chine moderne à l’université du Michigan, Daniel H. Bays enseigne l’histoire pendant 29 ans à l’université du Kansas. En 2000, il commence à enseigner au Collège Collins et est directeur du programme d’études asiatiques. Étant passionné pour l’histoire de la Chine, sa politique, sa société et sa religion et ayant beaucoup voyagé en Asie, il publie plusieurs livres et articles notamment celui que nous allons commenter.
Cet article parle du protestantisme en Chine et de sa position actuelle au sein de la Chine, s’appuyant sur plusieurs livres et articles écrits tant par des occidentaux que des asiatiques. Ce texte rentre dans le cadre du cours car il nous explique l’ampleur et la constitution du mouvement protestant en Chine.

    Selon l’auteur, la croissance du protestantisme en Chine a été notée à partir du début des années 80 par plusieurs études et recherches dont les points de vue diffèrent autant que leurs données : selon l’étude de Hunter et Chan, que l’auteur site plusieurs fois, il y aurait au moins 20 millions de protestants en Chine en 1993. Selon le TSPM (mouvement patriotique protestant triplement autonome) il y en aurait 15 millions. Ce qui ajoute l’incertitude de ce chiffre sont l’apparition de nombreuses Églises en campagne (difficile de tenir le compte) et que beaucoup de fidèles sont dans des communautés chrétiennes autonomes (ne sont pas comptabilisés dans les statistiques du TSPM).

Catholic Revival During the Reform Era

Catholic Revival During the Reform Era

Par Mélissande Poupart-Soucy

Madsen, Richard. Catholic Revival During the Reform Era.Cambridge University Press of Oriental and African Studies, The China Quarterly, no 174, Religion in China Today, June 2003, pp. 468-487.

Richard Madsen a complété un M.A en études asiatiques et un doctorat en sociologie à Harvard. Il est présentement professeur de sociologie à l’université de Californie. Ses champs d’expertise sont la sociologie de religion, la comparaison sociologique, la société chinoise, l’anthropologie morale et la sociologie des idées et cultures. Il a écrit plus d’une dizaine de livres sur la culture chinoise et américaine et sur les relations internationales.

Ce texte veut se concentrer sur les explications plus spécifiques justifiant la  « renaissance » ou le « renouveau » du catholicisme en Chine. Pour cela, l’auteur va expliquer 3 aspects qui ont permis cette renaissance soient : le fait que la croissance de l’église catholique est plus statique que les autres groupes religieux, l’intensité de ses conflits internes et externes, et enfin, la profondeur de son ambivalence politique dans lequel on retrouve de l’antagonisme et de la coopération avec le gouvernement. Les sources sur lesquelles Madsen se base pour expliquer son propos correspondent à des reportages télévisés, ses ouvrages précédents, des interviews et des études provenant d’autres auteurs sur le sujet.

Lost in the Market, Saved at McDonald’s

Texte de Jérémie Deschênes Boutin.

Lost in the Market, Saved at McDonald’s: Conversion to Christianity in Urban China   

Professeur de sociologie à l’université Purdue en Indiana et directeur du « Center on Religion and Chinese Society », Fenggang Yang est spécialiste des transformations liées à la culture religieuse en Chine ainsi qu’au sein de la diaspora chinoise, plus particulièrement aux États-Unis.   

L’article: « Lost in the Market, Saved at McDonald’s: Conversion to Christianity in Urban China » vise à transformer la lentille à travers laquelle la croissance de la chrétienté en Chine est perçue depuis plusieurs années par les sociologues. En mettant de l’avant la relative faiblesse des leviers institutionnels favorisant la conversion de masse et en relativisant le rôle de l’expérience personnelle dans le cheminement spirituel des individus, Yang renoue avec une vision beaucoup plus globale des transformations sociétales. Proposant un retour vers les grandes théories de Weber (1922), Yang avance que l’augmentation des conversions chrétiennes parmi des groupes urbains de plus en plus jeunes et éduqués est significative d’une transformation en profondeur de la société chinoise. En effet, la mutation vers une économie «socialiste de marché » aurait encouragé une diminution croissante des repères traditionnels et engendré le développement d’un intérêt croissant vers les symboles d’une « nouvelle modernité globale », universelle et cosmopolite.    

mardi 19 mars 2013

Le qigong et la tradition sectaire chinoise


Le qigong et la tradition sectaire chinoise

Texte de Myriam Lalonde

David A. Palmer, "Le Qigong et la tradition sectaire chinoise.". Social Compass 2003 ; 50 ; 471, 11 pages.

David A. Palmer est un anthropologue qui enseigne à l’Université  de Hong Kong. Il a fait ses études à l’Université McGill en anthropologie et en étude chinoise et termine en 2002 sa thèse de Doctorat sur l’anthropologie et l’histoire chinoise à l’École Pratique des Hautes Études. Il est responsable du centre de Hongkong de l'EFEO depuis 2004 et il est aussi membre  du Groupe Sociétés, Religions, Laïcités et du Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine. Il est l’auteur de plusieurs œuvres dont La Fièvre du Qigong: guérison, religion et politique en Chine ainsi que les Formes de reconfiguration religieuse en République populaire de Chine. ‘’Le Qigong et la tradition sectaire chinoise’’ est une œuvre qui a contribué à ses recherches actuelles pour démontrer l’évolution de la religion en Chine contemporaine ; les rapports entre la religion, la politique et la société civile en Asie.

Dans cet article, l’auteur va adopter une approche sociologique afin d’évaluer comment le qigong est un «héritage moderne de ce que les sinologues appellent la tradition sectaire» (p. 472).  La méthodologie employée pour rédiger ce travail est de nature socio-anthropologique.  Pour soutenir son raisonnement, l’auteur va composer son argumentation grâce à une recherche approfondie dans des manuscrits spécialisés sur la Chine.  Il va utiliser les théories de plusieurs spécialistes, dont Danyer Overmeyer, Susan Naquin et David Ownby, afin de complémenter ses propos. 

lundi 18 mars 2013

« A trail of blood”


Texte d’Alice KIPRE

« A trail of blood”

    Le texte que nous avons en notre possession provient de l’ambassade de Chine aux Etats-Unis. Il  traite de 14 cas d’abus  du Falun Gong : « How Falun Gong Ruined Lives of Ordinary People”.
    Tout d’abord, parlons du Falun Gong. Qu’est ce que le Falun gong ? Le Falun Gong a été fondé en chine par Li Hongzi considéré comme un prophète par ses adeptes. Ce mouvement consiste en la pratique de certains mouvements du Qi Gong associés  des enseignements en quelque sorte religieux.
Ce mouvement prend de l’ampleur dès sa création et les autorités chinoises voient d’un mauvais œil le développement de cette « secte » et surtout la quantité importante d’adeptes membre du parti communiste chinois. En 1999, le mouvement est considéré comme une secte et est interdit en Chine. S’ensuit alors une répression contre tous ceux soutenant le Falun Gong.
    L’auteur, c'est-à-dire l’ambassade de Chine aux Etats-Unis nous exposent 14 faits qui dénoncent les abus du Falun Gong et louent en quelque sorte le fait que cette secte soit désormais interdite. Ils essaient de nous convaincre des méfaits du Falun Gong.

Biographie de Li Hongzhi


Texte de Philippe Savard

Ce texte dont l’auteur est anonyme, fut publié en 1999 par le Chineese law and government magazine. D’une dizaine de pages, cet article traite de façon très subjective de la biographie de  Li Hongzhi, fondateur du Falun Gong. L’auteur semble être un sympathisant du Falun Gong étant donné la manière qu’il a de présenter les événements marquants de la vie du jeune Li.  Dépeint comme une incarnation divine ou un prophète, on croirait lire des passages de la Bible tant l’histoire de l’enfance du fondateur semble ponctuée de miracles.  En effet, Li Hongzi, né en 1951 d’une famille intellectuelle de la classe moyenne, aurait dès son plus jeune âge fait preuve d’un pouvoir impressionnant. À peine âgé de huit ans, il aurait déjà eu la chance d’utiliser la télépathie, de soulever des charges impossibles pour son âge et sa taille,  de voler dans les airs,  de se rendre invisible,  de se téléporter, de guérir des malades ou des blessés et de profiter de plusieurs autres pouvoirs extraordinaires. Dans cette brève biographie, l’auteur retrace les maîtres qu’aurait eu le jeune Li Hongzhi ainsi que l’importance qu’ils auraient dans son cheminement. Ici encore, on peut facilement voir l’aspect  mythique et légendaire du personnage de par la façon dont sont présentés ses maîtres; Eux même personnages légendaires aux pouvoirs fantastiques, on les croiraient sortie d’une autres époque par leur accoutrement religieux traditionnelle et leur manière d’enseigner. L’auteur semble également mettre l’accent sur l’aspect karmique de l’histoire de Li, comme si son cheminement à travers le Gong était prévu d’avance. D’abord, le karma aurait voulu que Li aie la chance d’avoir un maître de chacune des religions traditionnelles chinoise, soit un maître issu de la lignée bouddhiste et un de la lignée taoïste. La dernière personne qui lui enseigna fut une femme bouddhiste avec qui il pratiquait le contrôle de son énergie par une forme de Qi Gong. Ensuite, le karma aurait voulu que chacun de ses maîtres le quitte à un moment précis de sa vie afin qu’un autre maître puisse « descendre de la montagne » et venir l’aider à poursuivre son cheminement. Et finalement, comme par magie, alors que Li Hongzhi aurait développé un niveau de Gong si élevé qu’il aurait atteint le niveau de maître, tous ses anciens professeurs ressortiraient de l’ombre pour se rassembler, et avec lui  fonder sa version améliorée du Dafa; le Falun Gong.

Zhuan Falun


Ashley-Marie Maxwell

LI HONGZHI, "转法轮 Zhuan Falun: Tourner La Roue de la Loi (version française)", Sixième leçon (pp72-87)

Malgré les croyances entourant le Falun Gong en ce qui concerne l'extraction de démons de l'esprit du pratiquant, l'auteur nous assure que cela est une inexactitude. En vérité, il nous explique que les mauvais esprits qui sont attachés aux pratiquants du gong sont attirés par ceux-ci à cause de mauvaises volontés. Le manque de droiture est ce qui attire les mauvais esprits et ce, est mauvaisement associée avec la pratique du gong. En vidant leur corps et le laissant ouvert aux esprits, les gens peuvent se faire posséder et perdre le contrôle de leur corps et esprit. Ceci est vu comme étant un 'pseudo-qigong', tel que décrit par l'auteur. Cet état de soumission totale au esprits malfaisants entraîne une perte de contrôle de leur état conscient. Cependant, cette pratique ne reflète pas le Falun Gong ni ses rites de pratique. Ceci n'est pas considéré comme étant une 'déviation démoniaque', mais plutôt un état intentionnel créé par des pratiquants qui désirent tirer le pouvoir du gong et qui se sont 'égarés' en chemin.
Dans certains instants, le qi peut rester bloqué au niveau de la tête, créant une impression de tête alourdie et de corps 'vide'. Lorsque cela arrive, les pratiquants peuvent ressentir une peur envers la pratique du gong et l'associer erronément à la 'déviation démoniaque'. Le problème est facilement corrigeable, avec l'aide d'un maître de qigong qui est capable de faire redescendre le qi dans le corps.

dimanche 17 mars 2013

« A Trail of Blood »

« A Trail of Blood »

Texte de Ambre Combe

« A trail of blood », http://www.china-embassy.org/eng/zt/ppflg/t36585.htm

     Cet article publié par l’ambassade de Chine aux Etats-Unis, est une simple liste de quatorze faits divers devant amener le lecture à s’interroger sur le bien fondé des allégations de la communauté internationale qui encourage les représentants chinois à ne pas persécuter le Falung gong. Le message véhiculé par ce document est on ne peut plus clair : tout acte commis par le gouvernement est plus que justifié.
      En effet, l’auteur du document, sans conteste un membre du gouvernement qui croit que le Falun gong est « un culte mortel », affirme que ce mouvement est à l’origine de la destruction de plus de 1500 vies en Chine. La succession des quatorze fait divers répond toujours au même schéma : une personne saine d’esprit s’est mise à pratiquer le Falun gong à la fin des années 90 et après un temps plus ou moins long aurait démontré un comportement plus ou moins étrange qui aurait abouti à un meurtre. Dans plusieurs cas reviennent la présence d’hallucinations et le nom de Li Hongzhi qui est le fondateur de ce mouvement.

« China : repression against Falun gong unabated »

« China : repression against Falun gong unabated »

Texte de Ambre Combe

« China : repressionagainst Falungong unabated », New Report Documents Crackdown, FEBRUARY 8, 2002

      « HumanRights Watch » (HRW) est une organisation internationale sans lien avec un état quelconque dont l’objectif est d’attirer l’attention de la communauté internationale sur des actes commis à l’encontre des droits humains dans le monde. Le poids de pus en plus important de cet organisme permet aux rapports qu’ils rédigent d’exercer une certaine pression sur les états accusés de ne pas faire assez pour ces droits par l’intervention d’autres acteurs politiques si besoin est.
       Dans ce rapport publié en 2002, HRW s’insurge contre la mise en place de lois et de la réinterprétation de lois déjà existantes permettant au gouvernement chinois de classifier les membres du Falun gong, tout comme les tibétains et les ouigours, comme religion à éradiquer car elles seraient des menaces pour le gouvernement. D’après les recherches menées par HRW, le PCC irait encore plus loin en qualifiant les pratiquants du Falun gong de terroristes permettant de fait une escalade de la violence à l’égard desdits membres par les forces d’interventions armées (qui utilisent la torture si ils le jugent nécessaire), en plus de leur détention dans des pseudos centres de réhabilitations, voir même d’hôpitaux psychiatriques. Ce type de traitement s’applique à tous les pratiquants de religions n’étant pas reconnues par le gouvernement chinois et seules les pressions internationales permettent de réduire les peines de mort pour ce « crime ». Une des actions pour exercer une pression sur le gouvernement chinois afin de ‘inciter à revoir un certains nombres de lois est de demander aux entreprises internationales de boycotter les localités dans lesquelles les populations ayant des croyances religieuses considérées comme des sectes par le gouvernement.

Brief biography of Li Hongzhi


Texte de Renaud Lalonde-Dolbec                                                                            

«Brief biography of Li Hongzhi : founder of Falun Gong and president of the Falun Gong research society»

          L’auteur de ce texte est évidemment un adepte du Falun Gong. Il décrit la vie de Li Hongzhi sans aucun esprit critique et l’idolâtre. Ce texte est donc plus l’histoire d’un «prophète», qu’une simple biographie. Ce qui ressort les plus dans cette biographie est le désir de l’auteur de faire de Li Hongzhi l’idole d’un culte et d’exposer ses miracles tout en donnant au Falun Gong un aspect scientifique.

          Il est donc écrit que Li Hongzhi est né en 1951 dans une famille intellectuelle et modeste. Il était «naturellement bon» et aidait sa mère dans les tâches ménagères. Dès l’âge de 4 ans, un grand maître lui enseigna «les règles de la vie». C’est là que commença sa miraculeuse existence. Quand Li faisait quelque chose de mal, son maître, sans bouger un doigt, le blessait physiquement et il fallait qu’il admette ses torts pour que la blessure s’arrête. À huit ans, ce maître fit apparaître, dans le coin des yeux de Li, l’inscription Zhen-Shan-Ren (véridicité, compassion et indulgence). Seul Li voyait ces mots et ses pensées en furent imprégnées. À cet âge, il était déjà très expérimenté et possédait des pouvoirs surnaturels. Il pouvait se rendre invisible, voler, se téléporter, empêcher la violence et possédait une force surhumaine. Pourtant, son innocence lui laissait imaginer que tout le monde était comme cela. 

Brief biography of Li Hongzhi

Texte de Eli-Anny CiancaMancilla

''Brief biography of Li Hongzhi: founder of Falun Gong and president of the
Falun Gong Research Society''. Chinese Law and Government. vol. 32 no.6 (Nov./Dec. 1999), p. 14-23

L’auteur de ce texte est inconnu.

Ce texte est la biographie de Li Hongzhi. L’auteur est en admiration avec cet homme, il le décrit comme quelqu’un de remarquable et tente de convaincre ses lecteurs de ce fait. 

Dès l’âge de quatre ans Li Hongzhi avait déjà commencé sa formation avec  son premier maitre, QuanJue. Au début, celui-ci ne faisait que jouer avec Li et ne lui enseignait pas encore le Gongfu. Quand Li ne se comportait pas dument, personne n’avait besoin de le punir parce que son propre corps le faisait. Par exemple, la peau sur ses mains se craquait et il commençait à saigner. À l’âge de huit ans, trois mots sont  apparus dans ses yeux : Zhen qui signifie la vérité, Shan qui signifie compassion et Ren qui signifie optimisme. Son premier maître ne l’a pas quitté jusqu’à qu’il assume ses trois mots.

L’auteur décrit quelques miracles de Li du à son grand Dafa qui lui donnait des pouvoirs surnaturel comme quand il jouait à la cachette, s’il pensait très fort, il devenait invisible. Il était aussi capable de sauter dans les airs et voler puis avec sa pensée il pouvait empêcher des bagarres entre deux personnes. Grâce à ses maitres et sa dure concentration, son niveau de gong augmentait très vite. Il eut différents maitres pour lui enseigner le combat, comment cultiver son gong intérieur, comment se comporter dans la vie de tous les jours et les théories et méthodes du gong bouddhiste.  Chaque fois qu’il atteignait un nouveau niveau de gong, il changeait de maitre. Il n’avait même pas besoin de les chercher, les maitres venaient à lui.

« Falun gong: un militantisme déterritorialisé »

Texte de Mélanie Gougeon

VERMANDER, Benoît. « Falun gong: un militantisme déterritorialisé »,Esprit, Chine : une dictature dans la mondialisation, Décembre, 2001,p. 95-111.

Benoît Vermander est directeur de l’Institut Ricci de Taipei. Il est aussi directeur pour des revues comme le Renlai et le eRenlai.com. Il fait parti du Conseil pontifical en tant que consultant puisqu’il est jésuite. Ses sujets de recherche sont les religions de la Chine moderne, le catholicisme en Chine et l’importance de la Chine dans le mouvement de la mondialisation. Le Falun gong : un militantisme déterritorialisé montre la persécution des membres du groupe religieux Falun gong par le gouvernement chinois.

D’abord, Benoît Vermander énumère les répressions subies par les membres du Falun gong. Dix mille personnes manifestent en silence au siège du gouvernement à Pékin pour avoir la permission de pratiquer le Falun gong le 25 avril 1999. Plus d’une centaine de manifestant le 6 juin de cette même année se font arrêtés et questionnés. Le gouvernement chinois proclame le 22 juillet le Falun gong illégal. Le gouvernement fait une propagande contre le Falun gong. Le groupe serait coupable de mille cinq cents morts parce qu’il s’oppose à la médecine traditionnelle. En 1999, 35 000 membres sont arrêtés. Quatre personnes sont envoyées en prison et des centaines sont placées dans des camps de travail. Au début de l’année 2000, 15 adeptes meurent en prison. Lors d’une manifestation, le 22 juillet, les adeptes sont battus. Selon Amnesty International, 600 personnes sont placées dans un hôpital psychiatrique, 10 000 dans des camps de travail et 20 000 en prison provisoirement. Le 1er janvier 2001, Li Hongzhi appelle les adeptes à la paix. L’immolation de cinq personnes le 23 janvier aide le gouvernement à montrer que le Falun gong est une mauvaise chose pour les Chinois.

samedi 16 mars 2013

« Falun Gong : la tentation du politique »


Texte de Clémentine Cloutier

PALMER, David. A. 2001 « Falun Gong : la tentation du politique », Critique internationale, no11

     David Palmer, professeur, chercheur et spécialiste de l’histoire de la culture chinoise a écrit un article dans la revue Critique internationale intitulé « Falun Gong : la tentation du politique ». Il explique alors comment et dans quelles circonstances le Falun Gong a pu prendre tant d’ampleur en Chine en tant que principale opposition au parti communiste.
     L’auteur commence sont article en évoquant brièvement l’émergence des rébellions sectaires, puis comment, à l’arrivé du PCC au pouvoir, les membres de ce parti réagissent à ces religions « réactionnaires », et enfin explique la naissance du Falun Gong et les raisons de sa croissance exponentielle.

      L’article débute en citant les débuts des révoltes sectaires en Chine : des révoltes contre la dynastie des Han menées par des sectes taoïstes, puis des mouvements de révoltes dits du Lotus Blanc qui enseignaient des techniques de respiration et de méditation et qui annonçaient la fin du monde (ce qui peut nous faire penser au Falun Gong).

      Dès sont arrivée, le parti communiste entame une campagne de répression contre ces religions « réactionnaires » (comme la secte des Épées Rouges). Mais ces traditions sectaires se réorganisent et regagnent de la popularité en ne conservant que les traditions respiratoires et de méditation et deviennent ainsi le « Qigong ».  Ces techniques se répandent alors très vite chez les membres du parti communiste et furent utilisées à des fins thérapeutiques et médicales. Le contexte des années 50, considérant la médecine moderne négativement car trop occidentale, fut propice à ce développement…jusqu’à la Révolution Culturelle où le Qigong fut persécuté sous le nom de superstition. Malgré cela, le Qigong continue à se transmettre clandestinement.

« A trail of blood »

Texte de Deschênes-Boutin, Jérémie

« A trail of blood » http://www.china-embassy.org/eng/zt/ppflg/t36585.htm

Propagande anti Falun Gong
Les campagnes visant la stigmatisation et le démembrement du Falun Gong débutèrent en 1999 alors que le PCC perçut en ce mouvement « religieux » en pleine expansion un certain potentiel contestataire pouvant nuire à l’autorité du Parti unique. Afin d’obtenir l’appui de l’opinion publique, le gouvernement chinois déploya ses tentacules médiatiques fournissant ainsi à ses organes de répression la légitimité requise pour sévir envers les institutions et les pratiquants de cette « dangereuse secte ». Ce site internet relatant 14 faits divers extrêmement brutaux présente aux lecteurs chinois « l’occasion » d’observer par eux-mêmes les effets destructeurs de ce « culte meurtrier » sur la vie de citoyens chinois ordinaires.

Affirmant d'emblée que le Falun Gong est responsable de plus de 1500 décès en Chine, ce site propose de recenser quelques-unes des histoires d’horreur pouvant être reliées directement à sa pratique. Nous ne pouvons biens sûr nous avancer sur la véracité de ces « chroniques », mais, en contrepartie, nous sommes en mesure de tracer une ligne directrice, un fil conducteur reliant toutes ces nouvelles entre elles.

Nous constatons tout d’abord que la grande majorité de ces récits, véridiques ou non, se sont déroulés entre 1999 et 2000 (10 sur 14). Cette chronologie, concordant avec le début des répressions gouvernementales, justifierais la prise en main tardive de ce mouvement par le PCC ( mouvement qui avait débuté 7 ans plus tôt ).

A Trail of Blood

A Trail of Blood

Par: Alex Renaud

Le texte “A Trail of Blood” a été mit en ligne par « Embassy of the People’s Republic of China in the United States of America ».

Ce texte a pour but de décrire quatorze histoires qui supposément montre que le Falun Gong est mauvais pour le peuple. C’est 14 histoires sont à propos de gens qui sont morts ou qui, part l’entremise du Falun Gong, ont causés la mort.
 
Le texte commence, avant de rentrer dans les histoires, par dire que le Falun Gong a causé plus de 1500 morts en Chine. Suite à cela, la première histoire est entamée. Commençons par la première histoire. Elle se passe entre 1996 et 2000. Une jeune femme avec des problèmes de concentration à l’école a commencé le Falun Gong pour l’aider et cela semblait marcher au début. En 1999, elle pratiquait seule dans une pièce fermé lorsqu’elle à imaginé, dans un monde parallèle, pleins d’hommes abusant d’elle. Elle alla donc voir Huang Daisheng, un homme sans enfant qui n’avait jamais vue la femme, et l’attaqua de deux coups de couteau au visage, croyant qu’il avait abusé d’elle. Dans ce cas, le texte montre que le Falun Gong serait la raison de la démence de la femme. Ce lien entre des évènements tragiques et le Falun Gong est tissé dans chaque histoire. La seconde histoire parle d’un homme ayant commencé à halluciné après avoir commencé la pratique du Falun Gong et commença à entendre la voix de Li Hongzhi lui disant de tuer avant d’être tué, ce qu’il a fait. La troisième histoire est une femme ayant mutilé son marie avant de dire « Beloved Li Hongzhi», un maître Falun Gong. Après cet évènement, des comportements étranges envahir la femme.  Toutes les autres histoires sont des meurtres commit car certaines personnes voulait empêcher le Falun Gong d’être pratiquer,  des gens prient d’hallucination, de la folie, des suicides,  des abandons de familles et de la mutilation d’autrui.

« Falun Gong : la tentation du politique »

Texte de To, Fabrice
 
David Palmer « Falun Gong : la tentation du politique », Critique internationale 2/2001 (no11), p. 36-43.

Né à Toronto en 1969, David Palmer a publié de nombreux livres sur les mouvements religieux dans la Chine moderne.Responsable du centre de Hongkong de l'EFEO depuis 2004, il est également membre GSRL (Groupe Sociétés, Religions, Laïcités) et du CECMC (Centre d'études sur la Chine moderne et contemporain).En 2002, il a obtenu sa thèsede doctorat à l'École Pratique des Hautes Études sur l'histoire et l'anthropologie de la religion chinoise. Cette étude montre « comment les techniques d’accomplissement du souffle, Qigong, furent « lancées au sein des institutions de l’État socialiste dans les années 1950, devinrent le véhicule de la forme d’expression religieuse la plus populaire de la Chine urbaine dans les années 1980, puis menèrent à une remise en cause puissante et durable de la légitimité des dirigeants politiques de la Chine à la fin des années 1990 » »ainsi qu'un DEA en Ethnopsychiatrie (1996).En 2011, il co-publie The Religious Question in Modern China, une synthèse sur les rapports entre politique et religion en Chine, de la réforme des Cent Jours jusqu'à nos jours.

David Palmer pousse sa réflexion vers la réussite du mouvement du Falun Gong à devenir la principale force d’opposition en Chine. Il se demande plus particulièrement comment un groupe qu’il qualifie d’apocalyptique et de mystique a-t-il pu prendre autant d’importance parmi les mouvements de contestations face au gouvernement. En effet, il est particulier de voir que le Falun Gong continue ses activités malgré les répressions du gouvernement. L’auteur commence tout d’abord par un bref historique des différentes révolutions sectaires qui ont marqué la Chine au cours des siècles. Bien qu’il soit très court, ce résumé historique explique parfaitement bien l’esprit déterminé des révolutionnaires chinois, qui sont les héritiers d’une longue tradition de mouvements sectaires. En insistant sur la force de la répression du Parti communiste chinois et, surtout, sur la renaissance des mouvements sectaires et du Qigong, l’auteur explique l’évolution de cette branche de la médecine chinoise à travers l’évolution du PCC.

A Trail of Blood par l’Ambassade chinoise aux États-Unis

A Trail of Blood par l’Ambassade chinoise aux États-Unis

Texte par Gabrielle Hui St-Aubin

A Trail of Blood ou How Falun Gong Ruined Lives of Odinary People est un article publié sur le site internet de l’Ambassade de la République populaire de Chine aux États-Unis citant une quinzaine d’histoires, toutes aussi sanglantes les une que les autres, et relatives au Falungong. Cet article, assez péjoratif, a donc pour but d’inciter les lecteurs à juger d’eux-mêmes, si oui ou non, le Falungong a eu raison d’être banni par le PCC, il y a maintenant de cela plus d’une dizaine d’années.

Afin que vous puissiez, vous aussi, y participer. Voici donc quelques unes des quinze histoires reliées au Falungong, et rapportées par l’Ambassade chinoise aux États-Unis.

1.    Le premier incident s’est déroulé le 6 février 2000, dans le village de Dasheng, tout près de la ville de Panyu dans la province du Guangdong, alors que Huang Dansheng, un vieil homme sans histoire, fut brutalement attaqué par Yuan Runtian, une femme adepte du Falun Gong vivant dans le même village. Ayant débuté la pratique du Falun Gong en 1996 alors qu’elle était encore aux études dans une école de Guangzhou, Yuan changea tranquillement et adopta des comportements de plus en plus étranges aux yeux de sa famille. En novembre 1999,  la jeune femme commença à avoir des hallucinations, se visualisant alors dans un monde étrange, entouré par le Maitre Li Hongzhi et plusieurs hommes, dont Huang Daisheng. Ceux-ci souhait avoir des relations sexuelles avec elle ou complètement la décapiter. Ne le connaissant même pas, Yuan fut tout de même convaincu que Huang était nul autre qu’un démon qui devait absolument être tué. Le matin du 6 février 2000, Yuan, tourmentée, prit sa bicyclette et se rendit à la maison de Huang et l’attaqua de deux coups de couteaux en plein visage.