dimanche 17 mars 2013

Brief biography of Li Hongzhi


Texte de Renaud Lalonde-Dolbec                                                                            

«Brief biography of Li Hongzhi : founder of Falun Gong and president of the Falun Gong research society»

          L’auteur de ce texte est évidemment un adepte du Falun Gong. Il décrit la vie de Li Hongzhi sans aucun esprit critique et l’idolâtre. Ce texte est donc plus l’histoire d’un «prophète», qu’une simple biographie. Ce qui ressort les plus dans cette biographie est le désir de l’auteur de faire de Li Hongzhi l’idole d’un culte et d’exposer ses miracles tout en donnant au Falun Gong un aspect scientifique.

          Il est donc écrit que Li Hongzhi est né en 1951 dans une famille intellectuelle et modeste. Il était «naturellement bon» et aidait sa mère dans les tâches ménagères. Dès l’âge de 4 ans, un grand maître lui enseigna «les règles de la vie». C’est là que commença sa miraculeuse existence. Quand Li faisait quelque chose de mal, son maître, sans bouger un doigt, le blessait physiquement et il fallait qu’il admette ses torts pour que la blessure s’arrête. À huit ans, ce maître fit apparaître, dans le coin des yeux de Li, l’inscription Zhen-Shan-Ren (véridicité, compassion et indulgence). Seul Li voyait ces mots et ses pensées en furent imprégnées. À cet âge, il était déjà très expérimenté et possédait des pouvoirs surnaturels. Il pouvait se rendre invisible, voler, se téléporter, empêcher la violence et possédait une force surhumaine. Pourtant, son innocence lui laissait imaginer que tout le monde était comme cela. 


          À douze ans, son premier maître le laissa et son second maître, Banji Zhenren, lui apprit le Gongfu taoïste. Il expérimenta donc le combat à main nue, à l’épée ou à la lance et  développa sa maîtrise interne et externe du Qi. Il pratiqua «jusqu’à la perfection» et, très top, atteignit le «plus haut niveau du monde». À vingt et un ans, son troisième maître fit son apparition. Il lui apprit à cultiver son Gong interne pendant deux ans jusqu’à ce qu’il change encore de maître pour continuer à varier d’enseignant.

          Pendant les années 80, Li fit finalement face aux «vérité de l’univers» : avant, les gens étaient bons, maintenant, leur âme et leur corps sont corrompus. Les gens ont donc besoin d’un corps et d’un esprit sain pour former une belle société et avoir une belle vie. Il se dévoua donc à sa cause en décidant de créer un nouveau Dafa facile à pratiquer pour les gens ordinaires. En 1984, commença donc l’élaboration du Falun Gong qui s’illustra autour d’un mélange de traditionalisme et d’un désir de prouver sa modernité. Il parcourut les écoles de Qigong pour analyser les besoins de l’homme moderne. Il constata que l’homme n’avait pas beaucoup de temps et avait besoin d’un apprentissage rapide. Le Falun Gong, créer par lui et trois de ses grands maîtres, «reflétait toutes les forces mystérieuses du monde» et s’adaptait aux besoins modernes. En 1989, il expérimenta pendant 2 ans la mise en pratique de son art et constata que ses apprentis atteignaient un niveau défini «5 fois plus rapidement» qu’avec les autres Qigong. Alors, en 1992, le Falun Gong fit sa première apparition et fut reconnu par les autres écoles de Qigong. Li avait déjà une centaine de milliers d’adeptes et commença à parcourir la Chine pour «accomplir sa quête». Il ne voulut toutefois pas que cette pratique devienne cultuelle. Or, il refusa toute proposition lucrative.

          Quelque chose qui aida beaucoup à la reconnaissance du Falun Gong est la «Dongfang Health Exposition». À sa première apparition en 1992, le Falun Gong fit fureur à l’exposition et les dirigeants en firent l’éloge en plus de vanter la maîtrise exceptionnelle de Li Hongzhi. Dès la seconde exposition, en 1993, Li était membre du comité d’organisation et se vit attribué le plus haut prix : le «Borderline Science Progress Award» en plus du titre de «Welcomed Qigon Master» en reconnaissance de son mérite.

           Le Falun Gong, étant associé à la modernité tout en reprenant des concepts religieux et mystiques, était exactement ce dont avait besoin les Chinois. Tout en désirant rattraper les puissances occidentales, ils cherchaient à retrouver leurs racines. Or, le Falun Gong reflétait «toutes les vérités » retrouvées dans les autres religions chinoises tout en ne prenant pas, en surface, l’aspect d’un culte ou d’une superstition. Il est pourtant facile, pour le lecteur critique, de constater le ridicule des histoires racontées sur la vie de Li Hongzhi. Cette biographie est imprégnée d’un discours prophétique qui ressemble beaucoup aux discours d’autres maîtres charismatiques qui furent présents en Chine.

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