lundi 4 mars 2013

The Tradition of Innovation: A Chinese New Religion



Par: Alex Renaud

Holmes Welch et Chün-fang Yü, The Tradition of Innovation: A Chinese New Religion, p.222 à 246.

Holmes Welch est né en 1924 et meurt en 1981. Il était un important érudit américain du Taoïsme et du Bouddhisme du début du vingtième siècle. Il a écrit plusieurs livres très respectés sur la religion chinoise dont son premier, The Parting of the Way: Lao Tzu and the Taoist Movement (1957). En 1957, il va déménager à Hong Kong où il va travailler dans l’office du consulat jusqu’en 1959. Il fut recherchiste par la suite à Harvard dans le centre de recherche de l’Asie de l’est et deviendra assistant directeur du centre d’études des religions du monde de Harvard. Chün-fang Yü, pour sa part, est une chercheure taïwanaise spécialisée sur les religions de la Chine. Elle à écrit de nombreux livres sur celles-ci ainsi que des articles et des vidéos.

Le but de ce texte est d’expliquer une nouvelle religion qui fit sont apparition en Chine en 1899. Le texte décrit son histoire ainsi que ses croyances et pratiques de façon chronologique.



L’auteur commence par expliquer l’arrivée et l’histoire de cette nouvelle religion. Elle commence avec un jeune garçon nommé Ch'ang-ming, né en 1895. Il meurt à quatre ans et ses funérailles prennent place trois jours plus tard. Avant de l’enterrer, le garçon revient à la vie. Le jeune garçon explique que tout à commencé avec la « Unborn Holy Mother (Wu-sheng Sheng-mu)». Elle créa ensuite deux divinités principales, Chin-t'ien Shang-ti (commandant suprême du paradis), qui est comparable au dieu chrétien, et  I-ch'i, qui s’occupe du bien être des humains. Il explique qu’il s’est réincarné en Ich’i, aussi connu comme l’ancien Bouddha sans forme (Wu-hsing Ku-fo), comme l’ont été ses prédécesseurs (Confucius, Lao-tzu, the Buddha Sakymuni, Jesus, and Muhammad). Son rôle était d’empêcher Chin-t'ien Shang-ti de détruire l’humanité en guérissant les humains de leurs vices. Il fonda une religion en 1899 nommé Tien-te Sheng-chiao (L’enseignement divin des virtus du paradis). C’est une religion qui tire ses enseignements des cinq grandes religions. Il rassembla rapidement des disciples en montrant des techniques de soins grâce au souffle (le qi) ainsi qu’une intelligence accrue pour un garçon de cinq à six ans. À l’arrivé du communisme, sa religion comptait déjà 3 670 000 disciples. Sa religion se base sur trois points principaux, l’essence, le souffle et l’esprit (ching, ch’i, shen). Le Fondateur meurt en 1943, durant sa méditation. Lorsque son corps fut découvert, ses disciples virent son visage dans le soleil. C’est ce même phénomène qui empêcha la femme du fondateur de se suicider durant le jour de l’enterrement.
Comme le texte le décrit, cette religion n’a aucun but de pouvoir ni de désir d’argent. C’est une religion qui cherche à rassembler les mille et une vérités des religions en une seule. Pour éviter la monter de pouvoir de sa religion, le fondateur décide de changer le nom de celle-ci dans chaque différente location. Dans ces différents noms, on retrouve le Centre de recherche de la philosophie des religions (Tsung-chiao Che-hsiieh Yen-chiu She), le Centre pour vénérer la Virtue (Ch'ung-te She), le Centre pour la bonté de la Grande Harmonie (Ta-t'ung Tz'u-shan She) et le Centre de la bonté de la transformation par la Virtue (Te-hua Tz'u-shan She). La pratique de cette religion mène à la balance du Yin et du Yang et à l’apprentissage des 20 virtus principales. Chaque disciple représente deux virtus. Encore une fois, tous cela dans le but de se réincarner au bon endroit, donc, au paradis.
Le texte montre que le «qi», c'est-à-dire l’énergie vitale, est incorporé dans les nouvelles religions et que ces nouvelles religions sont fondamentalement le début du «qigong», donc les pratiques de contrôle de l’énergie vitale pour guérir, ce qui est une partie importante de cette nouvelle religion en Chine.


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