vendredi 8 mars 2013

Two Case Histories of Illness Treated by Qigong


ZHEN, Ming (1994): “Two Case Histories of Illness Treated by Qigong”, The Qigong Boom. Chinese sociology & anthropology, M.E. Sharpe, pp. 69-77

Par Romy Martel

Les observations décrites dans ce texte ont été écrites par un homme appelé Ming Zhen et texte provient d’un livre intitulé The Qigong Boom écrit par Xiaoyang Zhu et Benjamin Penny. Toutefois, il est difficile de trouver des informations exactes sur l’identité de Ming Zhen et de Xiaoyang Zhu du fait qu’il existe plusieurs personnes portant ces noms. Il serait cependant probable, au vu des différentes informations trouvées, que Xiaoyang Zhu ait obtenu son diplôme en sociologie à l’Université nationale d’Australie (ANU) où il a rencontré Benjamin Penny et qu’il ait écrit plusieurs livres et articles traitants de la sociologie chinoise. Pour ce qui est de Benjamin Penny, il est chercheur à l’ANU où il concentre ses recherches principalement sur les mouvements religieux et spirituels de la Chine moderne comme le Falun Gong et le qigong. 



Le texte étudié ici se divise en deux parties, ou plus particulièrement en deux cas. Ming Zhen raconte deux cas dont il a été témoin aux côtés du grand maître du qigong, Yan Xin. Le premier traite d’un homme de 87 ans ayant un problème pulmonaire qui l’oblige à respirer à l’aide d’un tube respiratoire. Pour soigner cet homme, Yan Xin a demandé l’aide de la famille du patient, car selon lui, dans ce genre de traitement, il faut que de jeunes membres de la famille soient connectés à la personne âgée pour que la maladie sorte du corps du patient et soit rejetée par les jeunes. Le qigong met également l’accent sur l’importance des liens du sang dans le cas présent et l’importance de croire que le patient peut guérir (la pensée positive). Une fois le traitement effectué et le « mal » rejeté par le plus jeune, le vieil homme a enlevé son tube respiratoire et s’est mis à respirer normalement. Il est par la suite observé que le patient n’est certes pas entièrement guéri, mais que celui-ci a de moins en moins besoin de son tube respiratoire. À la deuxième venue de Yan Xin, celui-ci explique au patient que l’important dans le qigong est la pensée positive. « La maladie est un combat. Il faut l’affronter pour gagner contre elle » (Ming Zhen, p.74). De ce que nous pouvons constater dans le récit de ce premier cas est que nous n’avons pas vraiment de preuve de l’existence du qi. Plusieurs choses ont été racontées comme le mal qui traverse le corps des membres de la famille, mais nous savons que si l’on nous dit quelque chose et que l’on veut y croire, on peut ressentir beaucoup de choses. De plus, le patient a été guéri, mais ce qui semble être le cœur de cette guérison est la pensée positive, le fait de croire que l’on peut guérir. Cette méthode n’est pas bien surprenante car elle n’appartient pas uniquement au qigong. Il a été montré dans plusieurs cas, et cela même dans nos sociétés, que plusieurs maladies ont été guéries par les pensées positives. 

Le deuxième cas raconté traite d’un jeune enfant atteint d’une occlusion intestinale incurable. Une chamane prédit aux parents que l’enfant mourra dans les trois jours suivants. Les parents décident donc de demander à Yan Xin de guérir celui-ci. Grâce à son qi, il remarque que le pouvoir de la chamane a aggravé la maladie de l’enfant. Il lui demande donc d’arrêter. Par la suite, il découvre qu’en fait, cette chamane est un escroc. Elle a bien l’énergie du gongfu, mais elle l’utilise à mauvais escient en profitant des cadeaux offerts par les familles qui demandent son aide. Yan Xin, grâce à son qi, est capable de lire la vie entière de la personne qu’il examine, ce qu’il fait sur la chamane. Impressionnée, elle demande à devenir son élève. Quant à l’enfant, il est guéri par Yan Xin. Ce cas présent ne se concentre pas vraiment sur la guérison de la maladie par le qi, comme dans le premier cas, mais met plutôt l’emphase sur la capacité du qi à changer une personne. La chamane s’adonnait à quelque chose d’illégal : l’utilisation de superstition pour escroquer les gens. Ici, c’est surtout la superstition qui est condamnée, et le qi de Yan Xin a permis de remettre la chamane sur le droit chemin pour que celle-ci utilise son énergie pour la guérison. 



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