A Qi-empowered Address Given by Yan Xin

«A Qi-empowered Address Given by Yan Xin»

Texte de Simon Laramée

Xiaoyang Zhu and Benjamin Penny, «The Qigong Boom», Chinese Sociology and Anthropology, vol. 27, no. 1, 1994, p. 59-66.

Xiaoyang Zhu est un professeur à l’université Columbia et il a fait son doctorat à l’université du Texas à Austin. Quant à Benjamin Penny, il est aussi professeur et il a obtenu son doctorat à l’ANU (Australian National University). Ils sont tous les deux experts en ce qui concerne l’histoire asiatique et plus précisément dans mouvements spirituels et religieux tels le qigong et le falungong. Cependant, à défaut de parler plus amplement de ces deux professeurs, il serait plus juste de parler du Dr. Yan Xin puisque ce sont ses dires qui se retrouvent dans le texte. Considéré comme le plus grand représentant du qigong toujours en vie, Yan Xin est un physicien et un Grand Maître du qigong renommé. Il a commencé à un très jeune âge à pratiquer le Qigong Traditionnel Chinois et a employé ses savoirs sur des milliers de cas de maladies à travers le monde. Certains disent de lui qu’il est un «docteur miracle» et George Bush lui-même aurait dit qu’il était «a sage of our time».



Dans le texte, Yan Xin nous explique que le principe fondamental du qigong est la moralité. Plus un individu est moralement bon et plus son niveau de gongfu (pouvoir du qigong) est élevé. La moralité est divisé en trois catégories; mentale, personnelle et comportementale. Ces trois catégories sont elles-mêmes divisées en dix subdivisions; manières, conduite éthique, bienveillance, justice, équité, charité, sincérité, persévérance, s’occuper des autres et finalement manifester le désir d’être sur le droit chemin. Selon Yan Xin, si une personne pratiquant le qigong néglige un de ces aspects son gongfu ne sera pas aussi puissant. Un pratiquant se doit donc de s’entraîner rigoureusement et de corriger ses erreurs, car la moralité est fondamentale au perfectionnement du qigong.
Il est évident que dans ce texte Yan Xin tente de nous montrer que la moralité est la base du perfectionnement du qigong. Pour nous convaincre Yan Xin n’utilise pas l’appui de d’autres auteurs ni d’arguments en tant que tel. Il s’agit ici plutôt d’un guide sur ce qu’il faut faire et ne pas faire afin de perfectionner son qigong. Il donne des exemples de cas et fait aussi quelques métaphores afin d’illustrer son point de vue. Comme de fait Yan Xin conclut en répétant que la moralité est le principe fondamental du qigong et qu’il faut la pratiquer régulièrement.
Dans le contexte du cours, ce texte apporte de l’information supplémentaire quant à la nature et au fonctionnement du qigong. Le texte ne parle cependant que de l’aspect «moralité» de la pratique et aussi seulement du point de vue d’un seul Grand Maître. La structure du texte quant à elle n’est pas faite sous forme d’argumentaire alors il est plutôt difficile de l’analyser. Il est tout de même intéressant de voir toutes les sous-catégories entourant la pratique.