lundi 4 mars 2013

Zhineng qigong


Texte de Jérémie Dauphinais Tremblay

Écrit en collaboration par Zhu Xiaoyang et Benjamin Perry, le recueil «The Qigong Boom» traite des évènements s’étant produit lors de l’apparition du mouvement Qigong en Chine. Plus particulièrement, il sera question de voir le chapitre «a first attempt to use 'Zhineng' Qigong to reform criminels». 

En Janvier 1989, l’institue municipale sur la recherche en correction criminel de Shanghai a mise sur pied, avec l’aide de la brigade municipale expérimentale de la réforme par le travail de Shanghai, un programme où l’on expérimenterait et analyserait les différents effets de la pratique du Qigong dans un milieu carcéral. Cinquante-sept personnes allaient être choisies pour pratiquer intensivement durant 15 jours, intensif étant synonyme de 10 heures d’entrainement par jours. 

Sous la supervision du Maitre de Qigong Zhang Chuangming, il fut décidé d’utiliser la forme Zhineng du Qigong. Celle-ci consiste en des déplacements énergétiques vers le sommet de la tête et est à la fois une forme «soft», où les pratiquants sont actifs mais sereins, ce qui convient parfaitement à la pratique dans un prison. 



Il leur fallut par la suite passer au choix des participants. Plusieurs se portèrent volontaire, mais tous n’étaient pas idéals pour l’expérimentation. En effet, il semblerait que les personnes étant atteintes de troubles mentaux avaient de plus grands risques de mal intégrer la pratique du Qigong, de finir par être «débalancé», voir «possédé». Les cinquante-sept qui furent choisis pour la première vague furent observé pendant un an avant et après l’expérimentation, ils avaient aussi un journal personnel à tenir sur leur évolution pendant cette période. 

Les cours étaient dirigés par le Maitre Zhang Chuangming en personne, les pratiquants pouvaient donc bénéficier du «Qi» ambiant en sa présence. Celui-ci œuvrait dans le but de rendre les prisonnier calme et relaxé, car il est nécessaire d’être dans un état d’esprit serein lors de la pratique. Les buts recherchés étaient d’améliorer le comportement des participants, de transformer leur façon de penser, ainsi que de leur rendre leur santé et leur forme physique d’auparavant, car il semblerait la pratique du Qigong ait la propriété de guérir les maladie. 

C’est donc suite a cette première vague d’essaie que les premiers résultat purent être enregistrés. Déjà lors des analyses des candidats avant le début de l’expérimentation, plusieurs maladies et problèmes de santé divers avaient été notés chez les prisonniers, arthrite, douleurs musculaires, haute-pression, surdité, etc., sans compter les nombreux maux de têtes et les déviances psychologiques. 

Après seulement une séance, un pratiquant ayant été sourd d’une oreille depuis quinze ans avait affirmé avoir retrouvé l’ouïe dans son journal. Un autre, s’étant cassé le bras, la cheville et plusieurs orteils, aurait «miraculeusement» retrouvé l’usage de son bras gauche après une pratique acharné. La disparition, ou diminution, des problèmes physiques des pratiquants ne sont pas les seuls bienfaits remarqués. Un homme, qui fut incarcéré pour son comportement violent et son tempérament imprévisible, s’est vu complètement changé après les quinze jours. Il était désormais beaucoup plus serein et était même capable de se plonger dans la lecture ; le fait est qu’il était illettré avant son arrestation. 

L’expérimentation fut répétée par la suite avec un lot de 100 personnes, et grâce aux ajustements, le taux de succès de guérison des maladies et de changement de comportement est passé de 84 à 90 %. 

Il est évident qu’une telle pratique est un moyen de contrôle et de réforme plus qu’adéquat dans une prison de l’époque. L’activité physique de groupe est très formatrice et si on lui attribut des propriété de guérison (magique/divine?) l’effet en n’est que décuplé. Mais est-il juste de croire que l’on peut guérir la surdité grâce aux Qi émanant d’un maitre ? Que des maladies intestinales ou lié au foie peuvent être éliminer avec 15 jours de pratique intensive ? C’est donc pourquoi il est intéressant de constater le «Boom» qu’à connu le Qigong. 

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