mardi 12 mars 2013

A first attempt to use «Zhineng» Qigong to reform Criminals


Renaud Lalonde-Dolbec                                                                          

A first attempt to use «Zhineng» Qigong to reform Criminals


          Ce texte parle d’une expérience accomplie par une firme de recherche criminelle municipale accompagnée de la «Shanghai Municipal Experimental Labor reform brigade». L’objectif de cette recherche était de voir si le Qigong avait un effet positif sur les prisonniers dans l’optique d’aider les réformes agricoles. Il y a eu deux essais. Le premier avec 57 personnes pendant une quinzaine de jours et le second avec une centaine de personnes pendant une dizaine de jours. Le texte que j’analyse avait pour but de justifier la pratique du Qigong par les résultats obtenus lors de ces deux essais. 

          L’auteur du texte commence par expliquer que le type de Qigong sélectionné pour les détenus fut choisi dans le but d’aider les prisonniers à régler leurs problèmes physiques et les pousser à adopter un meilleur tempérament et cultiver leur morale. Le Zhineng Qigong a donc été prit car c’est un mélange de Qigong doux et de Qigong actif et tranquille. On y place de plus l’enseignement moral en premier plan et son apprentissage est rapide et efficace quant aux résultats obtenus. 



          Les prisonniers volontaires furent soumis à des tests psychologiques et physiques. Les malades mentaux furent mis de côté car la pratique du Qigong risquait de les rendre «possédés». Ensuite, un dossier individuel fut ouvert pour chaque participant dans l’objectif d’observer leur comportement. On leur demanda, de plus de tenir un journal sur leur pratique et y commenter leur condition physique et psychologique durant l’apprentissage. 

          L’entraînement, à la place de durer deux ou trois heures, prenait dix heures de la journée. L’objectif n’était pas de rendre les prisonniers maîtres de leur Qi mais bien d’améliorer leur forme physique et mentale pour les rendre apte à travailler. Les résultats furent, selon l’auteur, très satisfaisant sur les deux points. 

          La santé physique des participants fut en générale «grandement améliorée». Quelques exemples en font la preuve. L’un d’entre eux est qu’un homme ayant plusieurs os cassés fut, après les séances, miraculeusement guéri. D’autres guérisons miraculeuses s’illustrèrent et sur 113 maladies répertoriées chez les prisonniers, 69 disparurent et 36 s’améliorèrent. Les raisons que les chercheurs attribuèrent à cette réussite est qu’ils allèrent jusqu’à forcer les prisonniers à s’entraîner et que l’enseignement fut strictement appliqué et additionné à une rude éducation mentale. 

        Les effets psychologiques furent eux aussi très bons et les prisonniers évoluèrent dans leur morale et comportements. Cela était attribué au fait que le Zhineng Qigong prône en premier plan la moralité, ensuite la réunion du corps et de l’esprit pour après permettre le contrôle du corps par l’esprit. Un prisonnier en vint même à désirer lire et finit sa peine «alphabétisé». Les cobayes, après leur expérience, désobéissaient 60% de fois moins que les autres prisonniers. 

      Selon l’auteur, le Qigong aide donc au développement de la moralité et du comportement. Il aide de plus à la santé des prisonniers et guéri les maladies. Sa pratique est utile autant pour les prisonniers que pour les officiers de la prison quant à l’administration, l’éducation et la production, qui sont touts des points importants des réformes agricoles. Le Qigong ramène aussi l’ordre dans la prison et, utilisé comme thérapie comportementale, a un effet positif sur les mauvaises habitudes des prisonniers. 
Il est toutefois évident que les résultats ne  sont pas aussi beaux qu’ils ne le prétendent. Malgré son utilité, le Qi ne répare pas les os et ne pousse pas les gens à lire. La discipline sportive peut toutefois aider mentalement et physiquement. Cette «médecine douce» pourrait peut-être être utile en prison, mais n’y réduirait pas les crimes de 60% ; surtout si on en exclut les déficients mentaux. 

          
          

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