Blogue du cours HST2621, "Les religions de la Chine moderne," donné la session de l'hiver, 2012, à l'Université de Montréal.
mardi 19 mars 2013
Le qigong et la tradition sectaire chinoise
Le qigong et la tradition sectaire chinoise
Texte de Myriam Lalonde
David A. Palmer, "Le Qigong et la tradition sectaire chinoise.". Social Compass 2003 ; 50 ; 471, 11 pages.
David A. Palmer est un anthropologue qui enseigne à l’Université de Hong Kong. Il a fait ses études à l’Université McGill en anthropologie et en étude chinoise et termine en 2002 sa thèse de Doctorat sur l’anthropologie et l’histoire chinoise à l’École Pratique des Hautes Études. Il est responsable du centre de Hongkong de l'EFEO depuis 2004 et il est aussi membre du Groupe Sociétés, Religions, Laïcités et du Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine. Il est l’auteur de plusieurs œuvres dont La Fièvre du Qigong: guérison, religion et politique en Chine ainsi que les Formes de reconfiguration religieuse en République populaire de Chine. ‘’Le Qigong et la tradition sectaire chinoise’’ est une œuvre qui a contribué à ses recherches actuelles pour démontrer l’évolution de la religion en Chine contemporaine ; les rapports entre la religion, la politique et la société civile en Asie.
Dans cet article, l’auteur va adopter une approche sociologique afin d’évaluer comment le qigong est un «héritage moderne de ce que les sinologues appellent la tradition sectaire» (p. 472). La méthodologie employée pour rédiger ce travail est de nature socio-anthropologique. Pour soutenir son raisonnement, l’auteur va composer son argumentation grâce à une recherche approfondie dans des manuscrits spécialisés sur la Chine. Il va utiliser les théories de plusieurs spécialistes, dont Danyer Overmeyer, Susan Naquin et David Ownby, afin de complémenter ses propos.
lundi 18 mars 2013
« A trail of blood”
Texte d’Alice KIPRE
« A trail of blood”
Le texte que nous avons en notre possession provient de l’ambassade de Chine aux Etats-Unis. Il traite de 14 cas d’abus du Falun Gong : « How Falun Gong Ruined Lives of Ordinary People”.
Tout d’abord, parlons du Falun Gong. Qu’est ce que le Falun gong ? Le Falun Gong a été fondé en chine par Li Hongzi considéré comme un prophète par ses adeptes. Ce mouvement consiste en la pratique de certains mouvements du Qi Gong associés des enseignements en quelque sorte religieux.
Ce mouvement prend de l’ampleur dès sa création et les autorités chinoises voient d’un mauvais œil le développement de cette « secte » et surtout la quantité importante d’adeptes membre du parti communiste chinois. En 1999, le mouvement est considéré comme une secte et est interdit en Chine. S’ensuit alors une répression contre tous ceux soutenant le Falun Gong.
L’auteur, c'est-à-dire l’ambassade de Chine aux Etats-Unis nous exposent 14 faits qui dénoncent les abus du Falun Gong et louent en quelque sorte le fait que cette secte soit désormais interdite. Ils essaient de nous convaincre des méfaits du Falun Gong.
« A trail of blood”
Le texte que nous avons en notre possession provient de l’ambassade de Chine aux Etats-Unis. Il traite de 14 cas d’abus du Falun Gong : « How Falun Gong Ruined Lives of Ordinary People”.
Tout d’abord, parlons du Falun Gong. Qu’est ce que le Falun gong ? Le Falun Gong a été fondé en chine par Li Hongzi considéré comme un prophète par ses adeptes. Ce mouvement consiste en la pratique de certains mouvements du Qi Gong associés des enseignements en quelque sorte religieux.
Ce mouvement prend de l’ampleur dès sa création et les autorités chinoises voient d’un mauvais œil le développement de cette « secte » et surtout la quantité importante d’adeptes membre du parti communiste chinois. En 1999, le mouvement est considéré comme une secte et est interdit en Chine. S’ensuit alors une répression contre tous ceux soutenant le Falun Gong.
L’auteur, c'est-à-dire l’ambassade de Chine aux Etats-Unis nous exposent 14 faits qui dénoncent les abus du Falun Gong et louent en quelque sorte le fait que cette secte soit désormais interdite. Ils essaient de nous convaincre des méfaits du Falun Gong.
Biographie de Li Hongzhi
Texte de Philippe Savard
Ce texte dont l’auteur est anonyme, fut publié en 1999 par le Chineese law and government magazine. D’une dizaine de pages, cet article traite de façon très subjective de la biographie de Li Hongzhi, fondateur du Falun Gong. L’auteur semble être un sympathisant du Falun Gong étant donné la manière qu’il a de présenter les événements marquants de la vie du jeune Li. Dépeint comme une incarnation divine ou un prophète, on croirait lire des passages de la Bible tant l’histoire de l’enfance du fondateur semble ponctuée de miracles. En effet, Li Hongzi, né en 1951 d’une famille intellectuelle de la classe moyenne, aurait dès son plus jeune âge fait preuve d’un pouvoir impressionnant. À peine âgé de huit ans, il aurait déjà eu la chance d’utiliser la télépathie, de soulever des charges impossibles pour son âge et sa taille, de voler dans les airs, de se rendre invisible, de se téléporter, de guérir des malades ou des blessés et de profiter de plusieurs autres pouvoirs extraordinaires. Dans cette brève biographie, l’auteur retrace les maîtres qu’aurait eu le jeune Li Hongzhi ainsi que l’importance qu’ils auraient dans son cheminement. Ici encore, on peut facilement voir l’aspect mythique et légendaire du personnage de par la façon dont sont présentés ses maîtres; Eux même personnages légendaires aux pouvoirs fantastiques, on les croiraient sortie d’une autres époque par leur accoutrement religieux traditionnelle et leur manière d’enseigner. L’auteur semble également mettre l’accent sur l’aspect karmique de l’histoire de Li, comme si son cheminement à travers le Gong était prévu d’avance. D’abord, le karma aurait voulu que Li aie la chance d’avoir un maître de chacune des religions traditionnelles chinoise, soit un maître issu de la lignée bouddhiste et un de la lignée taoïste. La dernière personne qui lui enseigna fut une femme bouddhiste avec qui il pratiquait le contrôle de son énergie par une forme de Qi Gong. Ensuite, le karma aurait voulu que chacun de ses maîtres le quitte à un moment précis de sa vie afin qu’un autre maître puisse « descendre de la montagne » et venir l’aider à poursuivre son cheminement. Et finalement, comme par magie, alors que Li Hongzhi aurait développé un niveau de Gong si élevé qu’il aurait atteint le niveau de maître, tous ses anciens professeurs ressortiraient de l’ombre pour se rassembler, et avec lui fonder sa version améliorée du Dafa; le Falun Gong.
Zhuan Falun
Ashley-Marie Maxwell
LI HONGZHI, "转法轮 Zhuan Falun: Tourner La Roue de la Loi (version française)", Sixième leçon (pp72-87)
Malgré les croyances entourant le Falun Gong en ce qui concerne l'extraction de démons de l'esprit du pratiquant, l'auteur nous assure que cela est une inexactitude. En vérité, il nous explique que les mauvais esprits qui sont attachés aux pratiquants du gong sont attirés par ceux-ci à cause de mauvaises volontés. Le manque de droiture est ce qui attire les mauvais esprits et ce, est mauvaisement associée avec la pratique du gong. En vidant leur corps et le laissant ouvert aux esprits, les gens peuvent se faire posséder et perdre le contrôle de leur corps et esprit. Ceci est vu comme étant un 'pseudo-qigong', tel que décrit par l'auteur. Cet état de soumission totale au esprits malfaisants entraîne une perte de contrôle de leur état conscient. Cependant, cette pratique ne reflète pas le Falun Gong ni ses rites de pratique. Ceci n'est pas considéré comme étant une 'déviation démoniaque', mais plutôt un état intentionnel créé par des pratiquants qui désirent tirer le pouvoir du gong et qui se sont 'égarés' en chemin.
Dans certains instants, le qi peut rester bloqué au niveau de la tête, créant une impression de tête alourdie et de corps 'vide'. Lorsque cela arrive, les pratiquants peuvent ressentir une peur envers la pratique du gong et l'associer erronément à la 'déviation démoniaque'. Le problème est facilement corrigeable, avec l'aide d'un maître de qigong qui est capable de faire redescendre le qi dans le corps.
dimanche 17 mars 2013
« A Trail of Blood »
« A Trail of Blood »
Texte de Ambre Combe
« A trail of blood », http://www.china-embassy.org/eng/zt/ppflg/t36585.htm
Cet article publié par l’ambassade de Chine aux Etats-Unis, est une simple liste de quatorze faits divers devant amener le lecture à s’interroger sur le bien fondé des allégations de la communauté internationale qui encourage les représentants chinois à ne pas persécuter le Falung gong. Le message véhiculé par ce document est on ne peut plus clair : tout acte commis par le gouvernement est plus que justifié.
En effet, l’auteur du document, sans conteste un membre du gouvernement qui croit que le Falun gong est « un culte mortel », affirme que ce mouvement est à l’origine de la destruction de plus de 1500 vies en Chine. La succession des quatorze fait divers répond toujours au même schéma : une personne saine d’esprit s’est mise à pratiquer le Falun gong à la fin des années 90 et après un temps plus ou moins long aurait démontré un comportement plus ou moins étrange qui aurait abouti à un meurtre. Dans plusieurs cas reviennent la présence d’hallucinations et le nom de Li Hongzhi qui est le fondateur de ce mouvement.
Texte de Ambre Combe
« A trail of blood », http://www.china-embassy.org/eng/zt/ppflg/t36585.htm
Cet article publié par l’ambassade de Chine aux Etats-Unis, est une simple liste de quatorze faits divers devant amener le lecture à s’interroger sur le bien fondé des allégations de la communauté internationale qui encourage les représentants chinois à ne pas persécuter le Falung gong. Le message véhiculé par ce document est on ne peut plus clair : tout acte commis par le gouvernement est plus que justifié.
En effet, l’auteur du document, sans conteste un membre du gouvernement qui croit que le Falun gong est « un culte mortel », affirme que ce mouvement est à l’origine de la destruction de plus de 1500 vies en Chine. La succession des quatorze fait divers répond toujours au même schéma : une personne saine d’esprit s’est mise à pratiquer le Falun gong à la fin des années 90 et après un temps plus ou moins long aurait démontré un comportement plus ou moins étrange qui aurait abouti à un meurtre. Dans plusieurs cas reviennent la présence d’hallucinations et le nom de Li Hongzhi qui est le fondateur de ce mouvement.
« China : repression against Falun gong unabated »
« China : repression against Falun gong unabated »
Texte de Ambre Combe
« China : repressionagainst Falungong unabated », New Report Documents Crackdown, FEBRUARY 8, 2002
« HumanRights Watch » (HRW) est une organisation internationale sans lien avec un état quelconque dont l’objectif est d’attirer l’attention de la communauté internationale sur des actes commis à l’encontre des droits humains dans le monde. Le poids de pus en plus important de cet organisme permet aux rapports qu’ils rédigent d’exercer une certaine pression sur les états accusés de ne pas faire assez pour ces droits par l’intervention d’autres acteurs politiques si besoin est.
Dans ce rapport publié en 2002, HRW s’insurge contre la mise en place de lois et de la réinterprétation de lois déjà existantes permettant au gouvernement chinois de classifier les membres du Falun gong, tout comme les tibétains et les ouigours, comme religion à éradiquer car elles seraient des menaces pour le gouvernement. D’après les recherches menées par HRW, le PCC irait encore plus loin en qualifiant les pratiquants du Falun gong de terroristes permettant de fait une escalade de la violence à l’égard desdits membres par les forces d’interventions armées (qui utilisent la torture si ils le jugent nécessaire), en plus de leur détention dans des pseudos centres de réhabilitations, voir même d’hôpitaux psychiatriques. Ce type de traitement s’applique à tous les pratiquants de religions n’étant pas reconnues par le gouvernement chinois et seules les pressions internationales permettent de réduire les peines de mort pour ce « crime ». Une des actions pour exercer une pression sur le gouvernement chinois afin de ‘inciter à revoir un certains nombres de lois est de demander aux entreprises internationales de boycotter les localités dans lesquelles les populations ayant des croyances religieuses considérées comme des sectes par le gouvernement.
Texte de Ambre Combe
« China : repressionagainst Falungong unabated », New Report Documents Crackdown, FEBRUARY 8, 2002
« HumanRights Watch » (HRW) est une organisation internationale sans lien avec un état quelconque dont l’objectif est d’attirer l’attention de la communauté internationale sur des actes commis à l’encontre des droits humains dans le monde. Le poids de pus en plus important de cet organisme permet aux rapports qu’ils rédigent d’exercer une certaine pression sur les états accusés de ne pas faire assez pour ces droits par l’intervention d’autres acteurs politiques si besoin est.
Dans ce rapport publié en 2002, HRW s’insurge contre la mise en place de lois et de la réinterprétation de lois déjà existantes permettant au gouvernement chinois de classifier les membres du Falun gong, tout comme les tibétains et les ouigours, comme religion à éradiquer car elles seraient des menaces pour le gouvernement. D’après les recherches menées par HRW, le PCC irait encore plus loin en qualifiant les pratiquants du Falun gong de terroristes permettant de fait une escalade de la violence à l’égard desdits membres par les forces d’interventions armées (qui utilisent la torture si ils le jugent nécessaire), en plus de leur détention dans des pseudos centres de réhabilitations, voir même d’hôpitaux psychiatriques. Ce type de traitement s’applique à tous les pratiquants de religions n’étant pas reconnues par le gouvernement chinois et seules les pressions internationales permettent de réduire les peines de mort pour ce « crime ». Une des actions pour exercer une pression sur le gouvernement chinois afin de ‘inciter à revoir un certains nombres de lois est de demander aux entreprises internationales de boycotter les localités dans lesquelles les populations ayant des croyances religieuses considérées comme des sectes par le gouvernement.
Brief biography of Li Hongzhi
Texte de Renaud Lalonde-Dolbec
«Brief biography of Li Hongzhi : founder of Falun Gong and president of the Falun Gong research society»
L’auteur de ce texte est évidemment un adepte du Falun Gong. Il décrit la vie de Li Hongzhi sans aucun esprit critique et l’idolâtre. Ce texte est donc plus l’histoire d’un «prophète», qu’une simple biographie. Ce qui ressort les plus dans cette biographie est le désir de l’auteur de faire de Li Hongzhi l’idole d’un culte et d’exposer ses miracles tout en donnant au Falun Gong un aspect scientifique.
Il est donc écrit que Li Hongzhi est né en 1951 dans une famille intellectuelle et modeste. Il était «naturellement bon» et aidait sa mère dans les tâches ménagères. Dès l’âge de 4 ans, un grand maître lui enseigna «les règles de la vie». C’est là que commença sa miraculeuse existence. Quand Li faisait quelque chose de mal, son maître, sans bouger un doigt, le blessait physiquement et il fallait qu’il admette ses torts pour que la blessure s’arrête. À huit ans, ce maître fit apparaître, dans le coin des yeux de Li, l’inscription Zhen-Shan-Ren (véridicité, compassion et indulgence). Seul Li voyait ces mots et ses pensées en furent imprégnées. À cet âge, il était déjà très expérimenté et possédait des pouvoirs surnaturels. Il pouvait se rendre invisible, voler, se téléporter, empêcher la violence et possédait une force surhumaine. Pourtant, son innocence lui laissait imaginer que tout le monde était comme cela.
«Brief biography of Li Hongzhi : founder of Falun Gong and president of the Falun Gong research society»
L’auteur de ce texte est évidemment un adepte du Falun Gong. Il décrit la vie de Li Hongzhi sans aucun esprit critique et l’idolâtre. Ce texte est donc plus l’histoire d’un «prophète», qu’une simple biographie. Ce qui ressort les plus dans cette biographie est le désir de l’auteur de faire de Li Hongzhi l’idole d’un culte et d’exposer ses miracles tout en donnant au Falun Gong un aspect scientifique.
Il est donc écrit que Li Hongzhi est né en 1951 dans une famille intellectuelle et modeste. Il était «naturellement bon» et aidait sa mère dans les tâches ménagères. Dès l’âge de 4 ans, un grand maître lui enseigna «les règles de la vie». C’est là que commença sa miraculeuse existence. Quand Li faisait quelque chose de mal, son maître, sans bouger un doigt, le blessait physiquement et il fallait qu’il admette ses torts pour que la blessure s’arrête. À huit ans, ce maître fit apparaître, dans le coin des yeux de Li, l’inscription Zhen-Shan-Ren (véridicité, compassion et indulgence). Seul Li voyait ces mots et ses pensées en furent imprégnées. À cet âge, il était déjà très expérimenté et possédait des pouvoirs surnaturels. Il pouvait se rendre invisible, voler, se téléporter, empêcher la violence et possédait une force surhumaine. Pourtant, son innocence lui laissait imaginer que tout le monde était comme cela.
Brief biography of Li Hongzhi
Texte de Eli-Anny CiancaMancilla
''Brief biography of Li Hongzhi: founder of Falun Gong and president of the
Falun Gong Research Society''. Chinese Law and Government. vol. 32 no.6 (Nov./Dec. 1999), p. 14-23
L’auteur de ce texte est inconnu.
Ce texte est la biographie de Li Hongzhi. L’auteur est en admiration avec cet homme, il le décrit comme quelqu’un de remarquable et tente de convaincre ses lecteurs de ce fait.
Dès l’âge de quatre ans Li Hongzhi avait déjà commencé sa formation avec son premier maitre, QuanJue. Au début, celui-ci ne faisait que jouer avec Li et ne lui enseignait pas encore le Gongfu. Quand Li ne se comportait pas dument, personne n’avait besoin de le punir parce que son propre corps le faisait. Par exemple, la peau sur ses mains se craquait et il commençait à saigner. À l’âge de huit ans, trois mots sont apparus dans ses yeux : Zhen qui signifie la vérité, Shan qui signifie compassion et Ren qui signifie optimisme. Son premier maître ne l’a pas quitté jusqu’à qu’il assume ses trois mots.
L’auteur décrit quelques miracles de Li du à son grand Dafa qui lui donnait des pouvoirs surnaturel comme quand il jouait à la cachette, s’il pensait très fort, il devenait invisible. Il était aussi capable de sauter dans les airs et voler puis avec sa pensée il pouvait empêcher des bagarres entre deux personnes. Grâce à ses maitres et sa dure concentration, son niveau de gong augmentait très vite. Il eut différents maitres pour lui enseigner le combat, comment cultiver son gong intérieur, comment se comporter dans la vie de tous les jours et les théories et méthodes du gong bouddhiste. Chaque fois qu’il atteignait un nouveau niveau de gong, il changeait de maitre. Il n’avait même pas besoin de les chercher, les maitres venaient à lui.
''Brief biography of Li Hongzhi: founder of Falun Gong and president of the
Falun Gong Research Society''. Chinese Law and Government. vol. 32 no.6 (Nov./Dec. 1999), p. 14-23
L’auteur de ce texte est inconnu.
Ce texte est la biographie de Li Hongzhi. L’auteur est en admiration avec cet homme, il le décrit comme quelqu’un de remarquable et tente de convaincre ses lecteurs de ce fait.
Dès l’âge de quatre ans Li Hongzhi avait déjà commencé sa formation avec son premier maitre, QuanJue. Au début, celui-ci ne faisait que jouer avec Li et ne lui enseignait pas encore le Gongfu. Quand Li ne se comportait pas dument, personne n’avait besoin de le punir parce que son propre corps le faisait. Par exemple, la peau sur ses mains se craquait et il commençait à saigner. À l’âge de huit ans, trois mots sont apparus dans ses yeux : Zhen qui signifie la vérité, Shan qui signifie compassion et Ren qui signifie optimisme. Son premier maître ne l’a pas quitté jusqu’à qu’il assume ses trois mots.
L’auteur décrit quelques miracles de Li du à son grand Dafa qui lui donnait des pouvoirs surnaturel comme quand il jouait à la cachette, s’il pensait très fort, il devenait invisible. Il était aussi capable de sauter dans les airs et voler puis avec sa pensée il pouvait empêcher des bagarres entre deux personnes. Grâce à ses maitres et sa dure concentration, son niveau de gong augmentait très vite. Il eut différents maitres pour lui enseigner le combat, comment cultiver son gong intérieur, comment se comporter dans la vie de tous les jours et les théories et méthodes du gong bouddhiste. Chaque fois qu’il atteignait un nouveau niveau de gong, il changeait de maitre. Il n’avait même pas besoin de les chercher, les maitres venaient à lui.
« Falun gong: un militantisme déterritorialisé »
Texte de Mélanie Gougeon
VERMANDER, Benoît. « Falun gong: un militantisme déterritorialisé »,Esprit, Chine : une dictature dans la mondialisation, Décembre, 2001,p. 95-111.
Benoît Vermander est directeur de l’Institut Ricci de Taipei. Il est aussi directeur pour des revues comme le Renlai et le eRenlai.com. Il fait parti du Conseil pontifical en tant que consultant puisqu’il est jésuite. Ses sujets de recherche sont les religions de la Chine moderne, le catholicisme en Chine et l’importance de la Chine dans le mouvement de la mondialisation. Le Falun gong : un militantisme déterritorialisé montre la persécution des membres du groupe religieux Falun gong par le gouvernement chinois.
D’abord, Benoît Vermander énumère les répressions subies par les membres du Falun gong. Dix mille personnes manifestent en silence au siège du gouvernement à Pékin pour avoir la permission de pratiquer le Falun gong le 25 avril 1999. Plus d’une centaine de manifestant le 6 juin de cette même année se font arrêtés et questionnés. Le gouvernement chinois proclame le 22 juillet le Falun gong illégal. Le gouvernement fait une propagande contre le Falun gong. Le groupe serait coupable de mille cinq cents morts parce qu’il s’oppose à la médecine traditionnelle. En 1999, 35 000 membres sont arrêtés. Quatre personnes sont envoyées en prison et des centaines sont placées dans des camps de travail. Au début de l’année 2000, 15 adeptes meurent en prison. Lors d’une manifestation, le 22 juillet, les adeptes sont battus. Selon Amnesty International, 600 personnes sont placées dans un hôpital psychiatrique, 10 000 dans des camps de travail et 20 000 en prison provisoirement. Le 1er janvier 2001, Li Hongzhi appelle les adeptes à la paix. L’immolation de cinq personnes le 23 janvier aide le gouvernement à montrer que le Falun gong est une mauvaise chose pour les Chinois.
VERMANDER, Benoît. « Falun gong: un militantisme déterritorialisé »,Esprit, Chine : une dictature dans la mondialisation, Décembre, 2001,p. 95-111.
Benoît Vermander est directeur de l’Institut Ricci de Taipei. Il est aussi directeur pour des revues comme le Renlai et le eRenlai.com. Il fait parti du Conseil pontifical en tant que consultant puisqu’il est jésuite. Ses sujets de recherche sont les religions de la Chine moderne, le catholicisme en Chine et l’importance de la Chine dans le mouvement de la mondialisation. Le Falun gong : un militantisme déterritorialisé montre la persécution des membres du groupe religieux Falun gong par le gouvernement chinois.
D’abord, Benoît Vermander énumère les répressions subies par les membres du Falun gong. Dix mille personnes manifestent en silence au siège du gouvernement à Pékin pour avoir la permission de pratiquer le Falun gong le 25 avril 1999. Plus d’une centaine de manifestant le 6 juin de cette même année se font arrêtés et questionnés. Le gouvernement chinois proclame le 22 juillet le Falun gong illégal. Le gouvernement fait une propagande contre le Falun gong. Le groupe serait coupable de mille cinq cents morts parce qu’il s’oppose à la médecine traditionnelle. En 1999, 35 000 membres sont arrêtés. Quatre personnes sont envoyées en prison et des centaines sont placées dans des camps de travail. Au début de l’année 2000, 15 adeptes meurent en prison. Lors d’une manifestation, le 22 juillet, les adeptes sont battus. Selon Amnesty International, 600 personnes sont placées dans un hôpital psychiatrique, 10 000 dans des camps de travail et 20 000 en prison provisoirement. Le 1er janvier 2001, Li Hongzhi appelle les adeptes à la paix. L’immolation de cinq personnes le 23 janvier aide le gouvernement à montrer que le Falun gong est une mauvaise chose pour les Chinois.
samedi 16 mars 2013
« Falun Gong : la tentation du politique »
Texte de Clémentine Cloutier
PALMER, David. A. 2001 « Falun Gong : la tentation du politique », Critique internationale, no11
David Palmer, professeur, chercheur et spécialiste de l’histoire de la culture chinoise a écrit un article dans la revue Critique internationale intitulé « Falun Gong : la tentation du politique ». Il explique alors comment et dans quelles circonstances le Falun Gong a pu prendre tant d’ampleur en Chine en tant que principale opposition au parti communiste.
L’auteur commence sont article en évoquant brièvement l’émergence des rébellions sectaires, puis comment, à l’arrivé du PCC au pouvoir, les membres de ce parti réagissent à ces religions « réactionnaires », et enfin explique la naissance du Falun Gong et les raisons de sa croissance exponentielle.
L’article débute en citant les débuts des révoltes sectaires en Chine : des révoltes contre la dynastie des Han menées par des sectes taoïstes, puis des mouvements de révoltes dits du Lotus Blanc qui enseignaient des techniques de respiration et de méditation et qui annonçaient la fin du monde (ce qui peut nous faire penser au Falun Gong).
Dès sont arrivée, le parti communiste entame une campagne de répression contre ces religions « réactionnaires » (comme la secte des Épées Rouges). Mais ces traditions sectaires se réorganisent et regagnent de la popularité en ne conservant que les traditions respiratoires et de méditation et deviennent ainsi le « Qigong ». Ces techniques se répandent alors très vite chez les membres du parti communiste et furent utilisées à des fins thérapeutiques et médicales. Le contexte des années 50, considérant la médecine moderne négativement car trop occidentale, fut propice à ce développement…jusqu’à la Révolution Culturelle où le Qigong fut persécuté sous le nom de superstition. Malgré cela, le Qigong continue à se transmettre clandestinement.
PALMER, David. A. 2001 « Falun Gong : la tentation du politique », Critique internationale, no11
David Palmer, professeur, chercheur et spécialiste de l’histoire de la culture chinoise a écrit un article dans la revue Critique internationale intitulé « Falun Gong : la tentation du politique ». Il explique alors comment et dans quelles circonstances le Falun Gong a pu prendre tant d’ampleur en Chine en tant que principale opposition au parti communiste.
L’auteur commence sont article en évoquant brièvement l’émergence des rébellions sectaires, puis comment, à l’arrivé du PCC au pouvoir, les membres de ce parti réagissent à ces religions « réactionnaires », et enfin explique la naissance du Falun Gong et les raisons de sa croissance exponentielle.
L’article débute en citant les débuts des révoltes sectaires en Chine : des révoltes contre la dynastie des Han menées par des sectes taoïstes, puis des mouvements de révoltes dits du Lotus Blanc qui enseignaient des techniques de respiration et de méditation et qui annonçaient la fin du monde (ce qui peut nous faire penser au Falun Gong).
Dès sont arrivée, le parti communiste entame une campagne de répression contre ces religions « réactionnaires » (comme la secte des Épées Rouges). Mais ces traditions sectaires se réorganisent et regagnent de la popularité en ne conservant que les traditions respiratoires et de méditation et deviennent ainsi le « Qigong ». Ces techniques se répandent alors très vite chez les membres du parti communiste et furent utilisées à des fins thérapeutiques et médicales. Le contexte des années 50, considérant la médecine moderne négativement car trop occidentale, fut propice à ce développement…jusqu’à la Révolution Culturelle où le Qigong fut persécuté sous le nom de superstition. Malgré cela, le Qigong continue à se transmettre clandestinement.
« A trail of blood »
Texte de Deschênes-Boutin, Jérémie
« A trail of blood » http://www.china-embassy.org/eng/zt/ppflg/t36585.htm
Propagande anti Falun Gong
Les campagnes visant la stigmatisation et le démembrement du Falun Gong débutèrent en 1999 alors que le PCC perçut en ce mouvement « religieux » en pleine expansion un certain potentiel contestataire pouvant nuire à l’autorité du Parti unique. Afin d’obtenir l’appui de l’opinion publique, le gouvernement chinois déploya ses tentacules médiatiques fournissant ainsi à ses organes de répression la légitimité requise pour sévir envers les institutions et les pratiquants de cette « dangereuse secte ». Ce site internet relatant 14 faits divers extrêmement brutaux présente aux lecteurs chinois « l’occasion » d’observer par eux-mêmes les effets destructeurs de ce « culte meurtrier » sur la vie de citoyens chinois ordinaires.
Affirmant d'emblée que le Falun Gong est responsable de plus de 1500 décès en Chine, ce site propose de recenser quelques-unes des histoires d’horreur pouvant être reliées directement à sa pratique. Nous ne pouvons biens sûr nous avancer sur la véracité de ces « chroniques », mais, en contrepartie, nous sommes en mesure de tracer une ligne directrice, un fil conducteur reliant toutes ces nouvelles entre elles.
Nous constatons tout d’abord que la grande majorité de ces récits, véridiques ou non, se sont déroulés entre 1999 et 2000 (10 sur 14). Cette chronologie, concordant avec le début des répressions gouvernementales, justifierais la prise en main tardive de ce mouvement par le PCC ( mouvement qui avait débuté 7 ans plus tôt ).
« A trail of blood » http://www.china-embassy.org/eng/zt/ppflg/t36585.htm
Propagande anti Falun Gong
Les campagnes visant la stigmatisation et le démembrement du Falun Gong débutèrent en 1999 alors que le PCC perçut en ce mouvement « religieux » en pleine expansion un certain potentiel contestataire pouvant nuire à l’autorité du Parti unique. Afin d’obtenir l’appui de l’opinion publique, le gouvernement chinois déploya ses tentacules médiatiques fournissant ainsi à ses organes de répression la légitimité requise pour sévir envers les institutions et les pratiquants de cette « dangereuse secte ». Ce site internet relatant 14 faits divers extrêmement brutaux présente aux lecteurs chinois « l’occasion » d’observer par eux-mêmes les effets destructeurs de ce « culte meurtrier » sur la vie de citoyens chinois ordinaires.
Affirmant d'emblée que le Falun Gong est responsable de plus de 1500 décès en Chine, ce site propose de recenser quelques-unes des histoires d’horreur pouvant être reliées directement à sa pratique. Nous ne pouvons biens sûr nous avancer sur la véracité de ces « chroniques », mais, en contrepartie, nous sommes en mesure de tracer une ligne directrice, un fil conducteur reliant toutes ces nouvelles entre elles.
Nous constatons tout d’abord que la grande majorité de ces récits, véridiques ou non, se sont déroulés entre 1999 et 2000 (10 sur 14). Cette chronologie, concordant avec le début des répressions gouvernementales, justifierais la prise en main tardive de ce mouvement par le PCC ( mouvement qui avait débuté 7 ans plus tôt ).
A Trail of Blood
A Trail of Blood
Par: Alex Renaud
Le texte “A Trail of Blood” a été mit en ligne par « Embassy of the People’s Republic of China in the United States of America ».
Ce texte a pour but de décrire quatorze histoires qui supposément montre que le Falun Gong est mauvais pour le peuple. C’est 14 histoires sont à propos de gens qui sont morts ou qui, part l’entremise du Falun Gong, ont causés la mort.
Le texte commence, avant de rentrer dans les histoires, par dire que le Falun Gong a causé plus de 1500 morts en Chine. Suite à cela, la première histoire est entamée. Commençons par la première histoire. Elle se passe entre 1996 et 2000. Une jeune femme avec des problèmes de concentration à l’école a commencé le Falun Gong pour l’aider et cela semblait marcher au début. En 1999, elle pratiquait seule dans une pièce fermé lorsqu’elle à imaginé, dans un monde parallèle, pleins d’hommes abusant d’elle. Elle alla donc voir Huang Daisheng, un homme sans enfant qui n’avait jamais vue la femme, et l’attaqua de deux coups de couteau au visage, croyant qu’il avait abusé d’elle. Dans ce cas, le texte montre que le Falun Gong serait la raison de la démence de la femme. Ce lien entre des évènements tragiques et le Falun Gong est tissé dans chaque histoire. La seconde histoire parle d’un homme ayant commencé à halluciné après avoir commencé la pratique du Falun Gong et commença à entendre la voix de Li Hongzhi lui disant de tuer avant d’être tué, ce qu’il a fait. La troisième histoire est une femme ayant mutilé son marie avant de dire « Beloved Li Hongzhi», un maître Falun Gong. Après cet évènement, des comportements étranges envahir la femme. Toutes les autres histoires sont des meurtres commit car certaines personnes voulait empêcher le Falun Gong d’être pratiquer, des gens prient d’hallucination, de la folie, des suicides, des abandons de familles et de la mutilation d’autrui.
« Falun Gong : la tentation du politique »
Texte de To, Fabrice
David Palmer « Falun Gong : la tentation du politique », Critique internationale 2/2001 (no11), p. 36-43.
Né à Toronto en 1969, David Palmer a publié de nombreux livres sur les mouvements religieux dans la Chine moderne.Responsable du centre de Hongkong de l'EFEO depuis 2004, il est également membre GSRL (Groupe Sociétés, Religions, Laïcités) et du CECMC (Centre d'études sur la Chine moderne et contemporain).En 2002, il a obtenu sa thèsede doctorat à l'École Pratique des Hautes Études sur l'histoire et l'anthropologie de la religion chinoise. Cette étude montre « comment les techniques d’accomplissement du souffle, Qigong, furent « lancées au sein des institutions de l’État socialiste dans les années 1950, devinrent le véhicule de la forme d’expression religieuse la plus populaire de la Chine urbaine dans les années 1980, puis menèrent à une remise en cause puissante et durable de la légitimité des dirigeants politiques de la Chine à la fin des années 1990 » »ainsi qu'un DEA en Ethnopsychiatrie (1996).En 2011, il co-publie The Religious Question in Modern China, une synthèse sur les rapports entre politique et religion en Chine, de la réforme des Cent Jours jusqu'à nos jours.
David Palmer pousse sa réflexion vers la réussite du mouvement du Falun Gong à devenir la principale force d’opposition en Chine. Il se demande plus particulièrement comment un groupe qu’il qualifie d’apocalyptique et de mystique a-t-il pu prendre autant d’importance parmi les mouvements de contestations face au gouvernement. En effet, il est particulier de voir que le Falun Gong continue ses activités malgré les répressions du gouvernement. L’auteur commence tout d’abord par un bref historique des différentes révolutions sectaires qui ont marqué la Chine au cours des siècles. Bien qu’il soit très court, ce résumé historique explique parfaitement bien l’esprit déterminé des révolutionnaires chinois, qui sont les héritiers d’une longue tradition de mouvements sectaires. En insistant sur la force de la répression du Parti communiste chinois et, surtout, sur la renaissance des mouvements sectaires et du Qigong, l’auteur explique l’évolution de cette branche de la médecine chinoise à travers l’évolution du PCC.
Né à Toronto en 1969, David Palmer a publié de nombreux livres sur les mouvements religieux dans la Chine moderne.Responsable du centre de Hongkong de l'EFEO depuis 2004, il est également membre GSRL (Groupe Sociétés, Religions, Laïcités) et du CECMC (Centre d'études sur la Chine moderne et contemporain).En 2002, il a obtenu sa thèsede doctorat à l'École Pratique des Hautes Études sur l'histoire et l'anthropologie de la religion chinoise. Cette étude montre « comment les techniques d’accomplissement du souffle, Qigong, furent « lancées au sein des institutions de l’État socialiste dans les années 1950, devinrent le véhicule de la forme d’expression religieuse la plus populaire de la Chine urbaine dans les années 1980, puis menèrent à une remise en cause puissante et durable de la légitimité des dirigeants politiques de la Chine à la fin des années 1990 » »ainsi qu'un DEA en Ethnopsychiatrie (1996).En 2011, il co-publie The Religious Question in Modern China, une synthèse sur les rapports entre politique et religion en Chine, de la réforme des Cent Jours jusqu'à nos jours.
David Palmer pousse sa réflexion vers la réussite du mouvement du Falun Gong à devenir la principale force d’opposition en Chine. Il se demande plus particulièrement comment un groupe qu’il qualifie d’apocalyptique et de mystique a-t-il pu prendre autant d’importance parmi les mouvements de contestations face au gouvernement. En effet, il est particulier de voir que le Falun Gong continue ses activités malgré les répressions du gouvernement. L’auteur commence tout d’abord par un bref historique des différentes révolutions sectaires qui ont marqué la Chine au cours des siècles. Bien qu’il soit très court, ce résumé historique explique parfaitement bien l’esprit déterminé des révolutionnaires chinois, qui sont les héritiers d’une longue tradition de mouvements sectaires. En insistant sur la force de la répression du Parti communiste chinois et, surtout, sur la renaissance des mouvements sectaires et du Qigong, l’auteur explique l’évolution de cette branche de la médecine chinoise à travers l’évolution du PCC.
A Trail of Blood par l’Ambassade chinoise aux États-Unis
A Trail of Blood par l’Ambassade chinoise aux États-Unis
Texte par Gabrielle Hui St-Aubin
A Trail of Blood ou How Falun Gong Ruined Lives of Odinary People est un article publié sur le site internet de l’Ambassade de la République populaire de Chine aux États-Unis citant une quinzaine d’histoires, toutes aussi sanglantes les une que les autres, et relatives au Falungong. Cet article, assez péjoratif, a donc pour but d’inciter les lecteurs à juger d’eux-mêmes, si oui ou non, le Falungong a eu raison d’être banni par le PCC, il y a maintenant de cela plus d’une dizaine d’années.
Afin que vous puissiez, vous aussi, y participer. Voici donc quelques unes des quinze histoires reliées au Falungong, et rapportées par l’Ambassade chinoise aux États-Unis.
1. Le premier incident s’est déroulé le 6 février 2000, dans le village de Dasheng, tout près de la ville de Panyu dans la province du Guangdong, alors que Huang Dansheng, un vieil homme sans histoire, fut brutalement attaqué par Yuan Runtian, une femme adepte du Falun Gong vivant dans le même village. Ayant débuté la pratique du Falun Gong en 1996 alors qu’elle était encore aux études dans une école de Guangzhou, Yuan changea tranquillement et adopta des comportements de plus en plus étranges aux yeux de sa famille. En novembre 1999, la jeune femme commença à avoir des hallucinations, se visualisant alors dans un monde étrange, entouré par le Maitre Li Hongzhi et plusieurs hommes, dont Huang Daisheng. Ceux-ci souhait avoir des relations sexuelles avec elle ou complètement la décapiter. Ne le connaissant même pas, Yuan fut tout de même convaincu que Huang était nul autre qu’un démon qui devait absolument être tué. Le matin du 6 février 2000, Yuan, tourmentée, prit sa bicyclette et se rendit à la maison de Huang et l’attaqua de deux coups de couteaux en plein visage.
« Falun Gong : la tentation du politique »
Texte de Liseca D. Michel
Palmer, David, « Falun Gong : la tentation du politique », Critique internationale 2/2001 (no 11), p. 36-43.
L’auteur essai par l’entremise de son texte de repérer et de faire état des facteurs qui pourraient expliquer comment des mouvements sectaires clandestins, tels que leQigonget leFalunGong, en sont venus à prendre autant d’importance en Chine par le biais de l’analyse des éléments ayant aidés à leurs croissances sur le plan de l’opposition au niveau de la scène politique. Il tente essentiellement de définir le rôle du gouvernement, lui-même, dans ces phénomènes de croissance fulgurante.
Pour se faire il commence tout d’abord par attaquer le sujet des mouvements sectaires et de leurs rôles d’opposition d’un point de vu historique. Il nous fait part du fait qu’au courant de l’histoire de la Chine, ce sont toujours ces petits groupes, formés dans l’ombre et subissant les répressions du pouvoir actif, qui se sont donnés pour mission de le faire tomber. Il fait valoir son point en relatant d’évènements datant d’il y a presque deux décennies, telle que la tombée de la dynastie des Han, causée par l’opposition de groupes taoïstes, mis en parallèle avec des événements plus récents entourant les activités de groupes dits du ‘’Lotus Blanc’’ visant également la tombée des dynasties régnantes respectives.
A Trail of Blood
A Trail of Blood
Texte de Martel Romy
Embassy of the People’s Republic of China in the United States of America, “A Trail of Blood”, http://www.china-embassy.org/eng/zt/ppflg/t36585.htm [En ligne] (page consultée le 7 mars 2013)
Ce texte écrit par le gouvernement chinois fait la liste de plusieurs cas, quatorze plus précisément, de meurtres perpétrés par des pratiquants du Falun Gong dans les années 90 et en 2000. On peut constater qu’il existe plusieurs points communs entre certains de ces cas.
Tout d’abord, le premier, le huitième, le douzième et le quatorzième cas exposent que la raison pour laquelle ces gens ont été tués est parce que l’agresseur ont pris ceux-ci pour des démons et qu’il était de leur devoir d’éradiquer le mal. À cela, on peut rapprocher ceux qui se prenaient pour dieu ou pour Bouddha comme c’est le cas dans la huitième, la neuvième, la dixième et la treizième histoire. En effet, alors que certains pensaient qu’ils étaient un dieu, il fallait en tant qu’êtres divins qu’ils éliminent le mal autour d’eux.
La deuxième motivation souvent retrouvée ensuite est les hallucinations. Plusieurs coupables (deuxième et onzième cas) disent avoir eu des hallucinations les poussant à tuer : le premier semble avoir eu une hallucination lui montrant que deux hommes voulaient le tuer et qu’il fallait donc qu’il les tue d’abord. Quant au deuxième, il a halluciné en se pensant immortel et s’est donc jeté à vélo avec son fils dans un fossé. On peut également rapprocher de ces deux affaires la troisième de la liste où une femme a tué son mari et s’est automutilée parce que « quelqu’un » lui a commandé de le faire.
Pour ce qui est de la troisième motivation la plus retrouvée, elle touche à la fin du monde. Plusieurs personnes ont tenté de mettre fin à leur vie avant que la fin du monde approche, et cela en entraînant leur famille ou leurs amis avec eux (sixième et septième cas).
LE QlGONG, UNE EXPRESSION DE LA MODERNITÉ CHINOISE
LE QlGONG, UNE EXPRESSION DE LA MODERNITÉ CHINOISE
Texte de Myriam Lalonde
Despeux, Catherine. « Le Qigong, une expression de la modernité chinoise », in Gernet, Jacques et Kalinowski, eds En suivant la voie royale : mélanges offerts en hommage à Léon Vandermeersch, Paris : École française d'Extrême-Orient, 1977, p.267-281
L’auteur, Catherine Despeux, est une enseignante émérite de l’Institut National des Langues et Civilisation (INALCO). Elle est une sinologue renommée qui se spécialise dans l’histoire de la pensée et des religions chinoises. Catherine Despeux est considérée comme une des plus grandes spécialistes du taoïsme. Son répertoire compte plus de 13 ouvrages littéraires dont les thèmes sont entre autres lesconceptions du corps et pratiques individuelles de culture de soi dans le bouddhisme et dans le taoïsme à l’époque des Six Dynasties.
Pour écrire cet article, Catherine Despeuxs’est inspirée de différents livres chinois, de revues sur le Qigong et d’écrits occidentaux sur la Chine. L’auteur soutient fermement que le Qigong est une œuvre de la modernité. Bien que le Qigong soit un phénomène récent aux yeux des occidentaux, le Qigong est une pratique qui a été officialisé avant la révolution culturelle (1966-1976) et qui plonge ses racines dans les écrits des Tangs (618-910). Le Qigong est alors décrit comme l’action du souffle et ce concept a évolué au cours des siècles suivants pour se définir encore plus. Le Qigong se subdivise en Qigong dur qui regroupe les arts martiaux et en Qigong souple qui réunit toutes les autres disciplines basées sur le taoïsme, le bouddhisme et le confucianisme.
Texte de Myriam Lalonde
Despeux, Catherine. « Le Qigong, une expression de la modernité chinoise », in Gernet, Jacques et Kalinowski, eds En suivant la voie royale : mélanges offerts en hommage à Léon Vandermeersch, Paris : École française d'Extrême-Orient, 1977, p.267-281
L’auteur, Catherine Despeux, est une enseignante émérite de l’Institut National des Langues et Civilisation (INALCO). Elle est une sinologue renommée qui se spécialise dans l’histoire de la pensée et des religions chinoises. Catherine Despeux est considérée comme une des plus grandes spécialistes du taoïsme. Son répertoire compte plus de 13 ouvrages littéraires dont les thèmes sont entre autres lesconceptions du corps et pratiques individuelles de culture de soi dans le bouddhisme et dans le taoïsme à l’époque des Six Dynasties.
Pour écrire cet article, Catherine Despeuxs’est inspirée de différents livres chinois, de revues sur le Qigong et d’écrits occidentaux sur la Chine. L’auteur soutient fermement que le Qigong est une œuvre de la modernité. Bien que le Qigong soit un phénomène récent aux yeux des occidentaux, le Qigong est une pratique qui a été officialisé avant la révolution culturelle (1966-1976) et qui plonge ses racines dans les écrits des Tangs (618-910). Le Qigong est alors décrit comme l’action du souffle et ce concept a évolué au cours des siècles suivants pour se définir encore plus. Le Qigong se subdivise en Qigong dur qui regroupe les arts martiaux et en Qigong souple qui réunit toutes les autres disciplines basées sur le taoïsme, le bouddhisme et le confucianisme.
A Trail of Blood
Texte de Sophie Gosselin Sirois
A Trail of Blood
This text can be read on the official website of the United States' Chinese Embassy. Used as a mean of propaganda against the Falun Gong movement, the text states fourteen crime cases where Falun Gong practitioners were the perpetrators. Some of the cases are of men or woman brutally killing their parents or kids, while other are of office workers assaulting their boss with a knife, and so on. Some of the people mentioned in the cases are, according to the government's text, suffering of a sever case of schizophrenia. The text is simple, a small introduction, and then an enumeration and description of the fourteen cases. By reading the introduction, which goes as follows :
“The now banned Falun Gong has claimed upwards of 1500 lives in China. Readers of the following 14 stories can judge for themselves if this deadly cult should be allowed to go unchecked.”
I immediately felt that I was reading a text made for propaganda. Straight from the beginning, the two single phrases that introduce the text are biased. Then, upon reading the rest of the text, my first reaction was “Oh my god, these people are crazy!”, then I thought that the goal of propaganda was reached. Assuming that the people reading this will believe it, since they are “official” stories and facts does seems like something someone would do to discredit a cause or an organization that went against their own principles.
Brief Biography of Li Hongzhi
Texte d'Alexei Goncharenko
"Brief Biography of Li Hongzhi: founder of Falun Gong and president of the falung Gong research society"
Authors(s): N/A
Source: Chinese law and Government v 32 no6 (Nov./Dec 1999) p.14-23 ISSN: 0009-4609 Number: BSSI00019541
Published by: M.E Sharpe Inc
This article does not have an author but it is published by a magazine called Chinese law and Government whose publisher is M.E Sharpe Inc. Chinese Law and Government surveys the most important and provocative Chinese works in the fields of law, politics, and government. It features unabridged translations of important policy documents and scholarly works, and also includes works of major significance from Japanese, Russian, and Taiwan sources.
The objective of this article is to promote Falun gong and the Falun dafa invented by the famous Li Hongzhi. In the beginning of the article until the sixth page, the biography of LI Hongzhi is presented by portraying him as a god through the miraculous events and obstacles he has achieved and went through from the age of three. He can apparently teleport himself, save people and even heal them, by not every event will be discussed due to the difficulty acceptance by numerous readers. Throughout the years he had many masters that taught him how to cultivate his gong. The objective was to be able to master this gong in order to achieve perfection and reach a sort of enlightenment because each time he reached a new level, new knowledge through the universe became accessible to him. He kept questioning himself about life but never found any answers. Furthermore he discovers why people are weak and corrupted, and apparently it is tied to the loss of the Xin Zhi (mental Wisdom).
The Falun Gong outside of China
The Falun Gong outside of China: Fieldwork Among Diaspora Practitioners
Texte de Sabrina Godon
Titre: Chapter 5: The Falun Gong outside of China: Fieldwork Among Diaspora Practitioners
Texte de Sabrina Godon
Titre: Chapter 5: The Falun Gong outside of China: Fieldwork Among Diaspora Practitioners
Parution: Falun Gong and the Future of China, Oxford University Press, Mars 2008, 312 pages
Ce chapitre provident d’un livre écrit par David Ownby, professeur d’histoire à l’Université de Montréal, spécialisé dans l’histoire de la Chine et des religions populaires chinoises plus particulièrement. Dans ce chapitre, l’auteur présente les résultats de ses recherches sur le terrain sur le Falun Gong, un mouvement spirituel tiré du Qi gong, et ses disciples, à l’extérieur de la Chine. Suivant l’idée que le Falun Gong présente non uniquement des exercices physiques, mais un nouveau modèle spirituel pour le salut individuel, et sa grande popularité entraînant son bannissement de la Chine, il est donc naturel de traiter ce mouvement comme une religion populaire sur laquelle il faut se pencher. Bien que ce chapitre se penche sur le Falun Gong à l’extérieur de son pays d’origine, le chef de ce mouvement, Li Hongzhi, a quitté le pays au milieu des années 90 pour répandre son message parmi l’importante diaspora chinoise à travers le monde. Ce texte permet donc de traiter quand même du Falun Gong et de son ampleur.
À travers cette partie du livre, l’auteur explique que le départ de Li Hongzhi de la Chine s’est fait à un moment idéal pour que le mouvement prenne de l’ampleur à l’extérieur du pays en allant chercher appui dans la diaspora chinoise. De plus, les Chinois pratiquant le Falun Gong exercent des emplois bien rémunérés et ont généralement un niveau d’éducation supérieur à la moyenne canadienne et américaine, contrairement à ce que dit le Parti communiste de la Chine. Enfin, les adeptes chinois en Occident constituent un poids majeur au mouvement, même si les adeptes émigrants n’ont pas le même profil que les adeptes en Chine. M. Ownby utilise son expérience sur le terrain, de ses observations et de statistiques pour appuyer son idée.
Brief biography of Li Hongzhi
''Brief biography of Li Hongzhi: founder of Falun Gong and president of the
Falun Gong Research Society'' dans Chinese Law and Government v. 32 no6 (Nov./Dec. 1999) p. 14-23
par Énora Gagné
Ce texte de onze pages est une courte biographie du fondateur du falun gong, Li Hongzhi. On y retrouve son enfance, une brief description de son temps quand il apprend le qigong et ce qui a mener à la fondation du falun gong. Ce n'est pas un texte critique ou analytique, mais bien une biographie, qui décrit l'histoire de Li Hongzhi jusqu'au conflits avec le gouvernement.
Les auteurs commencent le texte avec l'émergence du falun gong en Chine en 1992. La China
Qigong Science Research Association a accepté le falun gong comme faisant partie des écoles du gong, avec Li Hongzhi comme fondateur. C'est en Mai de cette même année que Hongzhi fait sa première apparition en publique. Avec sa nouvelle approche d'apprentissage et son grand charisme, Li Hongzhi à de plus en plus d'adeptes.
Li Hongzhi est née dans une famille d'intellectuel modeste, dans la ville de Gongzhuling, dans la province du Jilin. Dans sa jeunesse, Li Hongzhi se démarquait des autres avec son intélligence et sa bénévolence. À l'âge de quatre ans, il a eu des enseigenements personnels, par le maitre Quan Jue, de sincérité, de bénévolence et de patience. Il va garder ses traits tout au long de sa vie et vers l'âge de huit ans, ces mots vont être graver dans ses yeux et lui seul va pouvoir les voir. Quand il faisait quelque chose qui contredisait ses traits, un malheure quelqu'onque ce produisait pour le punir. Aussi à l'âge de huit ans, Li Hongzhi était très dué pour le dafa et aurait aquis des pouvoirs surnaturels.
Falun Gong Research Society'' dans Chinese Law and Government v. 32 no6 (Nov./Dec. 1999) p. 14-23
par Énora Gagné
Ce texte de onze pages est une courte biographie du fondateur du falun gong, Li Hongzhi. On y retrouve son enfance, une brief description de son temps quand il apprend le qigong et ce qui a mener à la fondation du falun gong. Ce n'est pas un texte critique ou analytique, mais bien une biographie, qui décrit l'histoire de Li Hongzhi jusqu'au conflits avec le gouvernement.
Les auteurs commencent le texte avec l'émergence du falun gong en Chine en 1992. La China
Qigong Science Research Association a accepté le falun gong comme faisant partie des écoles du gong, avec Li Hongzhi comme fondateur. C'est en Mai de cette même année que Hongzhi fait sa première apparition en publique. Avec sa nouvelle approche d'apprentissage et son grand charisme, Li Hongzhi à de plus en plus d'adeptes.
Li Hongzhi est née dans une famille d'intellectuel modeste, dans la ville de Gongzhuling, dans la province du Jilin. Dans sa jeunesse, Li Hongzhi se démarquait des autres avec son intélligence et sa bénévolence. À l'âge de quatre ans, il a eu des enseigenements personnels, par le maitre Quan Jue, de sincérité, de bénévolence et de patience. Il va garder ses traits tout au long de sa vie et vers l'âge de huit ans, ces mots vont être graver dans ses yeux et lui seul va pouvoir les voir. Quand il faisait quelque chose qui contredisait ses traits, un malheure quelqu'onque ce produisait pour le punir. Aussi à l'âge de huit ans, Li Hongzhi était très dué pour le dafa et aurait aquis des pouvoirs surnaturels.
Chine : une dictature dans la mondialisation
Texte rédigé par Énora Gagné
Vermander, Benoit. Chine : une dictature dans la mondialisation ; Falun gong : un militantisme déterritorialisé. Édition Esprit, Paris, France, 2011, p.95-111.
Benoit Vermander est un jésuite français, sinologue et politologue, directeur de l'Institut Ricci de Taipei. Il est aussi directeur de rédaction de la revue en langue chinoise Renlai. Ses travaux portent surtout sur les religions chinoises d'aujourd'hui et la théologie catholique chnoise et la place de la Chine dans la mondialisation. Il a rédigé plusieurs articles, livres et il a aussi étider des articles sur la politique, la religion en Chine et à Taiwan.
Vermander divide son texte en quatre partie, tout en se basant sur des sources premières, des critiques, des analyses, des rapports et même des déclarations et conférences de presse qui peuvent être accédés sur des sites internet. Dans la première partie du texte, l'auteur le consacre à l'explication des mouvements qu'a le falun gong à l'encontre du gouvernement à partir de 1999. C'est l'année où le falun gong est déclaré illégal par le PCC. Ces différents mouvements pacifiques contre les persécutions gouvernementales des ptiquants du falun gong sont démontré ainsi que la brutalité policière envers les manisfestants.
Vermander, Benoit. Chine : une dictature dans la mondialisation ; Falun gong : un militantisme déterritorialisé. Édition Esprit, Paris, France, 2011, p.95-111.
Benoit Vermander est un jésuite français, sinologue et politologue, directeur de l'Institut Ricci de Taipei. Il est aussi directeur de rédaction de la revue en langue chinoise Renlai. Ses travaux portent surtout sur les religions chinoises d'aujourd'hui et la théologie catholique chnoise et la place de la Chine dans la mondialisation. Il a rédigé plusieurs articles, livres et il a aussi étider des articles sur la politique, la religion en Chine et à Taiwan.
Vermander divide son texte en quatre partie, tout en se basant sur des sources premières, des critiques, des analyses, des rapports et même des déclarations et conférences de presse qui peuvent être accédés sur des sites internet. Dans la première partie du texte, l'auteur le consacre à l'explication des mouvements qu'a le falun gong à l'encontre du gouvernement à partir de 1999. C'est l'année où le falun gong est déclaré illégal par le PCC. Ces différents mouvements pacifiques contre les persécutions gouvernementales des ptiquants du falun gong sont démontré ainsi que la brutalité policière envers les manisfestants.
« Falun Gong : la tentation du politique »
Texte rédigé par Caroline Flocari
Palmer, David. « Falun Gong : la tentation du politique », Critique internationale, no 11, avril 2001, p. 36-43.
L’article « Falun Gong : la tentation du politique » écrit par David Palmer nous présente de façon concise le développement de ce mouvement et ses implications sociopolitiques. L’auteur est sinologue spécialisé en anthropologie sociale. Il a obtenu son doctorat à l’École Pratique des Hautes Études à Paris en 2002, et a fait plusieurs ethnographies sur le terrain, que ce soit en Chine ou ailleurs. Il est un spécialiste des mouvements spirituels, religieux, sociaux, de la société civile et des mouvements traditionnels de la Chine contemporaine. Il a d’ailleurs plusieurs monographies au sujet de la religion en Chine. Le texte étudié aujourd’hui s’inscrit donc dans le champ de spécialisation de David Palmer.
Dans son article, il commence par nous présenter un bref historique des mouvements sectaires en Chine ainsi que leur lien avec la rébellion et la politique. Il discute entre autres des mouvements du Lotus Blanc avec plusieurs exemples datant de diverses périodes. Les exemples présentés vont de la dynastie Ming à la prise du pouvoir par le Parti Communiste en 1949.
« Tourner la roue de la Loi »
Texte de Nezly Esseghir
Li Hongzhi, « Tourner la roue de la Loi », version française de « Zhuan Falun »,
2008 (édition originale 2007),Sixième leçon,pp.72-87
Il n’est pas aisé de donner un aperçu biographique de l’auteur, tant la vie de Li Hongzhi semble baigner dans le mystère et la controverse. L’auteur serait né soit le 13 mai 1951, soit le 7 ou le 27 juillet 1952, dans la ville de Gongzhuling, préfecture de Siping, Province de Jilin, en Chine. À quatre ans, il aurait été formé par le maître QuanJue, héritier de la Grande Loi de l'École de Bouddha, puis à douze ans, par le maître taoïste Zhenren Baji sur les arts martiaux. Un troisième maître, Zhendaozi,lui aurait enseigné en 1972 le chemin de la « cultivationintérieure » à travers le Qigong.Enfin, un quatrième maître, une femme de l’école Bouddhique, aurait complété sa formation en 1974.Sur le plan des informations vérifiées et vérifiables sur l’auteur, comme pour tous les Chinois de sa génération, la scolarité de Li Hongzhia été interrompue abruptement au niveau primaire durant la Révolution Culturelle, puis a terminé ses études secondaires par correspondance dans les années 1980. Il a commencé à synthétiser ce qui allait devenir le Falun Dafa à partir de 1984, a établi sa technique de Qigong en 1989, puis a présenté publiquement le Falun Gong le 13 mai 1992.
« Zhuan Falun » est ce qui s’apparente à la « Bible » de la pratique et de l'enseignement principal le plus exhaustif des « préceptes » de Li Hongzhi. C’est une sorte de compilation révisée d’une série de neuf conférences données par Li,en Chine et ailleurs,entre 1992 et 1994. L’ouvrage a été publié en Chine en 1994, et il se divise en neuf « leçons », chacune d’entre elles aborde des principes précis.La sixième leçon aborde les thèmes touchant aux dévianceset aux pratiques déviantes et comment s’en prémunir.
A Trail of Blood
Texte de Jérémie Dauphinais
A Trail of Blood
A trail of blood est un texte qui fut mis en ligne sur le site de l’ambassade de la République populaire de Chine aux États-Unis. Celui-ci se dit dénoncer comment le Falun Gong a ruiné la vie de gens ordinaires, le faisant grâce en énumérant 14 cas particuliers où la vie de maintes personnes fut changée à jamais. De façon plus objective, le texte traite de 14 histoires où des personnes en lien avec le mouvement du Falun Gong ont causé ou trouvé la mort.
Les évènements décrits se sont produits entre les années 1996 et 2000 et furent répertoriés à divers endroit en Chine. Un élément commun unissant ces histoires d’horreurs est la pratique du Falun Gong. Que celle-ci fut débutante ou avancée, il semblerait qu’elle poussa des pratiquants, dans un excès de zèle idéologique, à faire des actes criminels : tentative de meurtre, meurtres, pousser au suicide collectif, mutilation de cadavre, etc.
Dans plusieurs cas, les pratiquants ont reconnu chez certaines personnes de leur entourage des formes qui les hantaient, les ayant parfois même vu en cauchemar,voyant ceux-ci comme étant en fait des démons. Voulant se débarrasser du «mal», ils auraient assassiné froidement leur cible. Par la suite, seul quelques un furent diagnostiqué comme schizophrène.
A Trail of Blood
A trail of blood est un texte qui fut mis en ligne sur le site de l’ambassade de la République populaire de Chine aux États-Unis. Celui-ci se dit dénoncer comment le Falun Gong a ruiné la vie de gens ordinaires, le faisant grâce en énumérant 14 cas particuliers où la vie de maintes personnes fut changée à jamais. De façon plus objective, le texte traite de 14 histoires où des personnes en lien avec le mouvement du Falun Gong ont causé ou trouvé la mort.
Les évènements décrits se sont produits entre les années 1996 et 2000 et furent répertoriés à divers endroit en Chine. Un élément commun unissant ces histoires d’horreurs est la pratique du Falun Gong. Que celle-ci fut débutante ou avancée, il semblerait qu’elle poussa des pratiquants, dans un excès de zèle idéologique, à faire des actes criminels : tentative de meurtre, meurtres, pousser au suicide collectif, mutilation de cadavre, etc.
Dans plusieurs cas, les pratiquants ont reconnu chez certaines personnes de leur entourage des formes qui les hantaient, les ayant parfois même vu en cauchemar,voyant ceux-ci comme étant en fait des démons. Voulant se débarrasser du «mal», ils auraient assassiné froidement leur cible. Par la suite, seul quelques un furent diagnostiqué comme schizophrène.
“Spirit and Flesh: Sturm and Drang”
Texte par Catherine Gauthier
Penny, Benjamin. “Spirit and Flesh: Sturm and Drang”. Chinese Sociology and Anthropology. Volume 27. No1 (Automne 1994), 35-47.
Benjamin Penny est spécialiste des mouvements religieux et spirituels en Chine. Chercheur et professeur associé à l’école de Culture, Histoire et Langue du Collège de l’Asie et du Pacifique à l’Australian National University, il s’intéresse à l’interprétation des religions chinoises par les occidentaux et par l’intérêt populaire pour le Falun Gong et le Qigong en Chine. De plus, il a publié de nombreux articles sur ses divers champs d’intérêts, notamment plusieurs articles dans L’Encyclopédie du Taoïsme en 2008.
Dans l’article « Spirit and Flesh : Sturm and Dang », tiré du journal Chinese Sociology and Anthropology, Penny cite diverses expériences et histoires liées au Qigong et Gongfu, et présente les débuts de l’engouement pour « le Qigong et le paranormal », ainsi que quelques personnages importants dans l’histoire de ces ‘disciplines paranormales’. L’histoire commencerait donc en mars 1979, quand un jeune garçon devine ce qui se cache dans la poche d’un de ses camarades alors que son oreille frôle la dite poche. L’évènement, rapporté dans le Sichuan Daily, crée une vague dans le monde du paranormal, et à peine quelques années plus tard, en 1986, on compte plus de 10 millions d’adeptes du Qigong, qui est pratiqué autant par des ouvriers que des intellectuels. L’idée de « lire avec l’oreille » fait boule de neige, et rapidement, les différents journaux rapportent ici et là des cas de gens qui disent pouvoir lire avec leurs aisselles, ou encore avec la plante de leur pieds, et certains poussent même jusqu’à affirmer pouvoir ‘voir’ avec leurs organes (36).
“Falun gong: un militantisme déterritorialisé”
Vermander, Benoit. “Falun gong: un militantisme déterritorialisé”. Esprit, Chine : une dictature dans la mondialisation. Décembre 2001. 95-111.
Texte par Catherine Gauthier.
Professeur à la Faculté de philosophie de l’Université Fudan à Shanghai et chercheur associé au Asia Center, le sinologue et politologue français Benoît Vermander est connu notamment pour ses travaux et recherches sur les religions et théologies en Chine ainsi que sur la place de cette dernière dans la mondialisation. Son article Falun gong: un militantisme déterritorialisé traite des épreuves traversées par les adhérents au mouvement, qui sont persécutés dans une lutte entre eux et le gouvernement.
Vermander commence par une rapide histoire des protestations silencieuses des pratiquants et les répressions du gouvernement à leur égard. Le 22 juillet 1999, l’État déclare le Falun gong illégal, faute d’être enregistré auprès du Ministère des affaires civiles. De plus, on accuse le mouvement d’être responsable de centaines de décès, liés à ses pratiques, et s’ensuit une « large campagne de répression du Falun gong » (96), au cours de laquelle le Comité permanent de l’Assemblée nationale proscrit les activités des « cultes pervers » et punit ceux qui contreviennent à l’interdiction, sous forme de procès ou de peines plutôt sévères. Un an plus tard, jours pour jours, des manifestants sont battus au sang sur la place Tiananmen (97), et encore, quelques mois plus tard, Amnistie Internationale dénombre 77 décès en détention, 450 arrestations, 600 personnes envoyées à l’asile et près d’une dizaine de mille envoyées en camp de rééducation (97). En avril 2001, c’est au tour du Falun gong d’estimer ses pertes, qu’il élève à plus de 180 décès, directement liés aux répressions gouvernementales.
mardi 12 mars 2013
A first attempt to use «Zhineng» Qigong to reform Criminals
Renaud Lalonde-Dolbec
A first attempt to use «Zhineng» Qigong to reform Criminals
Ce texte parle d’une expérience accomplie par une firme de recherche criminelle municipale accompagnée de la «Shanghai Municipal Experimental Labor reform brigade». L’objectif de cette recherche était de voir si le Qigong avait un effet positif sur les prisonniers dans l’optique d’aider les réformes agricoles. Il y a eu deux essais. Le premier avec 57 personnes pendant une quinzaine de jours et le second avec une centaine de personnes pendant une dizaine de jours. Le texte que j’analyse avait pour but de justifier la pratique du Qigong par les résultats obtenus lors de ces deux essais.
L’auteur du texte commence par expliquer que le type de Qigong sélectionné pour les détenus fut choisi dans le but d’aider les prisonniers à régler leurs problèmes physiques et les pousser à adopter un meilleur tempérament et cultiver leur morale. Le Zhineng Qigong a donc été prit car c’est un mélange de Qigong doux et de Qigong actif et tranquille. On y place de plus l’enseignement moral en premier plan et son apprentissage est rapide et efficace quant aux résultats obtenus.
lundi 11 mars 2013
Two Case Histories of Illness Treated by Qigong
Texte de Alice KIPRE
"Two Case Histories of Illness Treated by Qigong" in Chinese Sociology & Anthropology; Fall1994, Vol. 27 Issue 1, p69.
Ce texte de 9 pages a été écrit par le camarade Ming Zhen et regroupe comme le titre l’indique deux exemples de cas de malades chinois traités Docteur Yan xin, un expert de la méthode du Qi gong. On pourrait commencer par savoir ce qu’est le QI gong. Le Qi gong est une méthode qui regroupe des massages, exercices respiratoires, mouvements qui aide à avoir une meilleure santé physique et psychique.
A quelle question principale l'auteur veut-il répondre?
L’auteur ici nous présente deux histoires, des cas de maladies graves. Le premier cas est l’exemple d’un homme très âgé qui soufrait de maux qui ne lui permettait pas de respirer normalement ni de communiquer. Grâce à son expertise du Qi gong, le docteur Yan xin réussit à le soigner. Le résultat est que le vieux monsieur recouvre la voix, peut à nouveau respirer un long moment sans assistance. Un résultat surprenant par la méthode utilisée pour soigner le vieux monsieur. En effet, le docteur utilise l’empathie : en disant au vieux monsieur qu’il vient de la même région que lui, ce qui fait remonter des souvenirs au vieux monsieur. Il implique aussi la famille du vieux monsieur dans sa guérison, en leur expliquant comment il pourrait aider leur père ou grand-père avec leur énergie. Nous ait montré un exemple de la réussite de cette méthode avec la réaction du petit garçon qui hurle de frustration. Comme l’explique le docteur, l’enfant a en quelque sorte pris l’esprit maléfique du grand-père et en hurlant, il l’expire.
La posture de l'arbre : zhanzhuang
Texte de Philippe Savard-Corbeil sur :
Chenault Marceau , « La posture de l'arbre : zhanzhuang » , Staps, 2010/3 n° 89, p. 29-41. DOI : 10.3917/sta.089.0029
Chenault Marceau est un Français résidant à Shanghai, détenteur d’un doctorat en « Sciences of Education and Motivity » de l’Université d’Orléans, il se spécialise dans les pratiques corporelles traditionnelles asiatiques et les gymnastiques sensorielles en général. Il effectue présentement des études ethnographiques en Chine, en se concentrant sur les techniques de corps du Qi Gong. Auteur de plusieurs publications sur le sujet, il est également professeur au post doctorat au “College of Physical Education and Health, East China Normal University ” à Shanghai. Le texte « La posture de l’arbre : Zhanzhuang » traite principalement de l’historique de cette position dans les différents styles de gymnastique souple et dans les arts martiaux chinois. Afin de l’exprimer clairement, il divise sa pensée en trois temps. D’abord, l’opinion d’un pratiquant actuel. Ensuite, celle d’une école dont le curriculum comprend la posture de l’arbre. Finalement, il utilise des références de différents textes traditionnels.
Qi-empowered Address Given by Yan Xin
Texte de Fabrice Tô
«A Qi-empowered Address Given by Yan Xin», in Chinese Sociology and Anthropology, Chapitre 6 : The Qigong Boom, Septembre 1994, vol. 27- 1, pp.59.66
Yan Xin est docteur en médecine et considéré comme un maître Qigong. Diplômé du « Chengdu Institute of Traditional Chinese Medecine », il est considéré comme une sommité dans le domaine de la médecine chinoise et effectue de nombreuses conférences sur le sujet.
L’auteur débute d’abord en abordant l’importance de l’aspect moral d’un maître Qigong. En effet, celui-ci doit être un exemple de bienveillance dans sa façon de penser, dans sa façon d’être et dans sa façon d’agir. L’auteur divise ensuite ses trois parties en dix sous-divisions, qu’il décrit de façon très détaillée. Il ajoute d’ailleurs que le regret et la correction des erreurs du passé font partie du cheminement des maîtres Qigong, qui peuvent parfois être vu en public alors qu’ils versent des larmes sur leurs erreurs.
dimanche 10 mars 2013
Two Case Histories of Illness Treated by Qigong
Texte de Eli-Anny Cianca Mancilla
"Two Case Histories of Illness Treated by Qigong"
L’auteur est Ming Zhen. Il n’y pas d’information sur lui, mais au début du texte il y a une courte description. Pendant quelques années il a assisté le maitre Qigong Yan Xin et a témoigné des cas de guérisons. Dans le texte, il décrit de cas de guérisons typique du maitre Yan. Son but est de convaincre les lecteurs que cette pratique fonctionne réellement et bien sûr, sa conclusion est que si on y a croit le Qigong soigne les malaises.
Le premier cas de guérison par Qigong est faite sur un monsieur de 87 ans qui en chaise roulante qui a un problème au poumon et a besoin d’un tube d’oxygène pour respirer. Il explique que pour traiter une maladie avec Qigong, il faut le bon état d’esprit et l’optimisme est la clé. Il utilise l’énergie des membres de la famille pour effectuer la guérison. Surtout de l’énergie des jeunes parce qu’ils ont des plus longs signaux de vie. S’il réussit à prendre tous les signaux, il peut concentrer toute la mauvaise énergie de la maladie et la faire sortir à travers les jeunes. C’est grâce aux liens génétiques qu’il réussi à faire cela. Il est très important que l’attitude de la famille soit positive et que tout le monde voit le patient comme quelqu’un dont la santé va s’améliorer. À un moment le petit fils de 10 ans commence à crier. Dr. Yan explique que c’est le mauvais esprit de la maladie qui sort par lui parce qu’il est pur. Coïncidence, tout de suite après cette explication les autres membres de la famille témoigne avoir ressentit une douleur à la poitrine. Quinze minutes après l’arrivée de Yan Xin, le grand-père n’a plus besoin de son tube respiratoire. Il lui donne des conseils sur quoi mangé, mais après il lui dit que dès qu’il a une envie de manger, qu’il ne se prive pas. À la deuxième visite, le docteur concentre le traitement sur la pensé du monsieur. Il lui dit qu’il doit garder la mentalité du jeune qu’il était dans le temps de la révolution et oublier le pessimisme. Il finit sa thérapie par dire que le Qigong peut guérir des maladies si on y croit assez.
samedi 9 mars 2013
Global Breathing: Religious Utopias in India and China
Peter van der Veer, “Global Breathing: Religious Utopias in India and China”, in Anthropological Theory, SAGE Publications, 2007, pp.315-329
Billet rédigé par Caroline Flocari
Le texte de Peter van der Veer traite d’un sujet d’actualité: la place du yoga et du qigong dans les sociétés indiennes et chinoises modernes et dans le contexte de la mondialisation. Peter van der Veer est anthropologue, il travaille présentement à l’université d’Utrecht, aux Pays-Bas (et ce depuis 1994). Son travail consiste surtout en l’étude des religions et nationalismes en Europe et en Asie; il est d’ailleurs reconnu comme une sommité sur ces sujets, ayant reçu le prix Hendrik Muller pour ses recherches sur la religion. Il a publié ou coécrit une dizaine de livres et de multiples articles.
L’article étudié aujourd’hui, Global Breathing : Religious Utopias in India and China, s’inscrit dans une recherche plus large de Peter van der Veer, recherche qui aboutira par ailleurs à la publication d’une monographie en 2013. Dans ce texte, l’auteur cherche à démontrer - via les exemples du yoga en Inde et du qigong en Chine- que ce qui est laïque ou profane est en fait spirituel, et ce qui est spirituel est politique. Pour justifier cet argument, il s’inspire premièrement d’évènements survenus lors du colonialisme. Par exemple, il affirme que le yoga et le qigong s’inscrivent dans la quête de la modernité dans le contexte politique et historique de l’Inde et de la Chine. Les traditions connues du yoga et du qigong, notamment l’aspect de la renonciation et « d’exercices spirituels » ont été transformés lors du contact avec l’Occident, créant de nouvelles interactions entre la richesse spirituelle de l’Est et la richesse matérielle de l’Ouest dénuée de pensée philosophique profonde.
Qigong et la Tradition Sectaire Chinoise
«Le Qigong et la Tradition Sectaire Chinoise»
Texte de Simon Laramée
David A. Palmer, «Le Qigong et la Tradition Sectaire Chinoise», Social Compass, vol. 50, no. 4, SAGE Publications, 2003, p. 471-480.
David A. Palmer est, depuis 2008, un professeur à l’université de Hong Kong en Chine. Avant d’atterrir en Chine, il a voyagé un peu partout à travers le globe et a notamment obtenu son baccalauréat à l’université McGill du Québec et son doctorat à la Sorbonne à Paris. Il a aussi fait des arrêts en Taïwan, aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Pakistan et en Afrique. Parmi ses champs d’expertise on retrouve l’anthropologie socioculturelle, la spiritualité et la religion, la société civile et le développement social et, pour finir, l’État, la société et la culture traditionnelle en Chine contemporaine. Il est l’auteur de plusieurs textes, comme on peut le voir dans notre cours, et notamment de Qigong Fever : Body, Science and Utopia in China. L’article «Le Qigong et la Tradition Sectaire Chinoise» est donc un reflet de la passion de Palmer pour ce qui est de la spiritualité et de la religion en Chine.
A Qi-empowered Address Given by Yan Xin
«A Qi-empowered Address Given by Yan Xin»
Texte de Simon Laramée
Xiaoyang Zhu and Benjamin Penny, «The Qigong Boom», Chinese Sociology and Anthropology, vol. 27, no. 1, 1994, p. 59-66.
Xiaoyang Zhu est un professeur à l’université Columbia et il a fait son doctorat à l’université du Texas à Austin. Quant à Benjamin Penny, il est aussi professeur et il a obtenu son doctorat à l’ANU (Australian National University). Ils sont tous les deux experts en ce qui concerne l’histoire asiatique et plus précisément dans mouvements spirituels et religieux tels le qigong et le falungong. Cependant, à défaut de parler plus amplement de ces deux professeurs, il serait plus juste de parler du Dr. Yan Xin puisque ce sont ses dires qui se retrouvent dans le texte. Considéré comme le plus grand représentant du qigong toujours en vie, Yan Xin est un physicien et un Grand Maître du qigong renommé. Il a commencé à un très jeune âge à pratiquer le Qigong Traditionnel Chinois et a employé ses savoirs sur des milliers de cas de maladies à travers le monde. Certains disent de lui qu’il est un «docteur miracle» et George Bush lui-même aurait dit qu’il était «a sage of our time».
Zhang Xiangyu
DESROCHERS GUÉNETTE, Philippe. HST2621 – 8 Mars 2013.
Zhang Xiangyu: The Circumstances Surrounding Her Arrest
Chinese Sociology & Anthropology ; Fall 1994, Vol. 27 Issue 1, p27.
Bref : Une maître du Qi Gong est arrêtée dans le district de Haidian de Beijing. Elle finit par avouer ses crimes. Le court article se présente comme un résumé de la chute de Zhang Xiangyu. On cherche à expliquer comment elle se retrouva dans cette situation et qu’elle ne put y remédier.
Qui étant Zhang Xiangyu?
Zhang Xiangyu est une personnalité importante de Beijing. Telle une étoile du cinéma, cette Grande maître du Qi Gong aurait été reconnaissable de tous, ayant organisé des rallyes durant lesquels des dizaines de milliers de participant on apprit le Qi Gong. Zhang serait d’autant plus connue pour sa capacité à chanter des «chansons cosmiques», de parler le «langage cosmique», de contrôler la plus et le vent et pour avoir dîné avec l’Empereur de Jade et Tieguanyin. Elle serait même capable de guérir quelconque maladie. Ayant reçu une formation en théâtre et travaillé comme actrice, elle finit par devenir professeure de Qi Gong naturo-centrique pour devenir, en 1989, directrice du Qigong Research Institute de Beijing. Avec ses démonstrations de chanson et danses «cosmiques», Zhang devint rapidement riche.
Qigong et la Tradition Sectaire Chinoise
Texte de Mélanie Gougeon
PALMER, David A. Le Qigong et la Tradition Sectaire Chinoise. Social Compass. 2003, pp. 471-480.
David A. Palmer est un anthropologue. David A. Palmer s’intéresse aux religions de la Chine. Depuis 2004, Monsieur Palmer dirige le centre de Hong Kong de l’EFEO. Il est membre de plusieurs groupes dont le Groupe Sociétés, Religions, Laïcités et le Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine. Il a un doctorat en histoire et anthropologie de la religion chinoise. Il a également un diplôme d’études approfondies en ethnopsychiatrie.
Dans les années 80 et 90, le qigong est une des religions les plus populaires en Chine. L’article parle de l’hostilité entre le Falungong qui est un groupe de qigong et le gouvernement chinois. Après les répressions envers le Falungong, les spécialistes se posent la question à savoir si le Falungong est dans la tradition sectaire chinoise.
Zhang Xiangyu
Résumé de texte par Dominique Farley
Wu, Xiaogang, Hongbo Wang et Shaoping, She, eds. Chinese Sociological Review, Xiaoyang, Zhu et Penny Benjamin, eds. Chinese Society and Anthropology, Zhang Xiangyu : The Circumstances surrounding her arrest, Volume 27, Number 1 / Fall 1994, DOI : 10.2753/CSA0009-4625270127
La revue Chinese Sociological Review autrefois appelée Chinese Society and Anthropology publie des articles de grande qualité rédigés par des sociologistes de la Chine. Ces sociologues proviennent de Hong Kong et de Taiwan ainsi que d’autres régions de la Chine. Selon le catalogue M.E Sharpe l’objectif du journal est d’approfondir les connaissances et la compréhension de la société contemporaine chinoise ainsi que la discipline de sociologie. Les articles de recherches sont sélectionnés et révisés par les éditeurs et la revue est publiée en association avec le centre de recherche social et économique appliqué, l’Université de Science et Technologies de Hong Kong et Le Centre National de Recherche d’Enquête, Renmin Université de Chine. La critique du Magazines for Libraries mentionne qu’on y retrouve des reportages sur des événements historiques en Chine ou encore des sujets concernant des incidents qui se sont produits dans le pays.
vendredi 8 mars 2013
Falun Gong, la tentation du politique
Texte rédigé par Catherine Forget
Palmer, David. « Falun Gong, la tentation du politique », Critique internationale, no 11, avril 2001, p. 36-43.
David A. Palmer est spécialisé en anthropologie socio culturel, en religion, spiritualité et culture traditionnelle dans le Chine contemporaine. Également, il est responsable du centre EFEO depuis 2004, ainsi que membre du GSRL et du CECMC. Dans le texte Falun Gong : la tentation du politique, l’auteur se base sur des études déjà existantes pour ensuite procéder à une analyse de l’évolution de la place du Falun Gong dans la société chinoise selon le PCC. La question principale dans son texte est : Comment est- ce que le falun gong est devenu le principal mouvement d’opposition en Chine et pourquoi inspire t’il la crainte aux détenteurs du pouvoir?
Dans son texte, Palmer présente l’évolution de la perception qu’a le PCC sur le qigong et le falun gong à travers les années. Arrivé au pouvoir en 1949, le PCC imposa une dure répression contre les religions « réactionnaires». Ce monde ne disparut point de la société chinoise, mais se reconstitua sous «le couvert des techniques de gymnastique respiratoire et de méditation». Écartant les éléments religieux qui leur étaient associés, beaucoup de dirigeants du PCC devinrent des adeptes du qigong. Étant vue comme des thérapies populaires traditionnelles, le qigong était très bien vue comparativement à la médecine moderne, qui était jugé trop « occidentale» et aida grandement à la diffusion du qigong jusqu’à la Révolution culturelle, où « les institutions officielles de qigong furent fermées au milieu des années soixante» pour cause de diffusion de «superstitions féodales».
A Qi-empowered Address Given by Yan Xin
Xin, Yan, Septembre 1994, « A Qi-empowered Address Given by Yan Xin », Discours.
Par Raphaël Lachkar
L’ouvrage étudié concerne la transcription d’un discours donné en Septembre 1994 par le grand maître du Qigong Yan Xin. L’orateur est, selon son site internet, une sommité dans la pratique du Qigong. Il est né en 1950 dans le Sichuan et donne des audiences dans des universités de renom tels que Tsinghua à Pékin ou Harvard. Son site internet affiche des photos de lui en compagnie d’hommes tels que Georges W. Bush, Bill Clinton ou même Jean Chretien. Il tient sa pratique du Qigong par l’enseignement de maîtres (non cités dans le site) et est diplômé de la faculté de médecine chinoise traditionnelle de l’Université de Chengdu. Considéré par les adeptes comme un docteur miracle, il aurait soigné de milliers de cas comprenant des maladies neuro-cardiovasculaire, des cancers, le Sida etc ...
Le qigong et la tradition sectaire chinoise
"Le qigong et la tradition sectaire chinoise," par David A. Palmer, 2003, Social Compass, 471-480.
Texte par Gabrielle Hui St-Aubin
David A. Palmer est un anthropologue, diplômé de l’Université McGill, ayant publié de nombreux livres sur les différents mouvements religieux présents dans la Chine moderne. En plus d’avoir obtenu son doctorat à l’École Pratique des Hautes Études sur l’histoire et l’anthropologie de la religion chinoise, en 2002, il est responsable et membre de plusieurs centre d’études sur la Chine, dont celui de Hong Kong (L’EFEO), du GSRL (Groupe Sociétés, Religions, Laicités - EPHE/CNRS) et du CECMC (Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaines). Plus récemment, en 2011, il a co-publié, avec Vincent Goosaert, The Religious Question in Modern China, une synthèse portant sur les rapports entre la politique et la religion en Chine.
Dans cet article, Palmer émet « l’hypothèse de liens existant entre le qigong et une nébuleuse de groupes, souvent appelés "sectaires" dans la littérature savante et aussi connus sous le nom de "Lotus Blanc". » (Palmer, 2003, 471-480) De plus, grâce à une comparaison de l’idéologie, des pratiques et de la structure de ces groupes, celui-ci conclut finalement que le qigong est « une expression moderne de la tradition chinoise de sectarisme populaire. » (Ibid.)
Falun gong : un militantisme déterritorialisé
Vermander, Benoit. Chine : une dictature dans la mondialisation ; Falun gong : un militantisme déterritorialisé. Édition Esprit, Paris, France, 2011, p.95-111.
Par Mélissande Poupart-Soucy
Benoit Vermander est directeur exécutif au Centre de recherche sur le dialogue entre civilisations et religions et ainsi que chercheur au Asia Center. Ses recherches portent principalement sur les religions chinoises à notre époque et de la place de la Chine dans la mondialisation.
Vermander divise le texte en cinq parties. La première est consacrée à expliquer les déboires du falun gong avec le gouvernement à partir de 1999, année où le falun gong est déclaré illégal par le PCC. L’auteur relate les différents combats contre la persécution gouvernementale des pratiquants du falun gong ainsi que de la brutalité policière qui augmente envers le manifestant qui eux, manifeste pacifiquement. Il se base tout au long de son article sur différents articles de journaux, de revues scientifiques, de sites internet ainsi que sur de multiples sources premières.
A First Attempt to Use ‘’Zhineng’’ Qigong to Reform Criminals
Texte de Liseca D. Michel
"A First Attempt to Use ‘’Zhineng’’ Qigong to Reform Criminals," Chinese Sociology and Anthropology, pp. 79-94
Noter qu’il n’y a pas de nom d’auteur spécifique associé à ce texte.
Ce texte fait état d’une recherche effectuée sur les effets du ‘’Zhineng’’ Qigong en milieu carcéral. Cette recherche dirigée par la Shanghai Municipal Criminial Correction Research Institute en collaboration avec la Shanghai Municipal Experimental Labor Reform Brigade à la fin des années 80s-début 90s, avait pour but d’étudier les effets de l’usage des pratiques du Qigong dans un but de réformer la population criminels. Cette initiative prend place à l’époque où le slogan du système de justice criminel en Chine promulgue la réforme criminel par l’entremise du dur labeur et que l’exercice des disciplines du Qigong , qui semblent alors faire état de nouveau culte, font fureurs.
Two Case Histories of Illness Treated by Qigong
ZHEN, Ming (1994): “Two Case Histories of Illness Treated by Qigong”, The Qigong Boom. Chinese sociology & anthropology, M.E. Sharpe, pp. 69-77
Par Romy Martel
Les observations décrites dans ce texte ont été écrites par un homme appelé Ming Zhen et texte provient d’un livre intitulé The Qigong Boom écrit par Xiaoyang Zhu et Benjamin Penny. Toutefois, il est difficile de trouver des informations exactes sur l’identité de Ming Zhen et de Xiaoyang Zhu du fait qu’il existe plusieurs personnes portant ces noms. Il serait cependant probable, au vu des différentes informations trouvées, que Xiaoyang Zhu ait obtenu son diplôme en sociologie à l’Université nationale d’Australie (ANU) où il a rencontré Benjamin Penny et qu’il ait écrit plusieurs livres et articles traitants de la sociologie chinoise. Pour ce qui est de Benjamin Penny, il est chercheur à l’ANU où il concentre ses recherches principalement sur les mouvements religieux et spirituels de la Chine moderne comme le Falun Gong et le qigong.
A Qi-empowered Address Given by Yan Xin
Texte de Nezly Esseghir
«A Qi-empowered Address Given by Yan Xin», in Chinese Sociology and Anthropology, Chapitre 6 : The Qigong Boom, Septembre 1994, vol. 27- 1, pp.59.66
Yan Xin, ou plutôt le Dr. Yan Xin se présente comme docteur en médecine, médecin-chef et grand maître de Qigong. Né en 1950 dans la province du Sichuan, il commence par étudier la médecine traditionnelle chinoise avec des grands maîtres en médecine chinoise, en arts martiaux et en Qigong. Il étudie plus tard la médecine occidentale et enfin, est diplômé du Chengdu Institute of Traditional Chinese Medecine. Il débute sa pratique en tant que maître de Qigong en 1980. Il est depuis très engagé dans l’exploration des preuves de la nature scientifique du Qigong, notamment en participant à des projets de recherche en laboratoire, concernant les effets physiques mesurés de la projection de la force vitale humaine hors du corps sur les substances (protéines, ADN, enzymes) et les objets.
Qigong, Falun Gong, et la religion de l’État moderne chinois
Texte de Jérémie Deschênes
OWNBY, David. « Qigong, Falun Gong, et la religion de l’État moderne chinois », Montréal, PUM, Sociologie et sociétés, vol XXXVIII.1, 2006, pp. 93-112.
David Ownby est professeur titulaire du département d’histoire de l’Université de Montréal, ses sujets de prédilection gravitent autour des facteurs religieux et spirituel dans l’histoire de la Chine et leurs influences dans les rapports entre État et société.
L’article « Qicong, Falun Gong, et la religion de l’État moderne chinois » a comme objectif de dépeindre l’évolution de la conception religieuse en Chine au XXe siècle, notamment dans l’optique de création d’une Nation « moderne ». Prenant comme figure de cas le Qicong et le Falun Gong, l’auteur retrace les continuités et ruptures des politiques adoptées par les gouvernements impériaux, républicain puis socialiste dans leurs tentatives d’encadrement et de contrôle des cultes en Chine. En adoptant une constitution calquée sur le modèle occidental de l’État-Nation, le gouvernement républicain y a vu l’opportunité d’affirmer son autodétermination aux yeux des puissances impérialistes ainsi qu’envers la communauté internationale. Un des points centraux de ce texte est l’affirmation selon laquelle le postulat définissant le facteur religieux en terre de Chine est incompatible avec l’environnement spirituel englobant et hétéroclite propre à la société chinoise. Ainsi, en effectuant des parallèles entre monarchie et socialisme, l’auteur démontre la continuité historique des rapports tendancieux entre État et sphères religieuses, notamment au sein de l’instrumentalisation de la « paranoïa » occidentale à l’égard du terrorisme. Au-delà des discours officiels se dégage avant tout une volonté affirmée de contrôle idéologique alimentée par l’anxiété identitaire du Parti Communiste Chinois.
Spirit and flesh : Sturm und Drang
Texte de Simon Deschênes
Source: « Spirit and Flesh: Sturm und drung», Chinese Sociology &
Anthropology, Fall 1994, Vol.27(1), p.35-47
L'article débute par
l'énonciation dans un article du Sichuan Daily datant de 1979. Dans ce
journal, on parle de la découverte d'un enfant ayant la capacité de lire avec
son oreille. Bien que le cas semble isolé, le battage médiatique entourant ce
sujet prendra une telle ampleur qu'on fera davantage mention de ces individus
aux pouvoirs paranormaux. Bien que des individus comme Zhou Jianren vont
âprement critiquer ce genre de nouvelles comme étant de la pure superstition,
cela n'empêchera pas à la société chinoise de faire découvrir ces nouveaux
«prodigues».
Par la suite, on traite
dans cet article des recherches scientifiques réalisées sur le Qigong.
Qian Xuesen est l'un des scientifiques se portant à la défense du Qigong
et des «pouvoirs» qu'il peut octroyer. Selon lui, le Qigong, les
pouvoirs paranormaux et la médecine traditionnelle chinoise expriment une
science complète du corps humain.
Par après, l'année 1986
devient un moment clé dans la popularisation du Qigong puisque plusieurs
maîtres du Qigong « descendent de la montagne ». Ces maîtres sont alors
perçus comme des héros de romans populaires. L'auteur fait alors mention de
certains maîtres et des prouesses qu'ils peuvent réaliser. Parmi eux, il y a
Zhang Weixiang, qui est capable de réaliser des « communications cosmiques », et le grand maître Yan Xin, qui a, entre
autres, des pouvoirs télékinétiques, est capable de traverser les murs, etc.
A first attempt to use «Zhineng» Qigong to reform criminals
Texte d’Alpha Coulibaly
A first attempt to use «Zhineng» Qigong to reform criminals
The Qigong boom, p. 79-94
Dans ce passage du livre The Qi gong boom, ce chapitre fait référence à un rapport effectué par l’institut de recherche du centre correctionnel de la ville de Shanghai qui a débuté ses travaux en Janvier 1989. Le but de ce groupe de recherche était de pouvoir déterminer l’impact que pourrait avoir la pratique du Qi gong sur des personnes ayant été incarcéré pour différents motifs.
Le Qi gong possède plusieurs forme chacune spécifique, le groupe de scientifique à dû tout d’abord déterminer en fonction de leur besoin qui étais principalement l’amélioration de la condition physique et l’acquisition d’une moralité chez les détenus, qu’elle serait la forme étudié, il en est ressortis après plusieurs choix que le « Zhineng » Qi gong serait la forme la plus adapté pour cette étude.
Pour pouvoir mener à bien cette expérience, le groupe de recherche a commencé par s’adresser uniquement aux personnes intéressé par l’expérience, de ce groupe de volontaire, une sélection s’effectua par rapport à la fois à leur état physique mais aussi psychologique car il étais important que les prisonniers étudié puisse correspondre parfaitement à l’étude qui allait être mené et de ce groupe, 57 sujets furent sélectionnés. Le but de cette étude, portais donc sur les effets que pouvait avoir la pratique du Qi gong sur l’état physique et psychologique des prisonniers.
mardi 5 mars 2013
A First Attempt to Use ‘’Zhineng’’ Qigong to Reform Criminals
Billet rédigé par Gabrielle Maisonneuve
"A First Attempt to Use ‘’Zhineng’’ Qigong to Reform Criminals," Chinese Sociology and Anthropology, pp. 79-94
En janvier 1989 le Shanghai Municipal Criminal Correction Research Institute, grâce à l’aide et au soutien du Shanghai Municipal Experimental Labor Reform Brigade et de plusieurs maîtres de Qigong, a décidé de tester les effets de séances intensives de Qigong sur la santé mentale et physique de prisonniers dans un pénitencier chinois. Le but de cette expérience était de voir si ces sessions d’exercices et d’enseignements auraient des effets positifs sur les corps et esprits de ces criminels et tenter, par la voie du Qigong, d’améliorer leur santé physique et cultiver leur sens de la moralité. L’auteur de ce texte n’est pas nommé, mais il est clair par son champ lexical qu’il s’agit d’un des superviseurs de cet essai expérimental et qu’il a lui-même observé le cheminement et les progrès des criminels.
lundi 4 mars 2013
The Tradition of Innovation: A Chinese New Religion
Par: Alex Renaud
Holmes Welch et Chün-fang Yü, The Tradition of Innovation: A Chinese New Religion, p.222 à 246.
Holmes Welch est né en 1924 et meurt en 1981. Il était un important érudit américain du Taoïsme et du Bouddhisme du début du vingtième siècle. Il a écrit plusieurs livres très respectés sur la religion chinoise dont son premier, The Parting of the Way: Lao Tzu and the Taoist Movement (1957). En 1957, il va déménager à Hong Kong où il va travailler dans l’office du consulat jusqu’en 1959. Il fut recherchiste par la suite à Harvard dans le centre de recherche de l’Asie de l’est et deviendra assistant directeur du centre d’études des religions du monde de Harvard. Chün-fang Yü, pour sa part, est une chercheure taïwanaise spécialisée sur les religions de la Chine. Elle à écrit de nombreux livres sur celles-ci ainsi que des articles et des vidéos.
Le but de ce texte est d’expliquer une nouvelle religion qui fit sont apparition en Chine en 1899. Le texte décrit son histoire ainsi que ses croyances et pratiques de façon chronologique.
La posture de l'arbre
Par Raphaël Lachkar
Chenault Marceau , « La posture de l'arbre : zhanzhuang »,
Staps, 2010/3 n° 89, p. 29-41. DOI : 10.3917/sta.089.0029
L’auteur :
Né en 1978 en France, Chenault est aujourd’hui professeur à la East China Normal University au département d’éducation physique et de la santé. Il est docteur en Sciences de l’éducation et de la motricité de l’université d’Orléans et s’intéresse essentiellement aux thérapies alternatives, danseur, professeur de Judo Jiujitsu et 2ème duan de Qigong, il a publié plusieurs ouvrages sur les spécificités des sciences martiales chinoises.
Résumé :
Dans son étude, Chenault s’intéresse aux effets et enjeux de la posture de l’arbre (Zhangzhuang) utilisée notamment dans l’exercice du Qigong. S’ajoutant à une introduction et à une conclusion, son article est structuré en trois parties, dans l’ordre : il décrit la pratique à l’aide de certains textes (1), puis, concentrant ses recherches sur l’expérience d’une école alsacienne spécialiste, dégage la gestuelle particulière de la position (2), pour enfin recueillir le témoignage d’adeptes (3).
2 case histories of illness treated by Qigong
Texte de Alexei Goncharenko
"2 case histories of illness treated by Qigong"
Authors(s): Comrade Ming Zhen
Source: The Qigong boom, No. 1 (2006) p. 69-78
Published by: Benjamin Penny and Xiaoyang Zhu.
This article is one of many published in the book '' The Qigong Boom'', which was written and edited by authors Benjamin Penny and Xiaoyang Zhu. Associate professor Benjamin Penny studied at the Universities of Sydney, Cambridge, Peking and the ANU, and held a post-doctoral fellowship also at ANU before moving to the Humanities Research Centre. He published many articles in different books touching on East-Asian history. This article was written by Comrade Ming Zhen about how Qigong has healed patients by witnessing personally the works of Qigong master Yan Xin. The cases have been fully verified and the content has been checked several times. There were supposed to be 14 cases in total presented, but in this article two are given to demonstrate the deep healing and utilization of Qigong on the human body.
La Fièvre du Qigong
Texte de Clémentine Cloutier
PALMER, David A., 2005, « La Fièvre du Qigong: guérison, religion et politique en Chine, 1949-1999 », Paris, Éditions de l’EHESS
Professeur à l’université de Hong Kong depuis 2008 en anthropologie et en sociologie, David A.Palmer est spécialiste de la religion, de la société et de la culture traditionnelle chinoise. Il a eu son doctorat à Sorbonne, Paris en 2002 et depuis a voyagé beaucoup et a participé à plusieurs recherches pour approfondir ses connaissances des transformations des traditions (surtout religieuses et spirituelles) de la Chine moderne.
En 2005, il publie le livre « La fièvre du Qigong : guérison, religion et politique en Chine, 1949-1999 » qui explique l’expansion exponentielle du Qigong et ses techniques qui « devinrent le véhicule de la forme d’expression religieuse la plus populaire de la Chine urbaine dans les années 1980 ». Ce livre est très objectif; l’auteur s’appuie sur plusieurs références chinoises pour nous donner un aperçu de la propagation du Qigong grâce à ses méthodes particulières, à ses grands maîtres nombreux et à l’idéologie véhiculée par ce dernier.
Nous allons nous concentrer sur son chapitre 3, la floraison des lignées. Dans une première partie, nous allons analyser les méthodes de transmission de cette culture corporelle et les caractéristiques générales des grands maîtres de l’époque. Ensuite nous allons étudier les différentes méthodes employées et transmises par ces maîtres. Et finalement nous allons voir ce qu’est une lignée de masse.
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