samedi 2 février 2013

Ideology, Religion, and the Construction of a Modern State

Texte de Catherine Forget

Vincent Goossaert et David Palmer, The Religious Question in Modern China, ch. 2, "Ideology, Religion, and the Construction of a Modern State".

Pour ce texte, il y a deux auteurs; Vincent Goossaert et David Palmer. Vincent Goossaert est un historien spécialiste de la Chine. Il est chercheur au CNRS au sein du groupe Sociétés, Religions, Laïcités (EPHECNRS). David Palmer est un anthropologue responsable du centre de Hongkong de l'EFFO depuis 2004. Il est également membre GSRL (Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (EPHECNRS) et du Centre d'études sur la Chine moderne et contemporaine (EHESSCNRS)

Le début du deuxième chapitre nous explique la première réforme radical(1898-1911). La réforme consistait en la destruction des temples, ainsi que la saisi de leur propriété pour en faire des écoles. Cette réforme a eu lieu pour un but bien précis. Celui de créer un système d'éducation, ainsi que des institutions économique et militaire, qui auront pour but d'aider la Chine à survivre à l'impérialisme. Pour se faire, ils ont également voulu éliminer les différentes religions pour faire du confucianisme la principale. Il y avait également un désir de remodeler les religions sur le modèle du christianisme.
Une transformation lente commença pour ensuite être temporairement stopper avec le répit d'octobre 1898. En 1904 le gouvernement va officiellement approuver ces réformes. De ce fait, plusieurs conflits armés ont lieu entre les villages et les nouveaux bureaux administratifs et c'est à partir de ce moment qu'un nouveau mouvement fait son apparition, celui d'anti-superstition. La création en 1922, de l'Alliance Antireligieuse en réaction à la conférence de Quinghua University à Beijing, est le premier épisode de ce mouvement. Il est un attaque direct aux différents cultes et à la religion confucianiste de l'impérialisme. Le fait de séparé religion de superstition fait également parti du désir d'améliorer la condition spirituelle de la Chine et de créer un État Nation. Ce qui à motivé cette volonté d'une transition fut en partie l'introduction de la science venu de l'Occident. Lors de la République, l'idée que la Chine devait avoir un religion national et que celle-ci serait le confucianisme demeurait toujours. Cependant, il fut décidé que cela violerait le droit à la liberté de religion et que la République devait rester neutre sur ce fait. Pour permettre à l'État d'être neutre, la République a adopté le calendrier grégorien pour ainsi pouvoir se débarrasser des nombreuses fêtes et rituels religieux du calendrier solaire et lunaire. De plus, une nouvelle doctrine fut élaborée. Une religion sera reconnu si elle peut prouver qu'elle est pure, bien organisée et pratique. Également, les affaires religieuses étaient désormais confiés au bureau du Ministère de l'Éducation. Enfin, une image d'un Chine moderne sous laquelle un langage commun, une culture, un territoire, une économie, ainsi qu'une religion fut surface. De ce fait, les 5 nationalités principales furent les Han, les Man, les Meng, les Zang et les Hui. Par la suite, le Régime Nationaliste en 1927 établit à Nanjing imposa très rapidement des réformes religieuses. Un programme d'éradication des superstitions fut lancé, ainsi que des lois qui bannirent les professions relié à ces dernières ( médiums, l'échange d'objet de superstitions, etc.). En somme, ce plan pour de grand changement fut un échec total.

Dans ce texte, le gouvernement n'est pas précisément associé à la religion, mais il cherche à la contrôler en déterminant ce qui est une religion et ce qui est une superstition. Le seul moment ou le gouvernement et la religion sont dans le même panier est lors de la République lorsque les affaires religieuse étaient intégrées au Ministère de l'Éducation. Avec les réformes la liberté de croyance fut brimé (détermination des bonnes et mauvaises religion). Cependant, encore une fois avec la République, la liberté à la religion est rétablie. Enfin, oui l'État chinois avait le pouvoir d'appliquer ses nombreuses politiques religieuse, puisqu'il a ainsi fait la division encore une fois entre religion et superstition et éliminer les religions non pertinentes.

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