samedi 9 février 2013

“Un vandalisme d’État en Extrême-Orient?


Texte de Alice KIPRE

    Nathalie Kouamé et Vincent Goossaert, “Un vandalisme d’État en Extrême-Orient? Les destructions de lieu de culte dans l’histoire de la Chine et du Japon, ». Numen 53 (2006).

    Vincent Goossaert,  est historien et a été professeur invité à l’Université de Genève, à la Chinese University of Hong Kong et à l’Université du Peuple (Renmin daxue) à Pékin. Il travaille sur l’histoire sociale de la religion chinoise moderne. Nathalie Kouamé, est maitre de conférences à l’institut national des langues et civilisations orientales (en 2000). Elle est spécialisée dans Histoire sociale des religions du Japon pendant l’époque moderne.

    Les auteurs traitent du vandalisme exercé par les Etats chinois et Japonais a l’encontre de divers monuments religieux, comment cela pris place et quelles ont été les répercussions en Chine et au Japon. Les deux auteurs spécialistes de l’histoire de la religion chinoise pour Vincent Goossaert  et de l’histoire de la religion japonaise à l’époque moderne pour Nathalie Kouamé, sont assez connus dans leurs domaines respectifs pour qu’il n’y ait aucun doute possible sur la véracité de leurs écrits.


    Dans ce texte, les auteurs souhaitent nous expliquer les causes de la destruction de certains édifices religieux en Chine et au Japon.
    Le texte est composé de deux parties. La première partie concerne les différents types de vandalisme exercés par les Etats. Les auteurs se relaient pour traiter soit de la question chinoise, soit celle japonaise. La deuxième partie nous donne les motivations des Etats concernant la destruction de ces édifices. S’ensuit, alors des comparaisons entre les méthodes appliquées dans ces différents pays.
    Les auteurs se basent sur leurs propres écrits et d’autres sources pour établir leur argumentation.   
    Les auteurs tentent de nous faire comprendre que le vandalisme exercé par les Etats chinois et japonais, n’était pas un vandalisme comme il est défini, c'est-à-dire la profanation ou la dépravation de biens. Les auteurs le définissent  comme « un praxis », c'est-à-dire une action menée en vue d’un résultat, « le vandalisme n’est donc pas toujours synonyme d’intolérance religieuse ou d’anticléricalisme. C’est un moyen d’arriver à ses fins politiques, perçu comme efficace dans un contexte donné. » Dixit les auteurs.

    Ce texte regroupe les différentes méthodes de vandalisme mise en place par ces Etats pour contrôler les systèmes religieux dans leur pays respectifs. Certaines données reçues dans ce texte ont déjà été émises par d’autres auteurs, Vincent Goossaert et Nathalie Kouamé ne font que reprendre leurs propres idées et celles des auteurs dont ils se sont servis comme source pour la rédaction de leur texte.

    Finalement, on peut dire que ce texte regroupe toutes les idées qu’ont eues différentes auteurs sur ce que Vincent Goossaert et Nathalie Kouamé ont appelé « le vandalisme ». on peut donc le considérer comme source primaire.

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