samedi 9 février 2013

“Refashioning Festivals in Republican Guangzhou”

Texte de Simon Laramée

Shuk Wah Poon, “Refashioning Festivals in Republican Guangzhou”, Modern China, vol. 30, no. 2, SAGE Publications, 2004, p. 199-227.

Shuk-wah Poon est une historienne et assistante professeure à l’université Lingan à Hong Kong. Elle a un baccalauréat en arts (historique) de l’université Baptist, une maîtrise en philosophie (historique) de la même université et finalement un doctorat en philosophie à l’université de la Science et Technolgie de Hong Kong. Ses principaux champs d’intérêt sont l’histoire de la Chine Républicaine, de Hong Kong, des religions populaires et des changements urbains. L’article “Refashioning Festivals in Republican Guangzhou” s’inscrit donc dans la presque totalité de ses champs d’intérêt. Elle a récemment publié un livre qui traite des mêmes sujets que l’article et qui s’intitule Negotiating Religion in Modern China: State and Common People in Guangzhou, 1900-1937 (2010).

Dans son texte, l’auteure nous montre comment, dans la région de Guangzhou, le gouvernement de la Chine républicaine tente d’éradiquer les superstitions religieuses et socilaes afin d’en faire une région exemplaire et un pillier de la révolution. Afin d’y arriver, le gouvernement décide d’apporter des modifications aux festivals qui prennent place dans la région. L’auteure nous montre du même fait  la réaction des gens face à ses modifications et le degré d’efficacité de ses changements. Elle parle entre autres du Mid-Autumn Festival, du Double Seven Festival et du Ghost Festival.


Avec cet article, Shuk-wah Poon nous montre si le gouvernement républicain a réussi, avec ses modifications sur les festivals, à effacer toutes les superstitions religieuses et sociales de la région de Guangzhou. Elle base son argumentation sur des sources de d’autres auteurs qu’elle cite régulièrement dans son article. La manière dont elle amène ses points est construit de la sorte; elle parle tout d’abord du festival original, puis du festival modifié (avec les nouveaux concepts et dates de célébrations) et finalement elle montre la réaction des habitants face à ses changements et le degré d’efficacité des ceux-ci. À la fin de son article, elle nous montre que le gouvernement a réussi à incruster les nouvelles formes de festivals dans l’esprit des gens, mais n’a pas pour autant réussi à dégager les anciennes traditions. En conclusion, les habitants intègre les nouveaux concepts sans pour autant oublier les anciens. C’est du 50/50 si on veut. “While rituals helped the Chinese to define their national identity, these refashioned festivals helped them to define their “political identity” with the official symbols and their “cultural identity” with their religious traditions.” En fait, l’argumentaire de Shuk-wah Poon se construit de lui-même puisqu’elle ne fait que relater les choses dans les faits. Elle ne chercher pas à réfuter quelqu’un ou à apporter de nouveau éléments au débat.

Dans le cadre du cours, ce texte apporte de l’information au sujet de la relation entre la Chine républicaine et la religion. On voit ici que le gouvernement chinois tente de faire disparaître les anciennes traditions et superstitions religieuses qui entraveraient l’image de la Chine révolutionnaire. Il est vrai que le texte ne parle que des festivals et encore pire d’une seule région de la Chine, mais je dois tout de même avouer qu’il renvoie bien au rapport que l’état chinois avait avec la religion à l’époque.

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