dimanche 10 février 2013

« Le destin de la religion chinoise au 20e siècle »

Texte rédigé par Énora Gagné

Vincent Goossaert, « Le destin de la religion chinoise au 20e siècle », Social Compass, 50(4), 2003, pp. 429-440

Vincent Goossaert est hostorien, directeur d'études à l'EPHE (École pratique des hautes études) et directeur adjoint du GSRL ( Groupe Sociétés, Religions, Laïcités, EPHE-CNRS). Il a été professeur invité à l'Université de Genève, à la Chinese University of Hong Kong et à l'Université du Peuple à Pékin. Il travaille sur l'histoire sociale de la religion chinoise moderne, et s'intéresse surtout au taoïsme, aux spécialistes religieux comme métier et rôle social, aux politiques religieuses et à la production des normes morales.

Goossaert débute son texte en expliquant la destruction massive des temples en Chine. Vers 1900, on comptait au moins un million de temples, maintenant seulement quelques milliers sont encore ouvert comme lieux de cultes, dirigés par des associations buddhisques et taoïste, et quelques milliers d'autres ont été transformés en musées, écoles, entrepôts et autres. Le 20ème siècle a été témoin de la grande destruction des temples par des radicalistes révolutionaires et ces temples ont aussi été vendus par les pouvoirs dirigeants dans les villages. Aussi les historiens chinoit ne parlent pas beaucoup de ces massacres contre les temples à car le gouverment est très sensible à ce sujet.


Le 10 juillet 1898, Kang Youwei des mémoires au trône demandant que tous les temples, sauf ceux qui sont intégrés au cultes d'État, d'être confisqués et transformer en école et autres institutions. Bien que ce n'était pas le premier à y penser, des lettrés activistes d'époques antérieures y avaient songé, le mouvement de Kang à mis en cheminement les actions prisent contre les temples et les religions. Une grande partie des fonctionnaires de l'époque, notament ceux du Guomindang ( Parti nationaliste), qui était un partie républicaniste à l'époque, ont commencé à prendre des mesures plus radicales contre les religions. Tout les petits cultes de villages ont été interdit et le bouddhisme et le taoïsme ont du faire de grands changements pour pouvoir devenir des religions. Il faut dire que c'est au 20ème siècle que le terme religion, zongjiao, est apparu en Chine. Le bouddisme et le taoîsme ont pour le première fois du faire des changements pour qu'ils ne soient pas totalement interdis. Ils ont du abandonner les notions de superstitions et les cultes locales. Les réinventions qu'on du faire le bouddhisme et le taoïsme n'ont pas été facile pour elles. Le gouvernement voulait aussi avoir les avantages qu'il avait en dirigeant les temples. Mais ce pouvoir était différent pour chaques régions. Les religions occidentales, comme le christianisme, bien qu'elles étaient déjà présente dans le pays, ont profités de se remaniement pour, eux aussi, détruire les temples.

C'est à cause des politiques radicalistes du Guomindang, que plusieurs activistes ont commençés à destruire des temples dans tout le pays. Ils détruisaient entièrement les temples et si c'était nécéssaire, ils pouvaient même tuer les religieux. Dans certaines régions, comme le Canton, c'était beaucoup plus radical que le nord du pays. Certains villages gardaient des locaux dans les temples pour les pratiques religieuses, alors que le reste était convertis soit en école ou bien même en hopital.

Dans la conclusion, l'auteur veut nous montrer que même aujourd'hui les fonctionnaires chinois veulent nous montrer qu'ils continuent l'héritage révolutionnaire qu'ils ont encore, surtout face aux religions. Mais ces religions ont réussit a passer au travers de ces restrictions, comme les bouddhisme qui a pu franchire les frontières pour être connus mondialement.

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