samedi 2 février 2013

Three Major KMT laws on temples

Texte de Lalonde Myriam

THREE MAJOR KMT LAWS ON TEMPLES

Le texte provient du livre SupersitiousRegimes écrit par RebbecaNedostup.  Ce livre traite de la manière dont le gouvernement nationaliste, mis en place en 1927, a influencé les religions en Chine et les impacts qu’une telle politique a eu sur le rôle de la religion au sein de cette société.  L’extrait de ce livre n’est pas un texte explicatif.  C’est l’énonciation des trois lois sur les temples mises en place lors du mouvement nationaliste dans la période nommée La Décennie de Nankin (1927-1937). Historiquement, cette politique dictatorialea eu lieu lors du régime nommé la Première République de Chine.  L’auteure est une spécialiste de l’histoire moderne de la Chine.  Elle a obtenu son doctorat à l’Université de Columbia en 2001, puis elle a été enseignante à l’Université de Purdue et de Boston.  Elle enseigne maintenant la culture, la politique et la société chinoise à l’Université de Brown.

L’acronyme KTM dans le titre signifie Kuomintang, soit après maintes traductions, le Parti nationaliste chinois.  C’est le nom du mouvement nationaliste qui a, entre autre, été fondé par Sun Yat-Sen (1866-1925) en 1912.  Il s’agit d’un parti politique qui œuvrait contre l’ordre impérial Mandchou.   Sur ses trois principes fondateurs soit l’indépendance, la souveraineté et le bien-être,  Sun Yat-Sen va tenter d’unifier le sud au reste de la Chine. Il deviendra le président de la République de Chine et décèdera en 1925. Par la suite, ce fûtTchang Kaï-chek (1888-1975) qui prit la relève du parti en 1927.  C’est alors que débute la ‘’chasse’’ aux communistes.  Tchang Kaï-chek instaura, en 1928, une dictature fasciste.  Tout comme à l’époque impériale, le gouvernement nationaliste va se servir des principes Confucéenspour assurer le bien-être de la société.Puisque Tchang Kaï-chek reprit les rênes du Parti nationaliste chinois, il n’est pas étonnant de constater la similarité de la structure des principes du parti, soit les trois principes du peuple, au niveau législatif. C’est-à-dire,les trois lois principales du KTM sur les temples.


La première loi concerne les règles à suivre pour l’enregistrement des temples. Les bâtiments concernés pour cette loisont les sanctuaires, les monastères, les couvents et les temples Taoïste construits collectivement à l’aide de contributions publiques ou privées, avec des moines et des prêtres y résidant.  Pratiquement tout ce qui est en lien avec le temple doit être enregistré qu’il s’agisse du terrain où se situe le temple jusqu’à la dernière petite statuette de Bouddha. Donc, les objets religieux, l’immobilier et les personnes du temple doivent être enregistrés et n’importe quelle fluctuation ou changement de ces données doivent être compilés et le rapport sera remis au gouvernement du comté. La violation de ces règles n’est pas sans conséquence. Une sanction monétaire ou une inscription dans le registre criminel en est un exemple.

La deuxième loi concerne les règles pour diriger le temple.Il est écrit que les temples doivent diriger au minimum une activité, que ce soit un lieu d’exercice publique, un hôpital pour les pauvres ou une école primaire. Toute propriété monastique appartient au temple et ne peut être disposée sans le consentement du gouvernement provincial.Contrairement à l’époque impériale, les temples ne sont pas exempts de taxe.  Le sujet des discours ou des lectures par les moines,à l’intention de la population,estcontrôlé.   À chaque temple, il existe un conseil sur lequel les moines composent au maximum la moitié de celui-ci. Le conseil est chargé de prendre certaines décisions concernant le temple.  Les moines et les prêtres sont au même niveau que la population lorsqu’ils sont défendus et jugés par la loi.  Un mineur n’a pas le droit de devenir moine ou prêtre.

La troisième loi concerne les règlements portant sur la supervision des temples.  Il y a certains temples qui sont exclus de ces règles comme par exemple les temples privés.  Les temples abandonnés sont gérés par le gouvernement local.  Un étranger n’a pas le droit de diriger un temple.  L’argent généré par le temple doit être obligatoirement utilisé pour le bien-être du temple et le montant accumulé doit être signalé deux fois par an au gouvernement local.  Ces règlements ne s’appliquent pas aux temples du Tibet, de Xikang, de Mongolie et de Qinghai.  

Essentiellement, chaque donnée qui concerne un temple doit être enregistrée et compilée pour les remettre aux autorités locales qui les remettront, à leur tour, au gouvernement provincial.  Même si la pratique de la religion n’a pas été interdite à cette époque, les institutions religieuses étaient toutefoiscontrôlées dans leurs faits et gestes.

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